Depuis 2004 le jeune chef David Chang bâtit, pierre par pierre, un empire construit autour de sa cuisine avant-gardiste, multipliant les ouvertures à Toronto et New York (déjà cinq adresses dans chacune des deux villes). Et quand on voit la propension de Chang à se développer à la vitesse grand V il semblerait que son passage chez Jean-Georges Vongerichten, n’ait pas fait qu’inspirer sa cuisine mais ait aussi aiguisé son sens des affaires !

Avec simplement un service au comptoir et quelques tables seulement, le Momofuku Ko de Chang se pose en digne successeur des maîtres japonais œuvrant dans les minuscules restaurants de Kyoto, Osaka et Kyoto. Son concept de menu unique en dix services rappelle également le repas omakase popularisé par les meilleurs chefs japonais, sont seuls juges de ce qui doit être servi aux convives. Au menu une inventive et sophistiquée cuisine pan asiatique ayant pour socle et référence la sacrosainte gastronomie nippone.

Sans surprise, il est extrêmement difficile d’obtenir une table, ou plutôt une place au comptoir. Le restaurant est parmi les plus prisés de la ville, son prix attractif de 125 dollars le plaçant de fait comme l’un des restaurants gastronomiques new-yorkais les plus accessibles. Pour tenter votre chance, armez-vous de patience et inscrivez-vous sur le site Web 10 jours avant la date vous intéressant (14 pour le déjeuner) et croisez les doigts pour que votre nom soit tiré au sort par l’impitoyable ordinateur qui sélectionne au hasard les heureux convives. Aujourd'hui, les cuisines sont tenues par Esther Ha.