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Alicia DoreyAlicia Dorey, Le jeudi 29 août 2019

72 heures à Arles : les meilleures adresses de la capitale artistique du Sud

Vie culturelle intense (dont les Rencontres de la photographie sont un moment culminant), scène gastronomique bouillonnante et offre hôtelière sexy, les bonnes raisons de (re)découvrir Arles, l'ancienne cité romaine devenue destination arty, ne manquent pas. On vous dévoile notre sélection de bonnes adresses sur place.
  • Une façade colorée à Arles, cité aux influences multiples (gallo-romaines, provençales, camarguaises...) © romas_ph
    Une façade colorée à Arles, cité aux influences multiples (gallo-romaines, provençales, camarguaises...) © romas_ph
  • L'Épicerie du Cloître est l'une des adresses les plus agréables pour déjeuner ou dîner en terrasse © DR
    L'Épicerie du Cloître est l'une des adresses les plus agréables pour déjeuner ou dîner en terrasse © DR
  • L'architecture de Luma Arles a été conçue par Frank Gehry. Le projet devrait être achevé en 2020 © DR
    L'architecture de Luma Arles a été conçue par Frank Gehry. Le projet devrait être achevé en 2020 © DR
À la Chassagnette, potager étoilé, le comble du raffinement consiste à choisir la date de sa venue en fonction du calendrier des récoltes.

Arlésienne : nom féminin désignant une personne dont on parle beaucoup mais qui ne se montre jamais. Si l’on doit cette définition à la nouvelle éponyme d’Alphonse Daudet, elle pourrait très bien s’appliquer à cette ville si particulière ne se dévoilant que par petites touches, et seulement à ceux qui prendront le temps d’en explorer les moindres ruelles… Car derrière ses façades ocres et végétales, cette odeur de jasmin qui rappellerait presque certaines cités du Proche-Orient, Arles a beaucoup plus à offrir qu’un simple décor de carte postale.

Épicentre de la photographie mondiale chaque été à l'occasion des Rencontres d'Arles, siège de plusieurs maisons d’édition ou de disques (Actes Sud, Picquier, Harmonia Mundi…), la ville a également de nombreux atouts à faire valoir en matière d’hôtels et de gastronomie. La preuve avec notre carnet d'adresses à découvrir le temps d'un weekend prolongé...
 

JEUDI

15h – Faire son check-in au Collatéral, ancienne église transformée en refuge arty

Testé et approuvé par YONDER – Coup de cœur de la rédaction

Lorsque l’on pénètre dans le hall sombre et monumental de cette ancienne église reconvertie… en hôtel, on se sentirait presque touché par la grâce. Cette adresse encore assez confidentielle de la place Joseph Patrat attire une clientèle venue chercher le calme et la discrétion, tout en se laissant charmer par un certain sens de la désinvolture cultivé par ses deux propriétaires, Anne-Laurence et Philippe Schiepan.

Au premier niveau, un immense séjour baigné de lumière naturelle, au sol recouvert d’un tapis de yoga ressemblant à s’y méprendre à un bloc de béton. À l’étage, une bibliothèque richement dotée de livres d’art, catalogues d’expositions et autres éditions limitées d’ouvrage sur la mode ou le design. Intimiste jusque dans ses moindres recoins, l’inclassable bâtisse n’abrite que quatre chambres, avec chacune une identité propre, et un assemblage de matières brutes particulièrement réussi : béton, bois, verre, métal… Une ambiance arty de loft new-yorkais au beau milieu d’une ville de Provence. Après tout, pourquoi pas ?

 

La chambre à booker ? La chambre C, 55m2 en duplex : double porte d’entrée, magnifique (et très ancien) escalier de pierre, salle de bain avec baignoire en bois d’inspiration nippone, grand lit double, et larges fenêtres desquelles admirer la ville sans être vu…

Ce qui fait la différence ? Le petit-déjeuner sur le toit : café, thé vert ou noir, yaourt, fromage blanc, jus de fruit frais, salade de fruits, pains grillés, confiture maisons, miel, croquants aux amandes, muesli, œufs… Sans compter de petites pointes d’humour décoratif très appréciables, comme cet emballage de burger utilisé en guise de porte-savon.

PRATIQUE
4 chambres ; à partir de 210€ la nuit.
Adresse : 20 Place Joseph Patrat, Arles
Site Web officiel du Collatéral.

Bonus : retrouvez toutes les adresses recommandées dans notre sélection des meilleurs hôtels et maisons d'hôtes à Arles.
 

Où dormir à Arles ? Les adresses alternatives 

  • Hôtel Particulier : le 5-étoiles le plus apprécié des fins connnaisseurs. Murs clairs, matériaux nobles, objets chinés ou literie recouverte de lin, le luxe est aussi discret qu'omniprésent. Une sophistication appréciée des habitués de cette adresse évoquant davantage une maison décorée avec autant de goût qu'un hôtel. Parmi les atouts du lieu ? Sa piscine toute en longueur au milieu du jardin ou son spa niché sous les voûtes de pierre de la cave.

    4 Rue de la Monnaie, 13200 Arles (17 chambres et suites). À partir de 395€ la nuit.

 

  • Vaste Horizon : belle literie en coton Muji, objets chinés, meubles d’époque, luminaires diffusant une lumière douce et délicate ou couleurs sobres, le décor de cette ravissante maison d'hôtes révèle une grande finesse et un sens aigu du détail. On apprécie tout spéciallement la vue de la terrasse sur le petit jardin d’un ancien couvent du XVIe siècle.

    11 Rue Bibion, Arles (3 chambres et un appartement). À partir de 90€ la nuit.
  • Vaste Horizon, Arles © Jean Marquès
     

  • Hôtel Le Cloître : entre esprit provençal et touches contemporaines, chacune des 19 chambres de ce boutique-hôtel au style travaillé se distingue par une explosion de couleurs, de formes et de matières. Si les intérieurs, signés de la décoratrice India Mahdavi, sont pour beaucoup dans le succès du Cloître, les voyageurs comme les locaux, apprécient également sa table (L'Épicerie du Cloître, lire plus bas à ce sujet) dont la terrasse se situe à l'ombre d'un majestueux paulownia centenaire.

    16-22 Rue du Cloître, Arles (19 chambres et suites). A partir de 140€ la nuit.
  • Hôtel Le Cloître © Hervé Hôte

 

19h30 – Dîner dans un potager étoilé à la Chassagnette

Testé et approuvé par YONDER – Coup de cœur de la rédaction

Avant de s’attabler sous la tonnelle de vigne vierge de ce paradis potager récompensé d'une étoile par le Michelin et dirigé d’une main verte par le discret Armand Arnal depuis plus d’une décennie, il est indispensable de se ménager un peu de temps pour arpenter les petites lignes de terre qui délimitent chaque carré du jardin. Une visite ô combien instructive, dans la mesure où tout est ici rythmé par le cycle des récoltes. On ne trouvera donc à la carte « que » de subtiles déclinaisons de ce que la nature aura bien voulu offrir. Le comble du raffinement étant par conséquent de choisir la date de sa venue en fonction d’un calendrier extrêmement précis — dont on nous avoue cependant qu’il lui arrive d’être bousculé par les changements climatiques. S’ensuit une visite des cuisines, où règne un calme olympien — et une grande bienveillance, détail assez remarquable pour être souligné.

  • Le chef Armand Arnal dans un champ de tournesols à La Chassagnette © Pierre Gunther

 

Au programme des réjouissances végétales, pas moins de cinq menus : Dégustation en 7 plats, Découverte en 5, Terre/mer, Maître d’hôtel pour les grandes tablées, et enfin Végétal (uniquement au déjeuner). Ce jour-là, voluptueux velouté de maïs du jardin, tartare de daurade, joli pigeon en très bonne compagnie légumière, étonnante sauce « ciment » à base de sésame noir, barigoule de légumes qui ferait passer toutes les autres pour de vulgaires ratatouilles, courgettes finement coupées infusées à la verveine… Et une carte des vins à lire comme un roman de vacances : beaucoup de références en vins naturels — notamment de la région – mais aussi du Jura, d’Alsace et d’Italie, le tout à des prix très abordables pour une adresse de ce standing.

PRATIQUE
Menu à partir de 55€ au déjeuner, entre 85 et 125€ au dîner. Comptez entre 45€ pour les bouteilles d’entrée de gamme, pouvant grimper jusqu’à plusieurs centaines d’euros pour les crus d’exceptions.

Adresse : Mas de la Chassagnette, Chemin du Sambuc, Arles
Site Web officiel de La Chassagnette.

En savoir plus dans notre article consacré à La Chassagnette.

Au cœur des dix hectares de friche industrielle du Parc des Ateliers, une tour de verre aux accents futuristes signée Frank Gehry.

 

VENDREDI

11h – Amuser la galerie

Sans doute l'intense programmation culturelle explique-t-elle la densité de galeries au mètre carré que l’on trouve à Arles. Si l’on devait ne sélectionner qu’un panel représentatif de la richesse de sa production artistico-photographique, on ne saurait que trop vous conseiller de faire escale à la Galerie Huit (8 Rue de la Calade – Coup de cœur de la rédaction) située dans une splendide maison du XVIIsiècle et dirigée par l’étonnante galeriste et conservatrice Julia de Bierre.

Ne pas manquer Maison Close d’Hervé Hôte (dont le nom ne cache rien de sulfureux, quoique), très beau lieu dédié à la photographie contemporaine (Passage Robert Doisneau – Visitée par la rédaction), de découvrir la jeune création à la Galeries Voie Off (26 ter Rue Raspail – Visitée par la rédaction). Et si d’aventure l’art vous ouvrait l’appétit, octroyez-vous un déjeuner sur le pouce à la très sympathique galerie-café-cantine Monstre de la rue Tour de Fabre.

  • La Maison Close, Arles © DR


 

15h – Explorer le complexe futuriste Luma Arles

Visité par YONDER

Créée en 2004 en Suisse par Maja Hoffmann, la Fondation Luma a pris ses quartiers à l’année en 2013 investissant dix hectares de friche industrielle au Parc des Ateliers. Aujourd’hui transformé en tour de verre aux accents futuristes dont les plans sont signés Frank Gehry, Luma Arles fait partie des lieux incontournables à visiter lors tout séjour arlésien.

Chaque été, une partie de la programmation des Rencontres de la photogtaphie (lire notre aparté festival à la fin de l'article) y est exposée. Le bâtiment haut de 56 mètres devrait être définitivement terminé à l’horizon 2020, et abritera sur neuf niveaux des espaces d’exposition, un café-restaurant, un auditorium et deux bibliothèques, avec une volonté de présenter plusieurs projets artistiques multidisciplinaires tout au long de l’année.

  • La silhouette futuriste de Luma Arles © DR

 

PRATIQUE
Luma Arles
Ouvert tous les jours de 10h à 19h30.
Adresse : 45 Chemin des Minimes, Arles
Site Web officiel de Luma Arles.

 

18h – Prendre l'apéro sur la terrasse de l’Hôtel Voltaire

Testé et approuvé par YONDER

S'il a perdu son camarade Tamir Nahmias (ex Frenchie, Fulgurances et désormais chez lui chez Adar, passage des Panoramas), le chef Or Michaeli est, lui, toujours, derrière les fourneaux du restaurant de l’Hôtel Voltaire. Midi et soir, de belles assiettes levantines à partager histoire de patienter avant le dîner : labné maison, caviar d’aubergines, croquante laitue parsemée de graines et de ricotta… Pour un verre en terrasse à l’heure où la chaleur retombe (un peu), le lieu propose une carte courte mais efficace, mêlant vins naturels français et italiens.

Quelle table choisir ? En extérieur, de préférence à gauche pour éviter le bruit du bar voisin.

PRATIQUE
Assiettes à partir de 8€. Verre à partir de 5€.
Adresse : 1 Place Voltaire, Arles
Site Web officiel de l’Hôtel Voltaire.

 

21h30 – Goûter la cuisine créative du Chardon

Testé et approuvé par YONDER – Coup de cœur de la rédaction

Nichée dans une petite cour de l’étroite rue des Arènes, voilà une adresse qui ne désemplit jamais, et pour cause : son concept de résidence de chefs français et étrangers se succédant en cuisine tous les deux mois attire les foules. Ouvert en 2016 par le trio du Paris Pop-up, à qui l’on doit aussi la Mercerie à Marseille. À moins de revenir plusieurs fois dans un laps de temps relativement court, impossible donc de savoir à quelle sauce l'on va être mangé, le menu « Feed Me » proposé le soir à 39€ évoluant en quasi-permanence.

Avec toutefois quelques classiques, comme ce poulpe semblant être décliné à l’infini par chacun des chefs invités — avec notamment un assaisonnement mémorable à l’orange de l’Irlandais Gareth Eoin Storey — et toujours de délicieux légumes de saison. Ouvert sept jours sur sept durant la période estivale, pensez à réserver pour avoir une table.

 

Bon à savoir ? On trouve au Chardon l’une des plus audacieuses cartes des vins de la ville, composée par Thomas Hilbert, avec de nombreuses références de vins naturels.

Quelle table choisir ? La petite table de deux sur la gauche dans la cour centrale, et en cas de pluie (rarissime, mais on ne sait jamais), celle à côté de la fenêtre donnant sur la rue. 

PRATIQUE
Menu à 29€ le midi et 39€ le soir. Comptez entre 30 et 60€ pour le vin.
Adresse : 37 rue des Arènes, Arles
Site Web officiel du Chardon.

Chez Simone & Paulette, on commanderait presque l’intégralité de la carte tant les intitulés aux influences nipponnes sont alléchants.

 

SAMEDI

9h30 – Arpenter les allées d’un des plus beaux marchés de Provence

Chaque samedi, les boulevards des Lices, Georges Clemenceau et Émile Combes accueillent les étals de près de 450 producteurs de la région. On y trouve fruits et légumes, fromages, fleurs et épices, viandes et poissons, miel, huile d’olive, riz de Camargue, tellines mais aussi vêtements, chaussures, tissus, artisanat… Il est facile d’y passer plusieurs heures, avant de s’autoriser une petite pause à distance de la foule sur la petite terrasse du Grand-Hôtel Nord-Pinus — où Fernandel avait l’habitude de siroter son pastis.

 

13h – Déjeuner à la cool chez Simone & Paulette

Testé et approuvé par YONDER

Une cantine ouverte par Caroline et Numa, deux Arlésiens passionnés par leur ville, la cuisine de leurs aïeules et la manière d’accommoder les produits locaux le plus simplement du monde. Dans une salle aux murs blancs et carreaux bleus, tables en bois clair et chaises d’écoliers, on commanderait presque l’intégralité de la carte tant les intitulés aux influences nipponnes sont alléchants et les prix accesssibles : œufs mayo-garrigue pickles, cabillaud betteraves estragon, et pour les végétariens, nourrissante bolée de nouilles soba, aubergines, petits pois, Miso et bouillon froid de légumes.

Du côté de la carte des vins, une sélection très éclectique de vins naturels et en biodynamie (mais pas seulement). Un point de départ idéal pour explorer le reste de la ville.

PRATIQUE
Assiettes entre 4,50 et 14€.
Adresse : 21 rue du Pont, Arles
Site Web officiel de Simone & Paulette


15h – Visiter l'emblématique Fondation Van Gogh

Visité par YONDER – Coup de cœur de la rédaction

Situé dans l’ancien Hôtel Léautaud de Donines (XVe siècle), la Fondation Van Gogh fait office de médiathèque tout au long de l’année. Au-delà de toiles et dessins originaux du maître hollandais - qui vécut à Arles en 1888 et 1889 - on peut y admirer l’installation permanente de Raphaël Hefti intitulée « Maison violette bleue verte jaune orange rouge », épais plafond de verre réfléchissant la lumière arlésienne à toute heure de la journée.

Le conseil en plus ? Ne pas hésiter à grimper sur la terrasse du dernier étage pour admirer l’une des plus belles vues sur Arles, jusqu’à apercevoir l’abbaye de Montmajour par temps clair.

 

PRATIQUE
Fondation Vincent van Gogh Arles
Ouvert tous les jours de 10h à 18h15.
Adresse : 35 Rue du Dr Fanton, Arles
Site Web officiel de la Fondation Vincent van Gogh Arles

 

20h – Dîner à la bonne franquette au Gibolin

Visité et sélectionné par YONDER

Voilà une cave à bien manger dont le succès reste intact depuis son ouverture en 2008 par Brigitte Cazalas et Luc Desrousseaux. Adresse réflexe des épicuriens qui vivent ou transitent en Arles le temps d’une soirée souvent arrosée, la carte penche plutôt du côté généreux et carnassier : veau braisé aux légumes, côtelettes d’agneau aux pommes de terres cuites à la perfection, mais aussi indémodables tomates et courgettes farcies, croquants artichauts violets en barigoule… Du côté de la carte des vins, le niveau est également à la hauteur, avec une sélection de cuvées (naturelles) triées sur le volet. Il suffira simplement de vous laisser guider.

PRATIQUE
Menus de 28 à 35€.
Adresse : 13 rue des Porcelets
Réservation au +33(0)4 88 65 43 14

 

22h30 – Siroter un cocktail au bar de l’Arlatan

Testé et approuvé par YONDER

Le lieu est à lui seul une œuvre d’art. Une décoration aussi colorée qu’audacieuse signée Jorge Pardo, star cubaine de l’art contemporain. Il a offert un lifting mérité à base de mosaïques multicolores à l’un des hôtels les plus célèbres d'Arles. Il est indispensable d’avoir les yeux bien accrochés pour séjourner dans l’une des 30 chambres également décorées dans le même esprit.

Pour les autres, il suffira de s’y rendre pour siroter un (excellent) cocktail aux alentours de 23h, à l’heure où les premiers oiseaux de nuit commencent tout juste la soirée. Mention spéciale au Floraison, à base de vodka infusé au jasmin, skinos, citron vert, sirop orgeat, purée fraise et blanc d’œuf.

PRATIQUE
Cocktails entre 9 et 16€.
Adresse : 20 rue du Sauvage
Site Web officiel de L’Arlatan.

Aucun séjour à Arles ne saurait faire l’économie d’une balade le long du Rhône.

 

DIMANCHE

12h – Déjeuner sous les arbres à l’Épicerie du Cloître

Testé et approuvé par YONDER – Coup de cœur de la rédaction

En remontant la très pittoresque rue du Cloître, on trouve sur sa droite un paulownia centenaire surplombant une charmante petite terrasse en pente. Celle de l’Épicerie du Cloître, jolie table où officie un chef… mexicain, Joaquin Cardoso (Carlota à Mexico). Le mariage peut paraître insolite, et pourtant. Des légumes et produits de saison agrémentés de subtiles touches gentiment sud-américaines. Excellente crème d’artichaut à retrouver à la boutique de l’épicerie, pimpant ceviche de daurade et carottes, aubergines cuites aux feuilles de goyavier et farcies aux céréales, guacamole aux herbes relevé avec beaucoup de justesse… Et dans les verres, une jolie sélection de vins, tel ce rafraîchissant Melonix 2017 de Jo Landron.

 

PRATIQUE
Assiettes entre 12 et 16€. Verre à partir de 5€.
Adresse : 22 rue du Cloître, Arles
Site Web officiel de l’Épicerie du Cloître.

 

14h – S’assurer de ne pas repartir les mains vides

Si la perspective de devoir ramener un souvenir que vous regretterez à peine remonté dans le train vous effraie, soyez rassuré. La ville regorge de boutiques où vous éviterez les clichés provençaux pour mieux jeter votre dévolu sur la très belle vaisselle de la boutique Moustique (2 rue Jouvène –Visitée par YONDER) ; les délicates fragrances sudistes de la Parfumerie Arlésienne (26 rue de la Liberté –Visitée par YONDER) ; les succulents miels et odorantes bougies de cire française de la Maison Rucher ; ou encore quelques pépites design dénichées par la Marchande des 4 saisons (aka Anne Carpentier, qui tient également les rênes de la maison d'hôtes Vaste Horizon).

 

15h – S'en aller en déambulant le long du quai de la Roquette

Aucun séjour à Arles ne saurait faire l’économie d’une balade le long du Rhône. Facilement accessible à partir du centre-ville, le quai de la Roquette se longe sur plusieurs kilomètres, offrant un aperçu de tout ce que la ville a de plus pittoresque en matière d’architecture : maisons étroites aux toits surélevés, façades claires et volets bleus… Une belle manière de dire au revoir à la ville sur le chemin du retour.

Il n'est pas trop tard pour profiter de l'ambitieux programme des Rencontres d'Arles. Le festival de photographie célèbre cette année sa 50ème édition.

 

Chaque été, les Rencontres de la photographie d'Arles

Il n'est pas trop tard pour profiter de l'ambitieux programme des Rencontres d'Arles, festival de photographie de renommée mondiale, qui célèbre cette année sa 50ème édition.

Jusqu’à fin septembre, les façades intérieures des plus beaux lieux saints de la ville se parent d’immenses clichés de photographes mondialement reconnus pour leur sens de la subversion, créant parfois un effet de rupture surprenant.

En cette édition 2019, ne manquez pas la superbe exposition de Philippe Chancel à l’Église gothique des Frère Prêcheurs, les nuits « Evokativ » et inavouables de la tchèque Libuše Jarcovjáková exposées sur les murs de l’église Sainte-Anne, sans oublier de faire un crochet par l’abbaye bénédictine de Montmajour, fondée en 948 et située à quatre kilomètres au nord du centre historique , qui abrite cette année les œuvres de Daphné Bengoa et Leo Fabrizio sur l’architecture française en Algérie.
 

 

Parmi les autres incontournables, ne manquez pas La Movida, superbe témoignage de l’explosion de la contre-culture espagnole des années 1980, ainsi que les clichés mythiques des rues new-yorkaises d’Helen Levitt à l’Espace Van Gogh. Enfin, le dernier coup de cœur de cette édition 2019 nous emmène entre les murs d’un bâtiment volontairement laissé en semi-décrépitude : la Maison des Peintres située au 43 boulevard Émile Combes, qui abrite cette année l’une des plus belles expositions des Rencontres (pure coïncidence ?) : « Home Sweet Home ». Aux murs, des clichés couleurs d’intérieurs britanniques alternant entre kitsch assumé, misère et drames sociaux. Un aperçu passionnant de la société anglo-saxonne des années 1970 à 1990.
 

PRATIQUE
Expositions du 1er juillet au 22 septembre inclus.
Tous les jours de 10h à 19h30 ; dernière entrée 30 minutes avant la fermeture des portes.
Retrouvez en ligne tout le programme de l'édition 2019 des Rencontres de la photographie ;
Informations pratiques (tarifs, horaires détaillés, billetterie) à retrouver ici.

Y aller

De Paris Gare de Lyon : 2 TGV directs, à 11h41 et 17h41 et une vingtaine de trajets avec correspondance chaque jour (4h de trajet en moyenne) ;

De Lyon Part Dieu : 7 TER directs (toutes les 2 heures) et une douzaine trajets avec correspondance chaque jour (2h40 de trajet en moyenne) ;

De Marseille Saint-Charles : 20 TER directs et 10 trajets avec correspondance chaque jou (1h de trajet en moyenne). 

Où dormir

Maisons d’hôtes cachées dans des ruelle, monuments historiques reconvertis en boutique-hôtels luxueux, institutions mythiques ayant su traverser les époques, galeries d’art aux chambres cachées à l’étage, explorez notre sélection des plus beaux hôtels et maisons d'hôtes à Arles.