Le Bois des Chambres, nouvel hôtel du Domaine de Chaumont-sur-Loire
Le pitch | Le Bois des Chambres, un havre de tranquillité sur les bords de Loire
Le domaine de Chaumont-sur-Loire accueille plus de 500,000 visiteurs chaque année dans ses parcs, ses jardins et son château surplombant la Loire. Renommé pour son Festival international des Jardins qui fête ses 30 ans, il ne manquait plus qu’au domaine un hôtel permettant aux visiteurs de séjourner non loin des splendeurs des bords de Loire. C’est désormais chose faite, avec l’inauguration du Bois des Chambres, 4 étoiles situé à deux pas du château et on ne peut plus bucolique. Né du sauvetage d’un ancien corps de ferme appartenant au domaine historique, Le Bois des Chambres a été conçu en osmose avec l’ensemble du site, entre restauration des vielles fermes et nouvelles créations architecturales, clin d'œil aux œuvres toujours plus avant-gardistes du Festival des Jardins.
Le Bois des Chambres | Comment est l’hôtel ?
Le site de la Ferme Queneau, ancienne propriété du prince et de la princesse de Broglie, a été transformé par l’architecte Patrick Bouchain et son atelier Construire. À côté des bâtis réhabilités, les deux nouvelles constructions reprennent la forme des anciennes fermes et abritent les 39 chambres et alcôves ouvertes sur la campagne. Les extérieurs alternent entre cours, vergers, champs de fleurs et d’aromates où les anciennes fermes restaurées peuvent accueillir des événements et des séminaires. Le restaurant de l’hôtel, Le Grand Chaume, installé sur l’emplacement de l’ancienne maison d’habitation de la ferme, est blotti sous un chapiteau de roseaux, dont la terrasse donne sur l’étang des Saules. Aux commandes de la cuisine, on retrouve le chef Guillaume Foucault, ancien d’Alain Senderens au Lucas Carton et second de Pascal Barbot à l’Astrance. Après avoir obtenu une étoile rouge et une étoile verte au guide Michelin pour son restaurant Le Pertica, le chef, fan d'architecture et engagé vers une gastronomie durable, se lance dans une nouvelle aventure au Bois des Chambres.
Sous la charpente, le plafond bleu électrique se perd très haut et couvre l’espace telle une voûte céleste transpercée par des rangées de flèches blanches. Au milieu du restaurant, une rôtisserie trône dans le grand foyer et à l’arrière, le bar à café revêtu d’un rouge vif mène aux cuisines aménagées dans l’ancien pressoir. Les tables, en forme de toue (la barque à fond plat typique de la Loire) sont surmontées par des luminaires n’éclairant que les assiettes en porcelaine de Limoges de la maison Bernardaud. Le menu, lié à l’identité du terroir, emmène sur un chemin rythmé d’étincelles et de fleurs vivaces : on débute avec une tomate au chocolat blanc surmontée d’une galette glacée au basilic thaï, puis un melon au yuzu et gelée de gin. En plat, une truite confite, abricot au garum et jeunes pousses d’épinard succède à un quasi de veau rosé aux concombres poêlés, miso brun et sarrasin. En dessert, on déguste un surprenant chocolat-cannelle à la mousse coco au lait de foin.
Comment sont les chambres ?
Réparties entre les deux nouvelles constructions — Les Logis de la Loire et Les Logis du Loir — les 39 chambres possèdent des typologies particulières. Les chambres Au Jardin par exemple, au rez-de-chaussée, possèdent leur lit dans une cabane sur pilotis séparée du bâtiment, accessible en empruntant une petite allée à ciel ouvert protégée des regards par la végétation. Au rez-de-chaussée, elles se parent de couleurs denses telles que le rose, le jaune, le vert, le bronze ou encore le charbon.
À l’étage, le blanc révèle les hauteurs offertes par les plafonds cathédrales. Les lits de 2 x 2 mètres, aux édredons généreux, sont surmontés de grands rideaux attachés par des embrasses. Simplicité et authenticité sont les maîtres-mots qui ont guidé l’architecte d’intérieur Isabelle Allégret et la designer florale Clarisse Béraud lors de la conception des chambres, des écrins à l’agencement harmonieux, sublimés par des compositions florales accrochées au plafond.
Bon à savoir ?
Inutile de chercher un téléviseur qui viendrait rompre le silence dans les chambres. Elles en sont dépourvues. L’hôtel est également engagé dans une démarche éco-responsable stricte : réemploi des matériaux présents sur le site et isolation en paille compressée, chauffage biomasse, proscription de tout produit phytosanitaire, potager en permaculture et ruches, etc.
Ce qui fait la différence ?
Son expérience culturelle à 360° liée au Domaine de Chaumont-sur-Loire, entre patrimoine, jardins d'exception et programmation d’art contemporain. À la belle saison, le petit-déjeuner se prend sur la terrasse en bois d’où l’on aperçoit les mouvements de grenouilles, poules d’eau et carpes koï à la surface de l’étang alimenté par des noues. Bucolique à souhait.
C’est où ?
Au Domaine de Chaumont-sur-Loire, entre les villes de Blois et d’Amboise. La gare la plus proche (3 km) est celle d'Onzain - Chaumont-sur-Loire. Ter directs depuis Paris Austerlitz en 1h40/50 ou 2h avec changement à Tours-Saint-Pierre-des-Corps.
La chambre à booker ?
Une des chambres perchées tout en haut des logis de la Loire, qui incite à la lecture et à la sérénité.
Ce qu’il faut retenir
Pensé comme un lieu ouvert sur la nature, Le Bois des Chambres prend ses quartiers au milieu des fleurs et des vergers. Architecture contemporaine et tradition se télescopent au restaurant posé sur l’eau et l’hôtel concilie restauration du patrimoine, écologie et riche proposition culturelle.
Les 5 choses que l’on a aimées au Bois des Chambres
- Le restaurant de l’hôtel, Le Grand Chaume, orchestré par le chef Guillaume Foucault ;
- Sa terrasse bucolique au bord de l’étang ;
- Les lits de 2 x 2 mètres, dans lesquels on peut dormir dans n’importe quel sens ;
- Le centre d'art et de nature à proximité de l'hôtel ;
- La rénovation des anciens corps de ferme, à l’architecture proche de la nature.
Combien ça coûte ?
À partir de 180 € la nuit pour une chambre perchée en basse saison.
Le Bois des Chambres
39 clés à partir de 145 € la nuit
Domaine de Chaumont-sur-Loire
41150 Chaumont-sur-Loire
Site Web