L'Hôtel Belle Plage, l'adresse design qui donne envie de retourner à Cannes
Le pitch | Le Belle Plage, dernier-né des hôtels cannois
Posé au bout de la Croisette, face aux plages du Midi, l'établissement hôtelier de Samy Marciano — déjà propriétaire de l’Hôtel Bachaumont et de l’Hôtel National des Arts et Métiers à Paris — est un belvédère face à la Méditerranée et un joyau architectural qui rompt avec tous les établissements de la Côte d’Azur. À mille lieux du luxe guindé des palaces historiques ou du bling de certains établissements cannois, cet écrin — et à dix minutes seulement du Palais des Festivals mais loin des radars touristiques — est un ravissant hôtel de bord de mer des années 1930, qui ressemble à s’y méprendre aux bâtiments Art déco de Miami. Trois ans de travaux auront été nécessaires pour métamorphoser cet immeuble qui a été intégralement désossé, jusqu’à la façade entièrement revampée. Derrière les palmiers du jardin Mistral, on aperçoit d’un côté les iles de Lérins, Sainte-Marguerite et Saint-Honorat et de l’autre, le massif de l’Esterel et ses roches rouges qui taquinent les eaux de la Grande Bleue.
Hôtel Belle Plage | Comment est l’hôtel ?
Derrière sa façade immaculée ondulante, ce paquebot d’une cinquantaine de chambres intégralement repensé par l’architecte d’intérieur et designer Raphaël Navot, avec la complicité du studio Faar Architecture, réinterprète avec maestria et beaucoup de poésie l’esprit de la French Riviera. Car comme le répète à l’envi Samy Marciano, le propriétaire des lieux, « Belle Plage n’est pas seulement un hôtel mais une destination et un lieu de vie élégant, chaleureux, convivial et festif ». Outre ses 50 chambres, l'établissement possède aussi un rooftop avec une vue panoramique sur la grande bleue, une villa XIXe dédiée au bien-être et aux soins holistiques, une boutique et une résidence hôtelière avec dix appartements dont un penthouse.
Enfin Belle Plage, c’est aussi un restaurant à Cannes festif emmené par la star de la scène gastronomique telavivienne, Eyal Shani — à la tête d’une quarantaine d’établissements dans le monde dont Miznon à Paris — dont la cuisine « de l’instinct et de l’instant » respire la Méditerranée. À partir des meilleurs produits de la région, il revisite les grands classiques de la cuisine provençale, d’Israël ou du Liban avec brio et générosité. À l’image du carpaccio de poulpe ou de bar à l’orange, des asperges cuites au feu de bois, des tagliatelles au pesto de coriandre, épinards et feuilles de brocolis ou des raviolis de potiron au beurre de sauge. Une ardoise gorgée de soleil, réinventée tous les jours au gré des arrivages du marché.
Hôtel Belle Plage | Comment sont les chambres ?
Tutoyant à la fois la Méditerranée et le quartier du Suquet, toutes les chambres de 20 à 110 mètres carrés — dotées d’un balcon — sont spacieuses, lumineuses et épurées sans être monacales ou glaciales. Et c’est bien là, le talent de Raphaël Navot qui sait comme nul autre conjuguer chic, modernité, sobriété et sensorialité. Imaginée comme un cocon organique et enveloppant, chacune d’elle est habillée de murs en plâtre ondoyant, de sols en béton blanc avec incrustation d’éclats de marbre qui réfléchissent la lumière, de luminaires en forme de galets ou de rochers et de meubles en chêne aux formes courbes — à l’instar des têtes de lit en cuir recyclé et paille aux allures de tapis volant. Des matériaux naturels et des lignes douces qui réinterprètent tout en finesse et en retenue l’esprit de la French Riviera et cassent les codes du luxe 5 étoiles.
Ce qui fait la différence ?
Inauguré à partir du mois de juin, le spa niché dans une villa fin XIXe, juste en face du bâtiment, sera incontestablement le plus grand espace de la ville dédié au bien-être. Sur 800 m2, il disposera de huit cabines ouvertes sur un jardin méditerranéen, d’un bassin de watsu et d’un restaurant « healthy » baptisé The Garden.
Autre atout et pas des moindres : Samy Marciano a confié la direction artistique de l’hôtel à Coralie Gauthier, ancienne du Silencio à Paris, qui a mis au point un programme culturel exclusif et inédit pour découvrir la région en compagnie d’écrivains, de comédiens ou d’artisans, le but étant de mettre en valeur les talents locaux. Au fil des mois, concerts classiques ou lyriques, projections de films en plein-air ou performances théâtrales devraient également se succéder. Car ici le propriétaire n’a qu’une ambition : fédérer les bonnes énergies et ériger l’art de vivre en philosophie !
C’est où ?
À 10 minutes à pied du Palais des Festivals et des Congrès, en allant en direction de la plage du Midi, face au square Mistral. Comptez 15 minutes à pied de la gare de Cannes et une demi-heure en taxi de l’aéroport de Nice.
La chambre à booker ?
La chambre 701 au 7e étage, d’une superficie de 30 m2, avec une magnifique vue sur un trio de palmiers et en toile de fond les iles de Lérins, Sainte-Marguerite et Saint-Honorat.
Ce qu’il faut retenir ?
La vue spectaculaire du rooftop au dernier étage qui plonge d’un côté sur le quartier historique du Suquet, et de l’autre sur la Grande Bleue et les rochers flamboyants du massif de l’Esterel. Un panorama à couper le souffle qui vous hypnotise et vous donne l’impression de flotter entre ciel et mer. « Ce sont les courbes du paysage, le mouvement et les tonalités des toits du Suquet qui ont été, ici, le fil rouge de mon inspiration dans une vision contemporaine », explique Raphaël Navot, en pointant les tables en marbre du restaurant et les murs terracotta, en écho aux tuiles du quartier.
5 choses que l’on a aimées à l’Hôtel Belle Plage
- La réception qui fait office de bar et de salon d’été, abolissant les frontières intérieur et extérieur ;
- La façade Art déco et la décoration intérieure imaginées par Raphaël Navot qui distillent un parfum de French Riviera ;
- La cuisine du chef israëlien Eyal Shani et les coloris terracotta du restaurant Bella ;
- Le rooftop au 8e étage pour se laisser happer par le panorama, avec l’impression d’être sur le pont d’un bateau ;
- Et bientôt, le spa niché dans une belle villa XIXᵉ avec une grotte de sel et un bassin watsu.