Notre top des meilleurs restaurants de Paris 16
1. Nouvelle branche : Bellefeuille
Le Saint James Paris, hôtel 5 étoiles confidentiel redécoré avec un goût exquis par Laura Gonzalez, abrite entre ses murs un restaurant splendide qu'on se conseille entre initiés qui ont déjà eu la chance de goûter à la cuisine de son nouveau chef. Après avoir fait ses preuves à l'Auberge Nicolas Flamel où il obtient une étoile en quelques mois, le chef Grégory Garimbay arrive en début d'année au Bellefeuille. Il remplace au piano Julien Dumas - parti vers de nouvelles aventures - et conserve d'emblée l'étoile rouge et l'étoile verte. Rejoint depuis peu par sa cheffe pâtissière Coline Doussin, le duo entend bien porter la maison aux trois clefs Michelin et son restaurant de Paris 16 encore plus haut.
Dans l'assiette ? Le trentenaire a mis en place un triptyque végétal, minéral et iodé des plus convaincants. Son entrée « signature » en est la confirmation : « Langoustine Caviar Kristal/Fleurs/Herbes », présenté en deux services, l'un dans un consommé chaud, l'autre à cru, dans une huile herbacée à partir des pinces de langoustines. Textures, températures, valorisation de la langoustine. Contemporain et percutant. Et le reste du menu du restaurant gastronomique de Paris est à l'avenant, jusqu'à la partition sucrée de Coline Doussin, qui clôt cette ode à la nature en beauté et en harmonie avec le salé.
Bon à savoir ? Le Bellefeuille est réservé aux membres en journée, mais ouvert au public le soir à partir de 19h. A partir du mois de mai, il est également possible de dîner à La Terrasse, dans les jardins du Saint James ou même de prendre un verre avec les tapas du chef. Florence Valencourt
C'est combien ? Menus : en 3 Services, 140 €. En 4 services, 170€. En 6 services, 210€.
Accords mets et vins sur demande. Menus servis pour l'ensemble de la table.
Bellefeuille
Saint James Paris
5, place du Chancelier Adenauer, 75116 Paris
01 44 05 81 81
saint-james-paris.com
2. L’institution : Le Pré Catelan
Enfant, il devait de devenir ébéniste. Bien lui a pris de renoncer au bois. Seul MOF triplement étoilé avec Paul Bocuse et figure phare du paysage culinaire français, Frédéric Anton pilote depuis 1997 cette adresse culte du bois de Boulogne devenu l'un des meilleurs restaurants gastronomiques de Paris. Sublimé par l’architecte Pierre-Yves Rochon, le pavillon napoléonien offre un décorum fastueux, en symbiose avec la verdure environnante. Un restaurant de Paris 16 fabuleux, à tester une fois dans sa vie.
Dans l’assiette ? Une cuisine d'auteur subtile sans être prétentieuse, brillante mais accessible. On touche ici au summum de la haute cuisine française, les plats sont des œuvres d’art où l’esthétique se dispute à l’émotion à l’instar de cet incroyable saumon fumé au bois de cerisier, ou ce pigeonneau au jus d’ortie, grandiose. Nouvelle recrue, le jeune chef Max Martin explore une pâtisserie brute et désucrée, on se souvient avec émotion de sa rhubarbe confite, sablé citron, glace vanille et opaline croustillante. Du grand art.
Bon à savoir ? La cuisine de Frédéric Anton se savoure également au Jules Verne, le restaurant étoilé de la tour Eiffel et à la péniche le Don-Juan II.
C’est combien ? Menu déjeuner 175 €, menu soir en treize plats 380 €.
Le Pré Catelan
Route de la Grande Cascade, Bois de Boulogne, Paris 16e
+33 1 44 14 41 14
leprecatelan.com
3. Métissé : Alan Geaam
Dans la galaxie Alan Geeam, focus sur la table étoilée de Paris 16. Une fois n’est pas coutume : le chef libanais fait une infidélité à son Marais d’adoption où il règne sur un empire : le bistrot Qasti, Sâj, dédié aux galettes libanaises, l’épicerie Doukane et Faurn, nouvelle adresse de pizzas levantines, pour s’exfiltrer du côté de la rue Lauriston. On y retrouve avec bonheur sa cuisine ensoleillée, mélange de gastronomie française et d’influences libanaises.
Dans l’assiette ? Black falafel à l'anguille fumée ; homard au barbecue et épices de soudjouk ; agneau de lait des Pyrénées, aubergine et cardamome fumée, la virtuosité du chef s’exprime à chaque bouchée, dans une profusion de saveurs parfaitement équilibrées.
Bon à savoir ? Mezzés, plats et desserts sont proposés en click and collect dans l’atelier du 3e arrondissement ou en livraison à domicile.
C’est combien ? Menu en trois et sept temps 88 € et 158 €
Alan Geaam
19 rue Lauriston, restaurant Paris 16e
+33 1 45 01 72 97
restaurant.alangeaam.fr
4. Dans son jus : Les Marches
Le saviez-vous ? L’un des derniers routiers de la capitale est ancré au cœur du 16e arrondissement. Planqué à un jet du Trocadéro, voici donc Les Marches, bistrot des familles flanqué de sa petite terrasse au calme. Pour une poignée d’euros, on s’y repaît de plats simples et généreux, dans une ambiance bonne franquette à mille lieues des soupers guindés.
Dans l’assiette ? Affichant fièrement sa « cuisine soignée tout au beurre », la carte déroule la kyrielle des petits plats irrésistibles faits maison : œufs pochés aux morilles ; poireaux mimosa ; pâté en croûte et pour suivre : filet de bœuf sauce béarnaise ; rognons à la dijonnaise ; tomates farcies.… Une dinette comme on les aime. Miam.
Bon à savoir ? Pas de chichi non plus côté vins avec une carte lisible et abordable, chinée sur les routes de France.
C’est combien ? Entrées à partir de 6 €, plats de 14 à 32 €. Le meilleur rapport qualité prix du quartier dans ce restaurant du 16e arrondissement de Paris.
Les Marches
5 rue de la Manutention, Paris 16e
+33 1 45 01 72 97
lesmarches-restaurant.com
5. L’étoilé chinois : le Shang Palace
Au sous-sol du palace parisien Shangri-La, ce temple de la gastronomie chinoise propose une cuisine authentique, étoilée depuis plus de dix ans. Le chef hongkongais Samuel Lee orchestre ce voyage culinaire de haute volée dans un décor feutré : paravents en laque, estampes, colonnes sculptées… le tout bercé par le son de la cithare live. Dépaysement garanti.
Dans l’assiette ? Opulente, la carte met à l’honneur près de 70 spécialités de la région de Canton. Pas de nems donc mais de divins dim sum, des soupes traditionnelles, des fruits de mer, légumes sautés au wok ou croustillants… Seule exception : le canard laqué pékinois en deux services, dégusté dans une crêpe de riz. Autre star du menu : le poulet du mendiant cuit de longues heures dans une croute d’argile (à commander 48 heures avant).
Bon à savoir ? En plus de la salle principale, le restaurant de Paris 16 dispose de trois salons privés baptisés du nom des dynasties : Tang, Ming et Qing, pouvant accueillir de 12 à 24 personnes.
C’est combien ? Menu Découverte 78 €, menu Émeraude 178 €
Shang Palace
Shangri-La 10, avenue d’Iéna Paris 16e
+33 1 53 67 19 92
shangri-la.com
6. Bistrot : Attabler
Après le succès de son restaurant gastronomique GEMELLUS, le chef Maxime Le Meur et son frère jumeau Clément lancent Attabler, une nouvelle adresse dédiée à l’art de vivre à la française. Ouvert en novembre 2023, Attabler est un véritable bistrot de quartier, où Sébastien Perrier, sommelier et ami du chef, prend le rôle de chef d’orchestre.
Dans l'assiette ? Ensemble, ils ont conçu un espace d'une cinquantaine de couverts où l’on savoure des plats français traditionnels comme des poireaux fondants, une terrine de canard, une délicieuse saucisse au couteau, une blanquette de veau, un confit de canard ou encore un suprême de volaille, le tout réalisé avec des produits de qualité.
Bon à savoir ? Dans le 16ᵉ arrondissement, au 148 rue de la Pompe, Attabler offre une expérience bistrotière conviviale dans un cadre qui fleure bon la nostalgie : faïences vintage, serviettes Vichy, petites tables en bois et casseroles en cuivre. Lors de notre passage, on a aimé la tourtière landaise et sa glace vanille arrosées d'Armagnac, spécialité du sud-ouest rarement croisée dans la capitale. Une cuisine simple mais raffinée, un choix de vins pointus, et un service chaleureux pour se sentir comme chez soi. Pierre Gautrand
Attabler
148 Rue de la Pompe, Paris 16
instagram.com
7. Végétal : Forest
Après Tortuga et Créatures sur le rooftop des Galeries Lafayette et Chez Oim à Pigalle, le jeune prodige Julien Sebbag investit le Musée d’Art Moderne, sous la houlette du Moma Group de Benjamin Patou. Le cadre : un refuge urbain au style brutaliste (béton, mur végétal) avec belle vue sur la Seine. L’autodidacte y exprime sa cuisine méditerranéenne portée sur le végétal, avec un sourcing vertueux et ultra soigné.
Dans l’assiette ? Les plats délicieux et hauts en couleur qui font l’ADN de ce chef disruptif : shawarma au lieu jaune de ligne grillé, chou rave, cerfeuil, sauce cajou et gingembre ; tartare de thon rouge, kiwi, menthe, échalotes, noisettes torréfiées et zaatar… Mention spéciale pour le « crash kebab » au bœuf grillé, aubergine, thina crue, tomates cerises, estragon, pignons et oignons rouges. Un festin à en lécher l’assiette.
Bon à savoir ? À la DA et programmation musicale une pointure, le DJ et producteur Dorion Fiszel connu pour ses Je t’aime party au Rouge Pigalle.
C’est combien ? À partir de 15 € le plat.
Forest
Musée d'Art Moderne de Paris
11 avenue du Président Wilson Paris 16e
+33 1 84 25 12 22
restaurants-forest.com