Dans les petites ruelles tranquilles dans le quartier de Roppongi se cache un trésor nommé Kanda. Fondé en 2004 par le chef Hiroyuki Kanda qui a passé cinq ans de sa vie à perfectionner sa cuisine à Paris avant de travailler pendant 13 ans dans un établissement gastronomique japonais.

Désormais il est aux commandes de sa propre adresse, minuscule restaurant de gastronomie japonaise contemporaine, installé au rez-de-chaussée d’un banal immeuble résidentiel de Roppongi. On retrouve ici toutes les caractéristiques de certaines des meilleures tables japonaises : une entrée si discrète qu’elle en devient quasiment impossible à trouver, un intérieur typiquement japonais – comptoir de 10 couverts et une salle privative minimaliste pour 8 personnes – et évidemment ni carte, ni menu. Kanda en personne vient voir chacun des convives pour prendre en compte leurs attentes (goûts, allergies, budget) et sert ensuite un menu de 8 à 12 plats, unique pour chacun. Le luxe absolu.

Réservation impérative, de préférence un moment à l’avance pour avoir une chance de trouver une place. D’autant qu’avec ses 3 étoiles au Michelin, le restaurant attire une foule internationale de gourmets, au grand dam des locaux peu ravis de de devoir partageur leur« pépite » avec le reste du monde.