Nuit d’exception au Plaza Athénée, le mythique palace de l’avenue Montaigne

Le pitch

Faut-il réellement présenter le Plaza Athénée, le légendaire palace de l’avenue Montaigne, un établissement qui comme le Ritz jouit d’une notoriété mondiale, bien au-delà de ses seuls hôtes ou des amateurs de beaux hôtels ?

Probablement pas. Pourtant, on ne peut s’empêcher de faire un rapide rappel historique. Car après tout, c’est l’Histoire du lieu qui a contribué à faire du Plaza Athénée ce qu’il est aujourd’hui : une icône absolue.

Inauguré en avril 1913, au bas de l’avenue Montaigne le Plaza Athénée est de ces lieux qui incarnent à eux-seuls une certaine vision du luxe à la française mais également de l’Histoire de Paris. C’est au Plaza que se joue l’un des épisodes restés célèbres de la Première Guerre mondiale avec l’arrestation de l’espionne Mata-Hari. Et aux lendemains de la Seconde guerre mondiale, c’est encore au Plaza qu’aimait à se rendre Marlene Dietrich pour retrouver Jean Gabin dont elle était éperdument amoureuse. Et c’est évidemment au Plaza que Christian Dior, en voisin, venait présenter ses dernières collections dans les années 1960. Ce qui est d'ailleurs tout sauf un hasard. Si Christian Dior a installé ses bureaux et ateliers avenue Montaigne, c'est justement parce qu'il aimait tout particulièrement se rendre ici.

Fin 2013, quelques mois seulement après avoir fêté son centenaire, le palace qui a accueilli des clients aussi célèbres qu’Alfred Hitchcock, Frank Sinatra, Michael Jackson, Herbert von Karajan ou Mick Jagger fermait ses portes pour faire peau neuve. Quelques-mois plus tard, le Plaza Athénée rouvrait ses portes, plus beau et plus grand que jamais (de nouvelles suites ont été aménagées durant les travaux).

Et le plus important, il pouvait toujours compter surs ses équipes. Plus de 500 employés maintenus dans leurs postes, dont plus d’une une centaine ayant plus de vingt ans de maison. Et comme le souligne François Delahaye, le Directeur Général du palace, c’est aussi cette connaissance intime des clients fidèles « qui fait la différence avec la concurrence ».

En ce mois de décembre 2015, l’idée d’aller passer une nuit au Plaza Athénée était donc particulièrement excitante. Après tout, les occasions de s’endormir dans les plus mythiques hôtels du monde – qui plus est dans sa propre ville - ne sont pas si courantes.

La première impression

Habitant Paris, ce n’était évidemment pas la première fois que nous franchissions le seuil du palace aux stores rouges. Difficile donc de ressentir l’effet de découverte que ressentirait un voyageur venu d’ailleurs pour la première fois.

 

Et pourtant, le fait d’arriver une valise à la main semble changer notre vision des choses. À peine le temps de réaliser que les portiers s’occupent de nous, attrapant prestement nos valises, nous conduisant vers la réception. Tout s’enchaîne avec fluidité. Pour peu, on aurait à peine le temps de contempler le splendide lobby revu et corrigé par Bruno Moinard (célèbre architecte d’intérieur dont les bureaux sont installés… avenue Montaigne), tout en marbre et en rondeurs. Face à la réception, un grand sapin de Noël est installé. Le rouge, la couleur de l’hôtel, est omniprésent. La magie opère immédiatement.

Comment sont les chambres ?

Ou plutôt les suites. Car oui, nous avons eu le privilège de séjourner pour notre nuit au Plaza dans l’une des Suites Prestige de l’hôtel, la 215 pour être tout à fait précis. C’est évidemment la sensation d’espace qui commence par surprendre. Imaginez. 80 mètres carrés et plus de trois mètres de hauteur sous plafond, en plein Triangle d’or parisien. Des fenêtres immenses s’ouvrent dans deux directions, sur la discrète rue Clément Marot d’un côté, sur l’avenue Montaigne de l’autre. De notre suite, la Tour Eiffel semble toute proche. Encore une fois, la magie opère.

 

Mais évidemment ni la superficie ni la vue n’expliquent à elle-seule la splendeur des lieux. Ce qui rend cette suite - l’une des 54 que compte le palace - fabuleuse c’est aussi et surtout le raffinement extrême de sa décoration, inspirée des intérieurs parisiens les plus chics et parfait remis au goût du jour.

De l’entrée jusqu’à la salle de bain tout en marbre en passant par le très vaste salon et la grande chambre, on est saisis par le luxe des détails, les finitions impeccables, les œuvres d’art omniprésentes ou les éclairages parfaits. Pour les amoureux des beaux hôtels que nous sommes, on est au nirvana.

Et le reste de l’hôtel ?

S’il est très tentant de rester enfermés dans sa suite pour une soirée cocooning, il serait fort dommage de ne pas profiter de tout ce que l’hôtel a à offrir.

Sans faire la litanie des installations et services du palace, on retiendra tout de même quelques expériences phares proposées par le palace : goûter les pâtisseries de Christophe Michalak à la Galerie, se faire chouchouter au Dior Institut (où l’on pourra profiter de la douceur de plaids en baby alpaca Raf Simons, dans le lounge de relaxation, le comble du luxe), emmener ses enfants à l’éphémère patinoire de la Cour Jardin, dîner au Relais Plaza , la brasserie de luxe de l'hôtel, comme le faisaient jadis Marlene Dietrich et Jean Gabin, déguster la haute cuisine toute en « naturalité » imaginée par Alain Ducasse et mise en musique par Romain Meder. Ou finalement boire un verre au Bar du Plaza dont le décor imaginé par l’agence JOUIN MANKU fait toujours sensation.

Ce qu’il faut retenir

Suites exceptionnelles, luxe intemporel, service de classe mondiale, tables gastronomiques, spa ultra chic, plus que jamais le Plaza Athénée incarne à la perfection la légende des grands hôtels parisiens d'antan, avec juste ce qu'il faut de contemporanéit. Et peut se targuer, sans fausse modestie, d’être un « palace Haute Couture », fidèle à l’esprit de l’avenue Montaigne.

Que l’on soit de passage dans la capitale ou que l’on souhaite s’offrir une parenthèse enchantée en tant que Parisiens, l’expérience d’un séjour au Plaza Athénée surpassera les attentes des amateurs d’hôtels de luxe les plus chevronnés.

Ce qui fait la différence

C’est l’âme des lieux qui définit le Plaza et le rend unique, plus qu’une simple accumulation de luxe et d’équipements et services.

C’est où ?

Au 25 avenue Montaigne, dans le Triangle d’or parisien. Le QG de Dior et toutes les boutiques des maisons de luxe et créateurs sont à deux pas. Tout comme la Tour Eiffel, visibile d’une partie des chambres et suites de l’hôtel.

La chambre à booker ?

La 215, une Suite Prestige, qui se révèle être l’un des six nouveaux appartements dévoilés après la rénovation de 2014. Elle est située dans l’hôtel particulier du 29 avenue Montaigne, qui abrite au rez-de-chaussée le joaillier Harry Winston. La promesse d’un séjour inoubliable.

Pour qui ?

Pour les amateurs de grands hôtels, de palaces et d’adresses au luxe intemporel. Mais aussi pour tous ceux qui souhaitent vivre une expérience parisienne magique et hors du temps, y compris pour les Parisiens eux-mêmes.

Combien ça coûte ?

À partir de 950€ la nuit pour une Chambre Supérieure, 1 200€ la nuit pour une Junior Suite et 4 200€ pour une Suite Prestige comme la 215. Le prix de l’exception.
 

10 choses que l’on a aimées Plaza Athénée

• Le luxe intemporel et l’âme de ce palace emblématique, qui a fêté en 2013 ses cent ans d’existence.
• Le raffinement absolu de notre suite, summum de la sophistication parisienne.
• L’effervescence de l’hôtel : à toute heure du jour, le palace est en permanence animé, vivant, bouillonnant. Une véritable bulle de vie avec ses codes et son propre rythme.
• Les vues sur l’avenue Montaigne… et la Tour Eiffel !
• Le service de classe mondiale : rarement dans un hôtel urbain on a eu la sensation d’être aussi écoutés et choyés
• Le splendide Dior Institut : même si vous ne faites pas de soin, profitez du lounge de relaxation, un modèle dans le genre.
• L’exceptionnel petit-déjeuner américain, servi à la carte s’il vous plaît, dans le cadre ultra chic du restaurant gastronomique Alain Ducasse.
• La situation au cœur du Triangle d’or, idéale pour faire son shopping ou aller se balader sur les quais de Seine.
• Les décorations de Noël… et la patinoire : le supplément d’âme du palace pendant les fêtes.
• Les pâtisseries de Christophe Michalak, à goûter sans modération au tea time à la Galerie ou dans l’intimité de sa suite.