Au sein de l’hôtel Hyatt Paris Madeleine, Le Café M réunit le meilleur des deux mondes : le décor feutré et enveloppant d’un hôtel 5 étoiles emblématique du boulevard Malesherbes et une cuisine de chef décomplexée et pleine de caractère.Passé le hall luxueux (admirez la sculpture de panthère noire et les bouquets de fleurs), on prend place dans la salle aux tons beige et noir. C’est chic et confortable. De larges baies vitrées permettent de suivre le spectacle incessant des passants sur le boulevard, tout en étant confortablement installé dans des fauteuils de velours et banquettes. Vient ensuite la prise de commande, avec l'élégance et l'attention que l'on attend d'une telle maison. 

Ce jour-là, pour nous : une terrine froide de foie gras et de cochon, accompagnée d'un délicat condiment à la prune. Puis, en plat principal : des ravioles garnies de brousse de brebis et butternut, agrémentées de marrons rôtis et d'une émulsion onctueuse de châtaigne. Des plats un brin canaille et terriblement réconfortants, qui s'amusent avec les textures et les saveurs de saison, tout en s'accordant parfaitement avec l'ambiance chaleureuse. Il faut dire que le chef Julien Rousseau (qui a fait ses armes auprès de Fréderic Anton, Guy Savoy et Mathieu Pacaud, avant de rejoindre la brigade de l’étoilé Jean-François Rouquette au Park Hyatt Paris Vendôme) y apporte sa touche personnelle et élève les classiques bistrotiers vers de nouveaux horizons. La carte change toutes les semaines en fonction du marché et de l’inspiration du chef, avec toujours une terrine, une viande rouge, un œuf mollet, un poisson et plat végétarien. Libre au chef d’en proposer d’infinies variations. Et il ne s’en prive pas, agrémentant ça-et-là ses créations d’ingrédients plus nobles : truffe, pleurotes, foie gras… Mention spéciale pour la sélection de desserts classiques et bien maîtrisés : clafoutis aux mirabelles, baba au rhum, tiramisu… et bien sûr la crème brûlée, dont on ne se lasse jamais. De la belle ouvrage.