Les 5 meilleures raisons de partir en République Dominicaine
Des fonds marins au plus haut sommet des Caraïbes, cap sur une nature aussi exubérante que protégée à travers quelques-uns des 29 parcs nationaux dispersés en République Dominicaine.
- Le plus grand des parcs nationaux dominicains n’est pas le plus facile d’accès. Réfugié au sud-ouest du pays, fonds marins inclus, le parc national de Jaragua appartient à la réserve de biosphère de l’Unesco et recèle des plages sauvages, la lagune Oviedo fréquentée par des centaines de flamants roses et de canards et des grottes autrefois habitées par les indiens Taïnos.
- Le parc national de Los Haitises est de loin le plus célèbre de République Dominicaine. Couvrant 208 km², c’est un monde aux étonnantes collines de pierre calcaire trouées de cavernes, aux mangroves hirsutes à traverser en bateau, une Amazonie lilliputienne parsemée de peintures taïnos et une réserve ornithologique où se côtoient pélicans et coticas, le perroquet dominicain, un des emblèmes du pays.
- Pour arpenter à pied ou à cheval le parc national Armando Bermúdez, direction la cordillère centrale, l’un des cinq massifs montagneux dominicains. Tout en savane, forêts et montagnes, il brandit avec fierté le plus haut pic des Caraïbes, le Pico Duarte, culminant à 3087 mètres. Pas besoin d’être un alpiniste chevronné pour atteindre le sommet, mais il faut compter deux jours de solide randonnée pour mériter le superbe panorama qui s’offre alors aux plus courageux.
- À lui seul, le Lago Enriquillo constitue une chouette excursion : ce lac, le plus vaste — 375 km2 et le plus profond des Caraïbes, situé à 40 mètres au-dessous de la mer — a pour particularité d’être trois fois plus salé que l’eau de mer. Des rives arides, dotées d’une maigre végétation, hérissées d’arbres morts où des iguanes rhinocéros, bien inoffensifs. Tout le contraire des quelque quatre cent crocodiles américains qui vivent sur Isla Cabritos, l’une des trois îles posées sur le lac : la richesse de la faune comme de la flore a valu à ce seul petit bout de terre de devenir parc national !
- Il ne faut guère s’éloigner de la capitale, Saint-Domingue, pour pénétrer un autre monde, celui du parc national Los Tres Ojos. Constitué de grottes souterraines reliées entre elles, il dévoile trois étendues d’eau. Trois yeux comme les surnommaient les Taïnos. D’ailleurs, un œil averti repérera quelques pétroglyphes. Un ultime lagon, cerclé d’une végétation touffue conclut cette exploration.