Les meilleurs restaurants de Béziers
1. La Maison de Petit Pierre à Béziers
Né à la fin des seventies, Pierre Augé dit Petit Pierre a enfilé très tôt le tablier de cuisinier et des bottes de sept lieux, pour se rendre à Paris et outre-Manche travailler auprès d’étoilés. À 31 an, il rachète le restaurant de Béziers de son père qu’il baptise La Maison de Petit Pierre et cela, seulement un mois après avoir été vainqueur de Top Chef 2014. Comme tous les bons cuisiniers, Pierre Augé se fournit auprès des meilleurs artisans. À sa table, poissons de Méditerranée et cochon catalan, plantes et légumes locaux, vinaigres Granhota de Laurent Faure à Coursan.
À Béziers, tout le monde connaît son mojito pétillant à la menthe infusée, servie en pression lors de la fameuse Feria de Béziers. Avec deux nouvelles recettes, à savoir un gin pétillant au romarin et un spritz infusé au sureau, Pierre Augé lance sa gamme de cocktails chez confrères, cavistes et bars branchés. Son épouse Fanny est aux petits soins dans cette maison à la déco bodéga bohème, avec patio et cuisine ouverte. Les gourmets y viennent de loin pour l’île flottante à l’oignon doux des Cévennes, le civet de moules de l’étang de Thau.
La Maison de Petit Pierre
22, Avenue Pierre Verdier, Béziers
lamaisondepetitpierre.fr
2. L’Alter Native *
En 2021, Gilles Goujon - l’Auberge du Vieux Puits, trois étoiles Michelin - ouvrait une adresse dans sa ville de cœur. Le jeune chef Quentin Pellestor-Veyrier prenait alors les rênes de L’Alter Native à Béziers. En moins de 8 mois, il décrochait une étoile et était désigné Grand de demain par le magazine Gault & Millau. Pour ce trentenaire formé dans les cuisines de Franck Putelat à Carcassonne, Jocelyn Herland, Christophe Moret, Alain Ducasse et Gilles Goujon, revenir dans sa ville natale a été un hasard de circonstances. Le restaurant gastronomique de Béziers est situé près des allées Paul Riquet en lieu et place de l’ancien Octopus, table étoilée de Fabien Lefebvre pendant dix ans. Un salon, une cuisine, deux salles et un patio orné d’un oranger, signent un style naturel au décor de bois flottés, de cuir d’anguilles.
L’assiette privilégie saveurs marines et végétales, la noix de St-Jacques snackée à la truffe précède L’œuf de Sylvain Milles en blanc-manger « surprise » et sa fine tartelette aux champignons sauvages. La petite tuerie qu’il faut avoir goûtée avant d’aller chez Gilles Goujon pour y déguster, l’œuf pourri de truffe, le plat signature du grand maître. S’ensuivent langouste royale, turbot farci à la crème d’oursin, tourte de pintade au foie gras. Enfin, ce dessert au cidre doux et caramel avec un sorbet au sarrasin torréfié se mange sans faim. Après L’Alter Native, direction l’Auberge du Vieux Puits, à une heure de là, après Narbonne pour découvrir la meilleure table au monde.
L’Alter Native
2 rue Boieldieu.
lalternativegoujon.fr
3. Calice, 1 étoile Michelin
Avec Calice, le chef et Mof Fabien Lefebvre réouvre une adresse gastronomique adossée au groupe biterrois LJ Hôtels & Co, propriétaire de résidences hôtelières. Passés le portillon et la terrasse d’une maison cossue, un petit couloir bordé d’une cave vitrée conduit dans un restaurant de Béziers à la salle lumineuse où banquettes vert céladon, chaises rééditées du designer Pierre Paulin, meubles clairs, moquette et courbes arrondies, signent un décor contemporain éclairé d’une terrasse aux grandes baies vitrées. À table, cap sur le terroir local avec croix occitane au caviar d’aubergine poudrée d’encre de seiche, focaccia fleur de sel-romarin, huile d’olive. Une cuisiné récompensée d'une étoile au Michelin en 2024.
S’ensuivent l’huître pochée dans son eau de culture, dorade marinée, turbot meunière au jus d’arêtes grillées, l’incontournable homard en distillation. Pour la soif, les sommeliers Rachel Lefebvre et Nans Verron ont déniché 780 références, des vins aux vinifications incroyables, des classiques et des pépites rares. Les adeptes du no/low bénéficient d’un menu spécial avec accords mets et boissons sans alcools recherchés. Le cadre, la terrasse, le salon des spiritueux, la salle pentagone (5 personnes), invitent à festoyer dans un lieu parfaitement insonorisé doté de 28 couverts. Le plus ? Le pain est fait sur place. Du mercredi au samedi, de 75 € à 110 €.
Calice
30 boulevard Bertrand Duguesclin.
restaurantcalice.fr
4. Pica-Pica
Ouvert en 2019 et doté d’un Bib Gourmand un an plus tard, Pica-Pica est sans conteste le plus beau succès de la bistronomie biterroise de ces dernières années. Son ADN ? Une carte toujours renouvelée, du frais, des sauces maisons et des plats à partager. Pica-Pica est né de l’envie de tapas à l’espagnole de Fabien Lefebvre, MOF 2004 et actuel directeur du développement de la restauration de LJ Hôtels & Co. « Nous voulions lancer un concept de tapas et de bistronomie de qualité inspiré de la cuisine méditerranéenne », détaille-t-il.
Bien lui en a pris, Pica-Pica mélange les codes de la brasserie et du bar à tapas avec brio, s’inspirant de cuisines ibérique, catalane, italienne ou libanaise. Dans l’assiette des picas, autrement dit des brochettes de côte de cochon ibérique cuites au feu de bois, d’agneau catalan façon kebab, de paninis truffés et comté, de brioche aux crustacés. La carte des vins compte pépites régionales et de Méditerranée, avec 200 références. Ouvert 7 jours 7, l’adresse dotée de 80 couverts, dispose d’un cadre coloré et moderne, d’une cuisine ouverte, d’une terrasse. Le chef exécutif Julien Bousquet, Mohamed Rabhi, et Romain Georges, sont aux côtés de Fabien. Ticket moyen de ce restaurant de Béziers : 50 € par personne.
Pica-Pica
20, boulevard Jean Jaurès.
pica-pica.fr
5. Restaurant de Lauzun
À vingt minutes de Béziers, le chef Matthieu de Lauzun cultive gastronomie, vin et tourisme rural aux portes de Pézenas. En plus d’un restaurant gastronomique nommé Bébianus, d’un hôtel 4 étoiles de 10 clés, le MDL bistrot situé à Caux signe l’offre De Lauzun dans l’Hérault. On se souvient de Matthieu de Lauzun décrochant sa première étoile au Michelin à Gignac en 2008. Un an plus tard, le Gault & Millau le désignait jeune talent avant de le considérer comme un Grand de demain en 2014.
Aujourd’hui auréolé d’une étoile au Michelin et 3 toques au Gault & Millau, ce fils de bonne famille a retroussé ses manches dans les cuisines de grands chefs dont Gilles Etéocle (2* Michelin) dans la Loire, Michel Bras (alors 3* Michelin) à Laguiole ou Mathieu Viannay (2* Michelin) à Lyon. La table de De Lauzun est dressée dans l’ancien chai du prieuré de Saint-Jean de Bébian au cœur d’une mer de vignes. Ici, 3 menus à l’aveugle en 4, 5 ou 8 services influencés par le cuisine nord-africaine, italienne, provençale et occitane, sont proposés. La trame reste saisonnière bien que 3 plats sur 8 soient végétaux et 80 % des fournisseurs sont locaux. « À chaque plat correspond un verre de vin dosé à 12 cl ou à 6 cl », précise le sommelier Morgan Carbillet. Menu en 4 services à partir de 91 €, 4 vins 45 €.
Restaurant de Lauzun
Prieuré Saint-Jean de Bébian, route de Nizas, Pézenas.
restaurant-delauzun.com