Les 5 meilleures raisons de partir en République Dominicaine

Ôtez la danse et la musique aux Dominicains, et c’est une partie de leur âme que vous amputez. Elle résonne partout, crachant ses sons entraînant depuis chaque voiture, dans le plus petit magasin, rapprochant les couples le soir dans les car-wash, sur la plage en week-end. Vous vous demandez encore pourquoi visiter la République Dominicaine ?

• Une musique qui remonte à bien longtemps, en témoigne celle de la confrérie du Saint-Esprit des Congos, fondée il y a plus de 3 siècles. Le congo ? C’est ce tambour africain qui, accompagné de maracas et du palo — un autre tambour — rythme les différentes cérémonies de ce syncrétisme proche du vaudou et de la santería cubaine. Pour preuve de son importance la Confrérie de Villa Mella est inscrite sur la liste Unesco du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
   
• Décidément, l’Unesco est sensible à la musique locale : elle a consacré le merengue chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité. Cette danse née vers 1850, longtemps considérée comme campagnarde a été popularisée par… le dictateur Trujillo qui la déclare danse nationale officielle avant de gagner progressivement le continent américain.
   
• La bachata apparue au milieu du XX^e siècle plonge ses racines en Afrique et dans le boléro. Là encore synonyme de danse et musique populaire elle se distingue par son côté langoureux, voire sirupeux !  
   
• Quant au son, s’il a conquis le nord du pays à la fin du XIX^e siècle, il s’est glissé jusque dans la capitale : chaque dimanche soir, un groupe populaire se produit dans la ville coloniale.
   
• Danse et musique sont aussi indissociables des carnavals dominicains qui se déroulent tous les dimanches de février. L’origine du plus ancien, à La Vega remonte au XVI^e siècle. C’est aussi le plus réputé. Quant à celui de Saint-Domingue, il clôt les festivités d’un défilé grandiose la 1^ère semaine de mars. De Santiago à Monte Cristi, de Puerto Plata à Barahona à chaque ville ses personnages, rendant hommage aux esclaves ou aux Indiens Taïnos, parodiant le diable par des masques effrayants. A ne pas manquer si vous séjournez en République Dominicaine à cette saison !