Les meilleurs déjeuners d’hôtel à Paris
1. Bonnie chez So/Paris
Le cadre ? Spot haut perché de la capitale, SO/Paris s’est amarré sur les quais de Seine en investissant - du 7e au 16e - les étages d’un immeuble des années 60, haut de plus de 50 m, dont le lifting a été réalisé chirurgicalement par l'architecte britannique David Chipperfield. Dimensions vertigineuses et vue unique sur la capitale, l’hôtel avec rooftop offre également l’un des meilleurs déjeuners d’hôtel de Paris, au sein de son restaurant Bonnie, également bar et club, qui se déploie aux 15e et 16e étages. On découvre une ambiance chaleureuse d’ex fan des sixties, décor d’exception imaginé par Jordane Arrivetz de l’agence Notoire, dont les immenses baies vitrées offrent un panorama unique où voir Paris, mais aussi où être vu. Brasserie chic à l’inspiration new-yorkaise, l’adresse joue la carte de la nostalgie vintage mais aussi de l’univers futuriste, avec notamment les œuvres miroirs d’Olafur Eliasson qui donne à voir la Seine à l’envers.
Le nom ? Acteur incontournable de l’hospitalité en France, disposant d’un portfolio exceptionnel des lieux les plus prestigieux où venir s’attabler ou s’encanailler, Paris Society a été ici appelé pour incarner la partie restauration de l’hôtel SO/Paris. Architecte de ces lieux où la gastronomie est aussi festive, Paris Society imagine ici un restaurant mais aussi un bar et un club ambiance Paris / New-York au rythme électro-disco rappelant les mythiques années club sixties et seventies.
L’assiette ? Esprit brasserie parisienne et twist new-yorkais : c’est la promesse de Bonnie qui enjambe l’Atlantique sans jet-lag. Ainsi, les escargots de Bourgogne au beurre persillé et la salade César s’acoquinent avec un grilled cheese à la truffe ou des pastrami rolls, star des Delicatessen new-yorkais. Tout comme le foie gras de canard et le coquelet à l’américaine et sa sauce buffalo. Pour conclure cette ode transatlantique, on oscille entre cheesecake et chou glacé à la crème. Un déjeuner qui vaut toutes les escapades nord-américaines.
Hôtel SO/ Paris et restaurant, bar et club Bonnie
10 Rue Agrippa d’Aubigné, 75004 Paris
Déjeuner tous les jours 12h–14h30. Samedi et dimanche : 12h30-14h30.
2. Boubalé, déjeuner d’hôtel au Grand Mazarin
Le cadre ? Le Grand Mazarin, premier hôtel urbain de Maison Pariente (déjà aux commandes de l’hôtel Crillon-le-Brave en Provence ou de Lou Pinet à Saint-Tropez) s’est installé dans le Marais. Son restaurant bar, Boubalé évoque une tendresse yiddish prisée des grands-mères adressée à leur « petite poupée ». Un déjeuner d’hôtel à Paris dont la cuisine porte aux confins de l’Europe de l’Est ou dans les rues pavées de Jérusalem.
Le chef ? Le chef étoilé Asaf Granit a su éduquer les palais parisiens aux charmes de la cuisine levantine. Avec Boubalé, il opère un petit pas de côté pour regarder vers l’Est, dans des recettes hongroises, polonaises, russes ou autrichiennes.
L’assiette ? Un menu composé de spécialités ashkénazes, twistées avec une touche contemporaine. Ici, la soupe de « kneidelach », que les Américains appellent « matza balls », ces boulettes de farine de pain azyme, côtoie le homard. On découvre aussi le goulash à la joue de bœuf, servi ici avec ses gnocchi. Ou encore une betterave rôtie, fêta ou un gravlax à l’arak et aux pickles de moutarde pour lancer les hostilités.
Boubalé au Grand Mazarin
6, rue des Archives 75004 Paris
Déjeuner tous les jours de 12h à 14h
3. Golden Poppy à la Fantaisie
Le cadre ? Invité dans le 9ème arrondissement, l’architecte designer suédois Martin Brudnizki trouble les notions d’intérieur et d’extérieur au sein du nouvel hôtel La Fantaisie. L’adresse de l’animée rue Cadet attire pour son Café, ouvert sur la rue et son bar à cocktail sur le toit, mais surtout pour Golden Poppy.
L’assiette ? Des produits français locaux. Pas de viande. Une cuisine axée sur les légumes et les fruits de mer. Des fermentations réalisées sur place. Voilà en quelques lignes la philosophie d’un déjeuner d’hôtel à Paris où se régaler d’un leche de tigre servi avec de l'anchois, tacos aux ormeaux, brocolettis grillés, sauce garum, pesto de sésame noir à partager.
Golden Poppy à La Fantaisie
24 Rue Cadet, 75009 Paris, France
Déjeuner : 12h00 à 14h00
4. Hanabi à l’hôtel Hana
Le cadre ? Et de 8. Avec Hana, Nicolas Saltiel, fondateur du groupe indépendant Adresses Hôtels signe dans le quartier de l’Opéra sa 8ème adresse. Hanabi invite à une pause feutrée et élégante, dans un décor, imaginé par Laura Gonzalez, qui mêle avec subtilité des inspirations Belle Époque et la philosophie wabi-sabi.
La cheffe ? Ici, c’est Shirley Garrier qui opère le déjeuner d’hôtel. Celle qui est, avec son comparse Mathieu Zouhairi, derrière The Social Food, studio de création consacré à l’art culinaire. Elle signe ici un mix d’influences préparé avec minutie depuis la cuisine ouverte, comme une porte ouverte vers l’Est.
L’assiette ? A mi-chemin entre la carte de bistrot parisien et la grande table tokyoïte, la cuisine d’Hanabi est avant tout une expérience culinaire forte en goûts et en textures. Œuf mayonnaise au sésame blanc et furikake Hanabi, tartare de bœuf à la pomme nashi… La fusion se poursuit jusqu’aux desserts, avec notamment le gâteau basque au matcha ou encore le fromage brillat-savarin au yuzu.
Hanabi à l’Hôtel Hana
17 rue du Quatre Septembre, 75002 Paris
Du mardi au samedi de 12h à 14h30
5. Bloom Garden, déjeuner à l’hôtel Bloom House
Le cadre ? A mi-chemin entre Gare du Nord et Gare de l’Est, Bloom House invite à une échappée en plein Paris avec son décor aux inspirations ethniques, des tapis berbères aux papiers peints en passant par les choix de céramiques. Côté restauration, c’est au Bloom Garden que l’on s’installe dans un espace ouvert sur le lobby, qui offre aussi une version jardin intérieur avec bassin en zellige dès l’arrivée des beaux jours.
Le chef ? Aux commandes ? Olivier Streiff, dont le nom vous rappelle peut-être la sixième saison de Top Chef, qui offre ici une cuisine aux accents méditerranéens qui se fond à merveille dans le décor. Créatif et audacieux, il incarne au Bloom Garden, la volonté d’une cuisine en circuit court.
L’assiette ? Dès le déjeuner, on retrouve une carte courte, efficace et bien sûr de saison. Œuf mayo, raifort et poutargue en entrée, linguine alle vongole, et une tartelette du moment en dessert.
Bloom Garden à l’Hôtel Bloom House
23 rue du Château Landon, 75010, Paris
Lundi au vendredi, de 12h à 14h