Le Grand Hôtel Barrière à Dinard, l’art de vivre à la française.

Le pitch   

La ville de Dinard, au charme très british, connaît son apogée à la Belle Époque avec l’afflux du gotha européen. Aristocrates, industriels, intellectuels et artistes se pressent alors dans les villas cossues élevées sur des rochers à pic et dans les nombreux hôtels. Le premier de la localité, baptisé Grand Hôtel à la fin du XIXe, ressemble à une petite maison de trois étages dressée face aux remparts de Saint-Malo. Agrandi et modernisé au fil des décennies, l’établissement entre en 1998 dans l’escarcelle du groupe Barrière (qui totalise aujourd’hui 19 hôtels). Le nouveau propriétaire optimise alors le confort façon grand luxe, avant d’entreprendre une rénovation complète en 2019 pour le hisser dans le peloton de tête des adresses prestigieuses de la Côte d’Émeraude.

Comment est l’hôtel ?

La majestueuse façade de granit de cet hôtel en bord de mer, surlignée de pierres blanches, semble suspendue au-dessus des flots. À l’intérieur, Alexandre Danan perpétue la tradition d’élégance. L’architecte décorateur a su préserver l’ambiance feutrée de la Belle Époque, qui lui avait valu le surnom de Brighton breton auprès de la noblesse anglaise. Mais il y a également distillé un esprit contemporain, privilégiant les teintes claires qui apportent légèreté et luminosité.

Et les chambres ?

Ouvertes sur les remparts de Saint-Malo, la ville ou le charmant jardin privé, les 86 chambres et suites affichent un style balnéaire chic. Ces cocons apaisants mêlent bleu profond et beige tendre, mobilier en acajou évoquant les grandes expéditions, matériaux sobres et intemporels, et parfois une tête de lit en cuir surpiqué. Au 4ème étage, la très cosy Suite Prestige de 70 m2, au salon pourvu de quatre balcons, est signée Chantal Peyrat, l’architecte d’intérieur qui a également agencé le spa de cet hôtel.

Ce qui fait la différence ?

Imaginés par Chantal Peyrat, les 300 m² du spa Diane Barrière se prêtent à une totale déconnexion. Lumière et couleurs apaisantes accentuent le sentiment de bienfaisante sérénité. Les cabines de soin sont conçues comme de luxueux cocons. Les thérapeutes y dispensent des rituels sur mesure Biologique Recherche et des massages relaxants, empreints de parfums exotiques, de la Ligne St Barth. Le Studio by Petit VIP aux ateliers ludiques conçus pour les 4-12 ans.

L’offre gastronomique ? 

Le 333 Café, à la terrasse aux vues panoramiques, est the place to be. Au couchant, lorsque les rayons du soleil enflamment la cité malouine, on y sirote un cocktail signature accompagné de quelques canapés. Également doté de larges baies vitrées, le restaurant le George V , aux murs blancs rehaussés de moulures de bois, propose poissons et plats de terroir mitonnés par le chef Wilfried Lacaille.

Ce qu’il faut retenir ?

Ce mythique palace en bord de mer, qui a vu défiler des VIP de toute nationalité depuis la fin du XIXème, garde, malgré une métamorphose contemporaine, son âme aristocratique. Quintessence du confort et de l’élégance, il accueille chaque année les membres du jury du Festival du Film Britannique.

5 choses que l’on a aimées au Grand Hôtel Dinard :

• La vue panoramique sur la mer, la cité corsaire de Saint-Malo en toile de fond.
• L’atmosphère aristocratique accentuée par l’architecture Second Empire et l’ascenseur d’époque.
• Le brunch dominical, avec le banc de l’écailler, au George V.
• L’éventail des activités proposées : golf, tennis, nautisme, casino.
• Au départ de l’hôtel 5 étoiles, les flâneries sur la Promenade au Clair de Lune, la contemplation des reflets émeraude sur la mer, la balade sur le sentier des douaniers.