
Où partir en mai pour les week-ends et les ponts ?
Il y a des week-ends de mai qui ne demandent qu'à être allongés, et les ponts font partie de ces invitations à la fugue. Pas besoin d'attendre les grandes transhumances estivales pour s'accorder une pause sous des ciels plus doux ou dans un cadre qui tranche avec le quotidien. On peut choisir la lumière brute de Minorque, ses criques oubliées et ses sentiers caressés par le vent salin, ou préférer l'effervescence contrastée de Budapest, où les bains fument au petit matin et où les nuits s'étirent dans le chaos organisé des bars ou encore Saint-Tropez, qui, loin des clichés estivaux, retrouve en mai son charme de village… Reste seulement à choisir son camp !
1. Deauville, clap de départ pour un week-end de mai entre mer et paillettes
La destination : Deauville, c’est le parfum des embruns que vient humer le Tout-Paris depuis des décennies, un décor de carte postale où le glamour des Années folles n'a jamais vraiment disparu. Sur les Planches, on croise autant de noms de stars gravés que de promeneurs en quête du selfie parfait. Les cabines de bain alignées évoquent une époque où l’on venait en villégiature avec des malles entières et un majordome. Ville de festivals, de courses hippiques et de casinos, Deauville est l'illustration parfaite du chic balnéaire à la française, entre modernité et charme d'un autre temps. Idéal pour partir en mai pour les ponts.
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Où partir pour les ponts de mai ?
L'hôtel ? L’Hôtel Barrière Le Normandy
L’Hôtel Barrière Le Normandy, c'est un manoir anglo-normand, un véritable emblème de la ville avec ses colombages verts, ses tourelles et sa toiture imposante. Construit en 1912 pour accueillir gracieusement les joueurs du casino voisin, il s'est rapidement imposé comme le repaire du Tout-Paris en quête d'air marin et de mondanités en Normandie. Depuis, il déroule son tapis rouge au bord de la Manche pour accueillir les célébrités et les anonymes venus goûter au luxe Belle Époque. Toujours relié au casino par une galerie souterraine, il forme avec l'hôtel Le Royal un duo incontournable du prestige local sous l'égide du groupe Lucien Barrière.
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© Le Normandy
Entièrement rénové en 2016, l'hôtel de Deauville a retrouvé sa splendeur sans renier son charme d'antan : murs tendus de toile de Jouy, lustres de cristal et vues imprenables sur la mer ou la cour intérieure, le tout dans un décor subtilement modernisé. Les lourds rideaux de velours ont laissé place à une lumière plus douce, offrant aux 271 chambres, dont 48 suites, une atmosphère plus épurée sans renier l’âme du lieu. Mais Le Normandy, c'est aussi une adresse idéale pour les familles. Avec ses chambres communicantes spacieuses, son club enfants où les plus jeunes sont chouchoutés et ses nombreuses activités adaptées à tous les âges, l’adresse sait se plier aux envies des petits comme des grands. Pendant que les parents profitent du spa ou d'un verre au bar aux accents british, les enfants peuvent découvrir le cinéma, l'équitation ou simplement courir sur la plage toute proche.
L’Hôtel Barrière Le Normandy
Prix à partir de 342 euros la nuit
38 Rue Jean Mermoz, 14800 Deauville
Jusqu'à -25% avec le club yonderVoir les prix sur booking.com
Les activités à faire ?
Une immersion dans l'univers du cinéma : Deauville est une ville de cinéma, et plusieurs lieux permettent de s'immerger dans cet univers. Le Festival du Cinéma Américain, qui se tient chaque année en septembre, est le plus médiatisé, mais le Centre International de Deauville organise toute l'année, et aussi pendant les week-ends de mai, des projections et des rencontres autour du septième art. Pour un moment plus ludique en famille, la médiathèque propose des séances jeune public, et plusieurs salles de cinéma indépendantes diffusant des films d'auteur ou de grands classiques.
Le poney club et les hippodromes : ville emblématique du monde hippique, Deauville vit au rythme des courses et des entraînements matinaux. Deux hippodromes animent la station : celui de Deauville-La Touques, où l'on peut observer les pur-sang dès l'aube, et l'hippodrome de Clairefontaine, plus familial, qui propose des parcours variés et des animations pour enfants. Pour une approche plus accessible, les Haras du Manoir proposent des initiations à l'équitation et des balades à poney, idéales pour les plus jeunes. Les cavaliers confirmés, eux, pourront s'offrir une sortie à cheval sur la plage, une expérience unique à faire tôt le matin, lorsque la lumière rasante embrasse le sable humide ((Lieu-dit Le Manoir,14950 Saint-Pierre-Azif).
Une initiation aux plaisirs du golf : pour ceux qui souhaitent varier les plaisirs, le Golf de Deauville propose des parcours adaptés à tous les âges et à tous les niveaux. Un practice et des cours d'initiation permettent de s'essayer au swing dans un cadre verdoyant, loin de l'agitation du centre-ville.
2. Porto, la cité qui s'apprivoise pas à pas pour les ponts de mai
La destination : il y a des villes qui s'offrent immédiatement et d'autres qui se laissent découvrir lentement. Porto appartient à la deuxième catégorie. Elle s'accroche à ses collines, plonge ses façades délavées dans le Douro et semble vouloir garder pour elle le secret de son charme brut.
Les ruelles de la Ribeira, serrées les unes contre les autres, oscillent entre ombre et lumière, laissant apparaître des balcons en fer forgé où séche encore quelques draps. L'odeur du café et du pain grillé s'échappe des petites épiceries, mêlée à celle, plus tenace, des barriques de porto qui vieillissent de l'autre côté du fleuve. Porto est une ville de contrastes : sophistiquée et populaire, intime et vibrante. Ici, l'histoire n'est pas figée dans la pierre mais se vit au quotidien. Elle se devine sur les murs d'azulejos de la gare São Bento, dans les livres poussiéreux de la librairie Lello, ou dans l'effervescence du marché de Bolhão où les voix des marchands résonnent sous la verrière centenaire.
L’hôtel : Maison Albar - Le Monumental Palace
Maison Albar - Le Monumental Palace est un trait d'union parfait entre les époques. Ce bâtiment néoclassique, posé sur l'Avenida dos Aliados, a connu mille vies avant de devenir l'un des plus beaux hôtels du Portugal, membre des prestigieux Leading Hotels of the World. Construit dans les années 1920, il fut d'abord un café puis un théâtre avant de renaître sous sa forme actuelle.
Derrière sa façade imposante, l'intérieur dévoile un univers feutré où l'Art déco et l'Art nouveau se mélangent. Le marbre côtoie les boiseries sombres, les luminaires suspendus diffusant une lumière tamisée, et les tapis épais étouffent les pas des voyageurs qui s'attardent dans les salons. Les 63 chambres et 13 suites, vastes et élégantes, prolongent cette atmosphère avec des tons neutres et des détails raffinés. Depuis les fenêtres, Porto s'étend, vivante et contrastée. Le restaurant étoilé de l'hôtel, "Le Monument", est une adresse à part entière. La cuisine y est orchestrée par le chef français Julien Montbabut, avec une précision presque scénographique, où les produits locaux s'invitent dans des compositions ultra contemporaines.
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© Monumental Palace
Maison Albar - Le Monumental Palace
Prix à partir de 223 euros la nuit
Avenida dos Aliados 151, 4000-067 Porto, Portugal
Jusqu'à -25% avec le club yonderVoir les prix sur booking.com
Les activités ?
Le cœur historique : Porto se découvre d'abord à pied lorsque l'on décide de partir en mai pour le week-end, en flânant dans ses ruelles escarpées. Le quartier de la Ribeira, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, est un labyrinthe de façades colorées, de balcons en fer forgé et de pavés utilisés par le temps. Ici, les cafés installent leurs chaises en terrasse et le fleuve Douro trace une ligne mouvante entre la ville et son double, Vila Nova de Gaia. En remontant vers le centre, la gare de São Bento s'impose comme une halte incontournable : sous sa voûte, vingt mille carreaux d'azulejos peignent en bleu et blanc les grandes scènes de l'histoire portugaise.
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La cuisine de Porto © Taberna dos Mercadores
Marchés, caves et spécialités locales : pendant un week-end à Porto, on mange avec générosité. Le matin, les effluves de café et de pâtisserie émanent du marché de Bolhão, un bâtiment historique où maraîchers, poissonniers et artisans du goût dévoilent leurs étals sous une immense verrière. Le midi, on s'attarde dans une taverne à l'ombre des ruelles du centre, le temps de goûter un bacalhau à Brás ou une francesinha, ce croque-monsieur revisité, nappé de sauce tomate épicée et gratiné au fromage. L'après-midi, direction Vila Nova de Gaia, sur l'autre rive du Douro. C'est là que s'alignent les caves de Porto, ces chais où les barriques reposent dans une obscurité fraîche, développant leurs arômes.
Porto au fil de l'eau et des collines : une croisière sur le Douro permet d'admirer ses six ponts emblématiques, véritables prouesses architecturales qui lient les deux rives. Les plus aventureux peuvent poursuivre l'excursion vers la vallée du Douro, où les vignobles en terrasses dessinent un paysage d'une beauté saisissante. Pour ceux qui préfèrent les hauteurs, Porto réserve d'autres perspectives : la tour des Clercs, perchée à 76 mètres, offre une vue panoramique après une ascension de 225 marches. En fin de journée, le coucher de soleil depuis les jardins du Palácio de Cristal baigne la ville d'une lumière dorée.
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La librairie la plus connue de Porto
3. La Baule, une parenthèse bien-être entre mer et pinèdes
La destination : entre sa plage interminable, son atmosphère douce et ses innombrables activités, La Baule coche toutes les cases d'un week-end de mai famille réussi. Ici, pas besoin de choisir entre détente et aventure : les enfants ont les pieds dans le sable dès le matin, les parents trouvent leur équilibre entre balades iodées et haltes gourmandes, et tout le monde se retrouve en fin de journée pour observer le coucher de soleil sur la baie. Sa célèbre plage, l'une des plus longues d'Europe, offre un terrain de jeu naturel où se mêlent châteaux de sable, cerfs-volants et premières baignades.
À quelques kilomètres, les marais salants de Guérande éveillent la curiosité, les forêts alentour offrent des sentiers accessibles aux jeunes explorateurs et les événements sportifs ponctuent l'année de moments festifs à partager en famille.
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© Hôtel Barrière L’Hermitage La Baule
L'hôtel : Barrière L'Hermitage La Baule
L’Hôtel Barrière L'Hermitage La Baule, star incontestée du groupe Barrière, s’impose fièrement avec son emplacement « les pieds dans l’eau » et son charme familiale. Depuis son ouverture en 1926, il n'a cessé d'accueillir des générations de vacanciers venus goûter à l'air marin. Avec sa rénovation récente, il parvient à conjuguer charme d'antan et confort moderne, tout en restant un véritable cocon pour les familles. Les 200 chambres et suites, avec vue sur l'océan ou sur les pins parasols, jouent sur l’élégance minimaliste.
Hôtel Barrière L'Hermitage La Baule
Prix à partir de 350 euros la nuit
5 Esplanade Lucien Barrière, 44500 La Baule-Escoublac
Jusqu'à -25% avec le club yonderVoir les prix sur booking.com
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© Hôtel Barrière L’Hermitage La Baule
Les activités ?
Aventures en plein air : pour les familles en quête de sensations et de défis lors des ponts de mai, le Monkey Forest à Saint-Molf, à 15 minutes de La Baule, propose le plus grand parc d'accrobranche de Loire-Atlantique. Sur 6 hectares, 19 parcours sont accessibles dès 3 ans, offrant des moments d'aventure en toute sécurité. Le parc propose également d’autres activités comme le laser game en extérieur, un baby-foot humain ou encore une grande piste de kart à pédales.
Embarquez sur un ancien sardinier : on file au port de La Turballe, pour monter à bord du « Au Gré des Vents », labellisé Bateau d'Intérêt Patrimonial. Cette visite authentique permet de découvrir la vie des pêcheurs d'autrefois et d'explorer les techniques de pêche traditionnelles. Les enfants seront fascinés par les histoires maritimes et la découverte du bateau (Port de La Turballe).
Découvertes culturelles : plongez en famille dans l'histoire de Guérande, cité médiévale fortifiée aux remparts préservés et aux ruelles chargées de légendes. Conduits par des guides passionnés, petits et grands découvrent les secrets de cette ville chérie des ducs de Bretagne, qui dominent fièrement les marais salants et s'ouvrent sur le Parc naturel régional de Brière. Admirée par Flaubert et Balzac, Guérande, reconnue depuis 2004 par le label des 150 Villes et Pays d'Art et d'Histoire, offre un véritable voyage dans le temps.
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La plateaux de fruit de mer de La Baule
4. Le Touquet, un air de liberté iodée pour un week-end de mai
La destination : Le Touquet-Paris-Plage est une station balnéaire que l'on parcourt volontiers à vélo, le vent dans les cheveux, avec l'envie de ralentir. Il y a ici quelque chose d'intemporel, un décor qui oscille entre élégance surannée et nature sauvage, entre les lignes anglo-normandes des villas centenaires et les dunes façonnées par le vent. La mer n'est jamais bien loin, horizon mouvant que l'on devine au détour d'une allée bordée de pins, au-delà des cabines de plage et des longues étendues de sable blond. Ville d'écrivains et d'esthètes, Le Touquet a ce don d'arrêter le temps. On y flâne entre marché couvert et boutiques d'antan, on s'y attarde sur une terrasse en observant les promeneurs, on s'y aventure au gré des sentiers forestiers où les troncs sculptent la lumière en mille fragments dorés. C'est un équilibre subtil entre l'air vif du large et la douceur des promenades en famille, entre la sophistication discrète et l'appel du grand air.
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Où partir en mai ? À l’Hôtel Barrière Le Westminster
L'hôtel : Hôtel Barrière Le Westminster
C'est au Touquet que Ian Fleming a imaginé son James Bond, et c'est au Westminster que Sean Connery et Roger Moore ont fait escale, le temps d'une pause iodée et de quelques mises au casino. Une atmosphère singulière flotte encore dans cet hôtel spa du Touquet Art Déco mythique. Depuis plus d'un siècle, Le Westminster s'impose comme une institution, un repère discret pour les voyageurs exigeants, amateurs de belles tables et de séjours placés sous le signe du bien-être. Les couloirs feutrés mènent à des chambres raffinées où la lumière de la Côte d'Opale se reflète sur des matériaux nobles.
Le spa Nuxe invite à la déconnexion avec ses soins sur mesure, ses hammams et ses vastes piscines où l'on prolonge le plaisir de l'instant. Le chef étoilé William Elliott compose une cuisine de saison, inspirée des produits du terroir et des arrivages de la mer toute proche, à la table du « Pavillon » depuis 17 ans. Si l'atmosphère feutrée du Westminster séduit les amateurs de raffinement, il sait aussi recevoir les familles. Ici, les enfants ne sont pas un détail mais une véritable considération. Le Studio by Petit VIP (de 4 à 12 ans) leur ouvre ses portes avec une programmation sur mesure : sculpture, photo, musique, bande dessinée ou le 7ème art … des ateliers découvertes adaptés à leur âge.
Hôtel Barrière Le Westminster
Prix à partir de 252 euros la nuit
Avenue du Verger - 62520 Le Touquet-Paris-Plage
Jusqu'à -25% avec le club yonderVoir les prix sur booking.com
Les activités ?
Parc aquatique en bord de mer : situé directement sur la plage, Aqualud est un parc aquatique qui promet des heures de divertissement pour toute la famille. Avec ses toboggans géants, ses jacuzzis, ses piscines à vagues et ses espaces dédiés aux plus petits, chacun y trouve son compte (62520 Le Touquet-Paris-Plage).
Balades à vélo en forêt : entouré de forêts de pins, de hêtres et de chênes, le Touquet offre un terrain de jeu naturel pour les amateurs de plein air. Plusieurs kilomètres de pistes cyclables serpentent à travers ces espaces verts, permettant des balades à vélo en toute sécurité. Pour une expérience originale, des excursions en segway sont également proposées.
5. Minorque, un parfum sauvage au cœur des Baléares
La destination : Minorque, la plus préservée des îles Baléares, échappe aux excès de ses voisines. Ici, pas de bétonnage à outrance ni de plages bondées. Juste une île qui respire au rythme des vents, entre falaises abruptes et criques aux eaux translucides, figée dans une lumière qui oscille entre le turquoise et l'ocre. On y marche lentement lors des ponts de mai, on y mange simplement, on y vit dehors, bercé par l'odeur des pins et le bruit des vagues. Son littoral, ourlé de calanques secrètes, invite autant à la contemplation qu'à l'exploration. Les sentiers du Camí de Cavalls, ce vieux chemin côtier qui encercle l'île, offrent des panoramas à couper le souffle, tandis que les fonds marins dévoilent une biodiversité intacte, accessible aux plongeurs aguerris comme aux novices munis d'un simple masque. Plus loin, l'intérieur des terres révèle une autre facette de Minorque : collines vallonnées, murets de pierre sèche et villages blanchis à la chaux, où le temps semble suspendu.
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Ciutadella
L'hôtel : La Villa Le Blanc, a Gran Meliá Hotel
Minorque a l'art de faire disparaître le superflu, de ne garder que l'essentiel. Villa Le Blanc, posée entre Mahón et Ciutadella, épouse cette philosophie. Construit dans le respect de son environnement, l’hôtel s'efface presque dans le paysage, avec ses arches discrètes, son architecture minimaliste et ses murs blanchis à la chaux qui captent la lumière du jour. Derrière cette simplicité, tout est pensé pour s'accorder à l'île : climatisation alimentée par l'eau de mer, récupération des eaux pluviales, mobilier en bois clair et textiles naturels.
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Villa Le Blanc © Melia
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L'atmosphère est douce, apaisée, comme une maison d'été que l'on retrouve chaque année. Ici, le luxe se mesure à l'espace et au silence. Les 159 chambres et suites, s'ouvrent toutes sur un balcon ou une terrasse, certaines avec baignoire en extérieur, d'autres avec piscine privée. En fin de journée, le toit devient un poste d'observation privilégié sur le coucher du soleil. Au centre de l'hôtel, une longue piscine s'étire entre patio et jardins, où quelques chaises longues s'oublient face à la mer.
La Villa Le Blanc, a Gran Meliá Hotel
Prix à partir de 274 euros la nuit
Urbanització Santo Tomàs Playa, H2, 07749 Sant Tomàs, Illes Balears
Jusqu'à -25% sur cet hôtel avec le club yonderVoir les prix sur booking.com
Les activités ?
Explorer un sentier entre mer et terre : longtemps utilisé par les sentinelles pour surveiller les côtes, le Camí de Cavalls serpente sur 185 kilomètres autour de Minorque, offrant un accès privilégié aux criques les plus secrètes et aux paysages les plus sauvages de l'île. À pied, à vélo ou à cheval, il dévoile une succession de panoramas où s'alternent falaises sculptées par le vent, forêts de pins et plages oubliées du tourisme de masse.
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Es Moli de Foc © Pebblesdastraycat
Plonger dans les eaux claires de la réserve marine : sous la surface, Minorque cache un autre monde, un royaume où les bancs de poissons argentés frôlent les gorgones colorées et où les épaves reposent, figées dans le bleu profond. La réserve marine de l'île, classée et protégée, fait partie des plus belles zones de plongée des Baléares. Cala Macarella, Cala Morell ou la baie de Fornells sont des spots incontournables pour explorer ce sanctuaire sous-marin.
S'imprégner de l'histoire à Ciutadella : ancienne cité aristocratique, Ciutadella a gardé l'empreinte de son passé à travers ses palais seigneuriaux, ses ruelles pavées et son port, où les barques de pêche se balancent doucement au pied des remparts. Ici, on s'attarde en terrasse sous les arcades de la Plaça des Born, on flâne dans les échoppes artisanales à la recherche de ces célèbres sandales mineures, les avarcas, et on se perd dans les petites rues aux noms poétiques.
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Macarella © Pierre Gunther
6. Dinard, le charme anglais, la lumière bretonne
La destination : Dinard a cette manière bien à elle d'exister en dehors du temps, entre le faste d'hier et l'élégance discrète d'aujourd'hui. On y retrouve l'empreinte des Anglais qui, dès le XIXᵉ siècle, ont façonné son caractère, entre villas perchées sur les falaises et jardins suspendus sur l'Atlantique. L'air y est vif, l'eau souvent fraîche, mais c'est justement ce mélange de raffinement et de rudesse qui fait son charme quand on y part pour un week-end en mai.
Ici, on vient flâner sur la promenade du Clair de Lune, où la lumière change au rythme des marées, s'attarder sur une terrasse face aux bateaux amarrés, ou traverser la Rance pour observer la ville sous un autre angle. Dinard n'a pas cédé aux sirènes du tapageur balnéaire : elle cultive son allure, son atmosphère feutrée, son goût pour l'art – on y croise encore les ombres de Picasso et Cocteau, qui y avaient leurs habitudes. Mais elle sait aussi accueillir les familles qui cherchent autre chose qu'une station balnéaire standardisée. Les plages bordées de cabines bleu et blanc se prêtent aux jeux de sable et aux premières baignades, tandis que le sentier des Douaniers offre une balade accessible où l'on court sur les rochers et où l'on s'invente des histoires face à la mer.
L'hôtel : Le Grand Hôtel Barrière Dinard
Derrière ses façades d’un blanc immaculé, vestiges de la Belle Époque, Le Grand Hôtel Barrière de Dinard a vu défiler l'aristocratie anglaise venue respirer l'air marin et s'accorder quelques bains de mer. Rénové en 2019 sous la direction du décorateur Alexandre Danan, il a conservé son élégance balnéaire tout en réinventant ses espaces. L'intérieur joue avec la lumière et les tonalités douces, prolongeant l'atmosphère apaisante de la côte. Ici, le luxe se fait discret, dans le grain des matières, dans le soin apportant aux moindres détails, sans jamais écraser le paysage alentour.
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© Le Grand Hôtel Dinard
Les journées commencent au rythme des marées, les couples s'attardent en terrasse, un thé ou un cocktail au 333 Café, avant d'aller goûter aux plaisirs du casino voisin. Les familles, elles, trouvent ici un équilibre rare : les chambres spacieuses permettent de s'installer sans se marcher dessus, et l'hôtel propose un Kids’ Club qui laisse aux parents le loisir de s'offrir une échappée le temps d'un dîner ou d'un massage. Dinard, avec ses grandes plages et ses sentiers ombragés, est une destination qui se prête aux longues balades à vélo ou aux jeux dans le sable, et l'hôtel met à disposition tout le nécessaire pour que chacun, petit ou grand, profite pleinement de l'air du large.
Le Grand Hôtel Barrière Dinard
À partir de 365 euros la nuit
6 Avenue George V- 35800 Dinard
Jusqu'à -25% avec le club yonderVoir les prix sur booking.com
Les activités ?
Longer la côte sur le sentier des Douaniers : ce chemin côtier, tracé à flanc de falaise, serpente entre villas Belle Époque et criques secrètes, offrant une vue imprenable sur la baie de Saint-Malo. En famille, au gré des panoramas, les enfants s'arrêtent pour escalader quelques rochers ou observer les bateaux qui croisent au large. Une balade accessible, entre grand air et paysages à couper le souffle.
S'amuser à la grande plage de l'Écluse : avec ses cabines bleues et blanches alignées en bord de sable, la plage de l'Écluse est l'une des plus animées de Dinard. Pendant que les plus petits creusent des châteaux ou courent à la lisière des vagues, les amateurs de sensations peuvent s'essayer au stand-up paddle ou à la planche à voile.
Plonger dans l'histoire au marché couvert : une institution à Dinard, ouvert plusieurs fois par semaine, le marché est un condensé de saveurs bretonnes et de rencontres locales. On y vient en famille lors d’un week-end en mai pour remplir un panier de galettes fraîches, de caramel au beurre salé et d'huîtres à déguster face à la mer. Une immersion vivante dans l'art de vivre dinardais.
7. Budapest, la perle du Danube aux mille visages
La destination : Budapest à l'élégance des villes qui ont tout vécu. Elle porte ses siècles d'histoire sans jamais sombrer dans la nostalgie, oscillant entre faste impériale et énergie brute. D'un côté, Buda, ses collines, ses palais et ses ruelles pavées qui semblent suspendues dans le temps. De l'autre, Pest, nerveux et vibrante, où les façades austro-hongroises côtoient des bars ruinés, où les tramways jaunes filent le long du Danube, où l'on dîne tard, entre un verre de tokaji et une assiette de goulasch.
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Partir à Budapest pour les ponts du mois de mai © Victor Malyushev
L'air y est souvent chargé de vapeur, celle des bains thermaux où l'on s'attarde sous les fresques sécessionnistes du Gellért ou dans les bassins extérieurs des Széchenyi, le nez dans la brume et les joueurs d'échecs alignés sur les margelles. Plus loin, les halles centrales débordent de paprika, de saucissons fumés et de pains tressés dorés à souhait, pendant que l'île Marguerite, en plein cœur du Danube, offre une parenthèse verte aux Budapestois en quête de répit. On en repart avec l'envie d'y revenir, car ici, rien ne se livre totalement au premier regard.
L'hôtel : le Párisi Udvar in the Unbound Collection by Hyatt
Le Párisi Udvar est un fragment de Belle Époque préservé au cœur de la ville. L'ancien passage commerçant, devenu l'un des hôtels de Budapest les plus singuliers, impose sa silhouette dans le Ve arrondissement, entre néo-gothique, influences mauresques et touches orientales. Une architecture qui intrigue, un décor qui fascine. Sa façade sculptée, tout droit sortie du XIXᵉ siècle, se dresse avec la même majesté que les grands magasins parisiens ou Harrods à Londres. Passé les portes, c'est une autre dimension qui s'ouvre. Le hall, à lui seul, donne le ton : une nef spectaculaire de verre et de métal, des colonnes en mosaïque, une coupole qui capte la lumière.
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© Parisi Udvar
L'ascenseur, le premier installé à Budapest, a traversé les âges et continue de relier les étages comme un vestige de modernité d'autrefois. Rénové durant quatre ans, l'ensemble a retrouvé son éclat, son sol d'origine mis en lumière par des jeux de reflets subtils. Dans les couloirs, la céramique verte et les vitraux d'époque rappellent que chaque détail ici est un morceau d'histoire. Les 110 chambres, dont 20 suites, jouent la carte du contraste entre l'opulence et la retenue. Blanches immaculées, elles laissent la vedette aux matériaux : cuir travaillé des têtes de lit, marbre des salles de bains, mosaïques dorées, draps en coton égyptien. Au sommet, la suite présidentielle Paris étale ses 291 mètres carrés avec vue sur les toits, spa privé, parquet en chevrons et terrasse suspendue, le Danube en ligne de mire.
Párisi Udvar in the Unbound Collection by Hyatt
Prix à partir de 306 euros la nuit
Budapest, Petőfi Sándor u. 2-4, 1052 Hongrie
Jusqu'à -25% avec le club yonderVoir les prix sur booking.com
Les activités ?
S’abandonner dans les bains Széchenyi : installé dans un écrin néo-baroque, cet immense complexe thermal a été inauguré en 1913. À l’extérieur, l'eau des piscines frôle les 38°C alors que l'air pique la peau quand on part pour les ponts de mai. Si on observe bien, on peut apercevoir des joueurs d'échecs alignés dans les bassins dégageant des volutes de vapeur tout en réfléchissant à leur prochain coup. Une immersion au sens propre, entre thermalisme et spectacle social, dans l'un des plus grands complexes thermaux d’Europe (Budapest, Állatkerti krt. 9-11, 1146 ).
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Le bar mythique Szimpla Kert © Liam Mckay
Remonter le temps au château de Buda : perché sur sa colline, dominant le Danube et veillant sur la ville, le château de Buda est le témoin silencieux de l'histoire hongroise, celui qui a vu défiler rois, empereurs, invasions et révolutions. On y accède par le funiculaire, une ascension brève mais spectaculaire. La vue sur Pest y est imprenable, les coupoles du Parlement et les ponts du Danube se découpent comme une fresque vivante. À l'intérieur, si les appartements royaux dévoilent une partie du faste d'antan, c'est surtout la Galerie Nationale qui retient l'attention.
De l'art médiéval hongrois aux expositions contemporaines, elle offre un regard saisissant sur l'identité culturelle du pays. (Budapest, place Kapistrán 1, 1014). Plonger dans la nuit bouillonnante des « ruin bars » : Budapest à fait de ses cicatrices un art de vivre. Là où d'autres auraient rasé, elle a investi, transformant ses immeubles en lieux de partage à l'âme brute et vibrante. Le Szimpla Kert, pionnier du genre, est un joyeux chaos : un bric-à-brac de meubles chinés, de lumières tamisées et de fresques anarchiques, où se croisent étudiants, artistes et voyageurs attablés autour d'un verre de pálinka ou déambulant au « marché des fermiers ». (Budapest, Kazinczy u. 14, 1075).
8. Marbella, au-delà de la jet-set, l'âme andalouse
La destination : Marbella a deux visages, et c'est sans doute ce qui la rend fascinante. D'un côté, la ville vit au rythme des yachts alignés à Puerto Banús, des clubs de plage où le champagne coule à flot et des boutiques où l'on ne regarde pas les étiquettes. Un décor de carte postale dorée, entre palmiers et voitures rutilantes. Mais l'autre Marbella, celle qui se cache derrière les façades clinquantes, est bien plus captivante. Son casco antiguo, cœur historique aux ruelles pavées, déroule un labyrinthe de maisons blanchies à la chaux, de patios fleuris et de lieux ombragées.
La Plaza de los Naranjos, avec ses orangers et ses terrasses où l'on s'attarde autour d'un café, rappelle que Marbella fut d'abord un village andalou avant de devenir un terrain de jeu pour milliardaires. Plus loin, la Sierra Blanca offre un contraste saisissant : des sentiers escarpés où l'air devient plus frais, où le bleu de la mer laisse place aux nuances rocailleuses de la montagne. Entre luxe assumé et charme discret, Marbella jongle avec les contrastes et c'est précisément ce qui la rend inoubliable.
L'hôtel : Gran Meliá Don Pepe
Premier établissement de grand luxe à s'être installé sur la Costa del Sol, l'Hôtel Don Pepe surplombe la Méditerranée depuis 1964, face à la silhouette imposante de La Concha. Ici, les journées glissent entre piscines XXL, plages privées impeccablement entretenues et longues siestes sur les lits balinais disposés face à la mer. Le paseo marítimo, qui longe la côte, invite à une balade matinale où l'on croise joggeurs et promeneurs, tandis qu'au loin, Gibraltar se découpe à l'horizon. Dans les chambres, le blanc domine, contrastant avec le bleu éclatant de la mer qui s'invite à travers les baies vitrées. Les sols en travertin et les fauteuils en cuir blanc rappellent le style des grandes demeures de bord de mer, tandis que les terrasses en bois offrent un espace privilégié pour s'isoler et profiter du panorama.
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Instagram © Hoteldonpepegm
Dans les suites penthouse, les plus chanceux auront droit à un jacuzzi extérieur, un luxe qui prend toute sa dimension sous le ciel andalou. Côté table, l'hôtel de Marbella ne laisse rien au hasard. ERRE, dirigé par un maître grillardin, a mis le feu aux cuisines avec des morceaux de viande d'exception saisis sur un four à bois de chêne. Rib-eye, entrecôtes et Tomahawks défilent, mais la mer n'est jamais loin : dorades et encornets, grillés sur des braises d'olivier, viennent équilibrer l'expérience. Une table franche, généreuse, où chaque plat est conçu pour être partagé.
Gran Meliá Don Pepe
Prix à partir de 344 euros la nuit
Gran Meliá Don Pepe. C/ José Meliá, s/n. Marbella
Jusqu'à -25% avec le club yonderVoir les prix sur booking.com
Les activités ?
Explorer le domaine de Ronda et ses vignobles : à une heure de Marbella, Ronda, célèbre pour son pont suspendu et son passé taurin, abrite quelques-unes des meilleures bodegas de la région. On y découvre un autre visage de l'Andalousie, où la culture du vin se mêle à celle des paysages arides et sauvages. Les caves, souvent familiales, proposent des dégustations où le Tempranillo et le Syrah révèlent toute la richesse du terroir. Partir en mai en Andalousie n'aura jamais été aussi gourmand.
Vibrer au rythme du flamenco : dans certains quartiers, à l'écart des grandes avenues, les peñas flamencas perpétuent une tradition où la musique ne se joue pas pour le spectacle, mais pour l'émotion. Dans ces petits cercles fermés au charme brut, les guitares s'accordent, les palmas résonnent, et la voix du cantaor s'élève, profonde, viscérale.
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La petite ville de Ronda
Remonter le temps : avant d’être une station balnéaire, la ville était un bastion mauresque veillant sur la Méditerranée. Son château arabe, vestige du Xe siècle, en est l'un des derniers témoins. Les murailles encore visibles aujourd'hui, particulièrement bien conservées au sud et à l'est, encerclaient autrefois la médina, formant un rempart imposant avec la forteresse et la citadelle. Plus discrètes côté nord, elles laissent deviner l'ampleur du système défensif qui protège la ville. Ses murailles rappellent que Marbella fut longtemps une cité fortifiée sous domination musulmane, un carrefour d'échanges et d'influences. Flâner autour des remparts, c'est traverser mille ans d'histoire en quelques pas, observer les détails de la pierre utilisée par le temps et imaginer l'époque où les tours gardaient la ville. Une pause loin du tumulte, où l'on perçoit encore l'empreinte des civilisations qui ont façonné Marbella bien avant les palais et les marinas.
9. La Bastide de Marie dans le Luberon
La destination : entre ses villages perchés, ses falaises d’ocre et ses champs de lavande ondulant sous la brise, le Luberon incarne un art de vivre où la lumière sculpte les paysages et où chaque ruelle pavée murmure une histoire. Gordes et Roussillon affichent des façades éclatantes, Lourmarin distille une élégance bohème, tandis que les marchés colorés de Bonnieux et Ménerbes exhalent les senteurs d’un terroir généreux.
L'hôtel : la Bastide de Marie
Perdue entre vignes et lumière dorée, La Bastide de Marie se fond dans le paysage comme si elle avait toujours été là. Loin de l'agitation, elle offre une immersion dans un autre rythme, celui d'une Provence qui invite à ralentir. Les 23 hectares du domaine déroulent leurs rangs de vignes jusqu'à l'horizon, ponctués de cyprès et de lavandes, bercés par le chant des cigales et l'odeur du tilleul. À peine arrivé, l'esprit est happé par cette douceur où tout semble inviter à l'abandon. Ici, pas d'ostentation, mais une élégance discrète et assumée.
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La Bastide de Marie
Quatorze chambres et suites, réparties sur plusieurs niveaux, cultivant un esprit "maison de famille". Le mobilier chinois, les teintes naturelles et les étoffes soyeuses créent un décor sans artifices, en accord parfait avec le lieu. Dans la grande grange transformée en salon monumental, la cheminée de pierre semble attendre les soirées plus fraîches, tandis qu'à l'étage, la bibliothèque et les salons feutrés invitent à s'attarder, un livre à la main ou autour d'un verre de vin du domaine. Le bien-être, ici, prend des formes multiples. Deux piscines, creusées dans des bassins de pierre, se confondent avec la nature environnante, tandis que le bain face aux vignes semble suspendu entre ciel et terre. Les épicuriens prennent le temps d'une dégustation au caveau, découvrant les cuvées du domaine avant de prolonger l'expérience à table, où la cuisine célèbre les produits du terroir avec éclat. Et pour parfaire cette échappée, le spa Pure Altitude distille des soins et rituels inspirés des plantes de la région, ultime touche d'une adresse pensée comme une respiration.
La Bastide de Marie
Prix partir de 450 euros la nuit
64 chemin des Peirelles, 84560 Ménerbes
Jusqu'à -25% avec le club yonderVoir les prix sur booking.com
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La Bastide de Marie © David André
Les activités ? Se perdre dans les ocres du Colorado provençal : un paysage saisissant de falaises rougeoyantes, de dunes dorées et de sentiers serpentant entre les anciennes carrières d’ocre. Ce site naturel, aux airs de désert américain, dévoile des couleurs changeantes au fil de la journée, entre le rouge flamboyant et le jaune éclatant. Une randonnée au cœur de ces reliefs sculptés par le temps promet un dépaysement total lors d'un week-end pour les ponts de mai.
Flâner au marché de Lourmarin : chaque vendredi matin, ce marché provençal déploie ses étals gourmands sous l’ombre des platanes. Fromages de chèvre affinés, huiles d’olive dorées, pains croustillants et fruits gorgés de soleil s’entremêlent aux tissus en lin et aux poteries artisanales. Un concentré de saveurs et d’authenticité où l’on prend le temps d’échanger avec les producteurs.
Explorer l’abbaye de Sénanque : nichée au creux d’un vallon, cette abbaye cistercienne du XIIe siècle semble surgie d’un autre temps. À la belle saison, les champs de lavande qui l’entourent offrent un spectacle envoûtant, où se mêlent silence et parfum enivrant. Une visite guidée permet d’en apprendre davantage sur la vie monastique, entre sobriété et harmonie.
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Gordes
10. Lyon, l'élégance brute au goût de tradition
La destination : Lyon impose sa silhouette, entre Saône et Rhône, où les pentes de la Croix-Rousse côtoient les façades Renaissance du Vieux Lyon et les lignes plus austères des immeubles haussmanniens. Sous les pavés des traboules, dans le velours d'un fauteuil rouge de l'Opéra, sur les berges réinventées où les Lyonnais flânent au moindre rayon de soleil, chaque quartier joue sa propre cloison.
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© AdobeStock
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L'hôtel : La Villa Maïa
Perchée sur la colline de Fourvière, là où Lugdunum vit le jour, la Villa Maïa domine Lyon comme un belvédère hors du temps. Imaginée par Jean-Michel Wilmotte et Jacques Grange, sa silhouette contemporaine se cache derrière une façade sobre. Ici, le luxe se fait feutré, enveloppant, presque monacal. 29 chambres et 8 suites, conçues dans un esprit de confort absolu, déclinant des teintes douces, des matières nobles et une simplicité étudiée. Pas de domotique envahissante, mais une élégance pensée pour apaiser, loin du tumulte urbain.
Les salles de bains en marbre de Carrare, imposantes, contrastent avec l'atmosphère intimiste des chambres. L'expérience se prolonge en contrebas, au cœur d'un jardin suspendu, refuge verdoyant dessiné par Louis Benech, avant de s'ouvrir sur un espace bien-être inspiré des thermes antiques.
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© Camille Moirenc
Piscine en mosaïque, spa, hammam, sauna, jacuzzi : ici, tout invite à mettre sur pause. Le bar, quant à lui, joue les contrastes, mêlant colonnes néo-classiques et éclats pop art. À l'aube, lorsque la brume s'efface, le panorama sur Lyon se révèle dans toute sa splendeur : la place Bellecour surgit d'un océan de toits rouges, le Rhône et la Saône se rejoignent, et au loin, par temps clair, les Alpes dessinent une frontière lointaine.
À partir de 499 euros la nuit
8 Rue Pierre Marion - 69005 Lyon
Jusqu'à -25% avec le club yonderVoir les prix sur booking.com
Les activités ?
Se perdre dans le Vieux-Lyon : ce quartier classé, le plus vaste ensemble Renaissance après Venise, déploie ses façades sculptées, ses cours cachés et surtout ses traboules, ces passages secrets qui reposent les immeubles entre eux et que seuls les plus curieux prennent le temps de dénicher. L'une des plus impressionnantes, la longue traboule du 54 rue Saint-Jean, dévoile des voûtes et des escaliers en colimaçon dignes d'un décor de roman. Après avoir exploré ces chemins détournés, une pause s'impose sur l'esplanade de la cathédrale Saint-Jean, majestueuse avec sa façade gothique et son horloge astronomique.
Croquer dans la capitale de la gastronomie : on ne vient pas à Lyon sans en repartir avec quelques souvenirs culinaires gravés dans la mémoire. Dans les restaurants de Lyon, tout commence par une assiette généreuse dans un bouchon lyonnais avec des quenelles moelleuses, un tablier de sapeur et de la cervelle de canut. Pour explorer cette ville gourmande sous un autre angle, un food tour avec Praline et Rosette permet d'enchaîner dégustations et anecdotes sur l'histoire culinaire lyonnaise
Faire une pause verte au parc de la Tête d'Or : le poumon vert de la ville. Un écrin de 117 hectares où l'on oublie que l'on est en pleine ville. Idéal pour une pause entre deux visites, il offre des serres tropicales, un lac où voguent pédalos et barques, et même un zoo en accès libre, où girafes et zèbres semblent presque avoir adopté l'accent lyonnais.
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Partir pour les ponts de mai à Lyon © bastien-nvs
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En famille, entre amis ou en solitaire, on s'y installe sur un banc, on observe le ballet des joggeurs et des amoureux qui refont le monde au bord de l'eau, avant d'aller chercher une douceur chez Bernacho, l'institution du chocolat.