Que faire en Turquie : visiter Mardin et Istanbul, notre itinéraire d’une semaine clés en mains
Que faire en Turquie ?
Evidemment lorsque l’on s’interroge sur que faire en Turquie, visiter Istanbul, la destination la plus prisée des voyageurs français, tient la corde. Les côtes turques (Bodrum, Cesme, Kusadasi…) ou la Cappadoce viennent aussi à l’esprit par leur présence systématique dans les brochures des tour-operators. Mais la Turquie, véritable millefeuille de civilisations, croisée de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Asie, regorge de trésors et offre bien d’autres choses à faire, à voir et à visiter. Si vous souhaitez voyager hors des sentiers battus, notre suggestion de semaine en Turquie, à deux ou en famille, vous comblera autant qu’elle nous a fascinée.
L’itinéraire ci-dessous s’avère idéal pour les couples en quête d’un voyage dépaysant et romantique. Pour son hôtellerie au charme absolu, la ville de Mardin, l’un des « spot » les plus impressionnants et instagramables de Turquie, couplé aux visites de sites historiques majeurs de diverses époques, s’avère une destination de choix en amoureux. Mais se balader à travers les ruines de l’une des plus importantes garnisons romaines, visiter l’un des tous premiers monastères chrétiens encore en activité, parcourir les ruelles d’un des plus beaux villages antiques du Moyen-Orient avec ses étals de gâteaux aux épices, ses terrasses de cafés sur les toits donnant sur la magistrale plaine de Mésopotamie d’un côté et la citadelle médiévale de l’autre émerveillera aussi toute la famille.
C’est parti pour une semaine en Turquie avec notre suggestion d’itinéraire autour d’Istanbul … et Mardin !
Jour 1 | Voyage Paris - Istanbul - Mardin pour rejoindre la plaine de Mésopotamie
Grâce à 2 à 5 vols quotidiens, la liaison Istanbul-Mardin s’avère facile et bon marché. Attention tout de même, si vous arrivez par un vol international de Paris, réservez bien un avion qui décolle depuis l’aéroport international d’Istanbul (code IST) pour Mardin… et non depuis l’autre aéroport d’Istanbul (code SAW par exemple). Partis de Paris à 11h20, nous avons aterri à Mardin à 20h15 le même jour, juste à temps pour le dîner. Après une escale de 2h30 à Istanbul et seulement un total de 5h30 de vol, la Mésopotamie se rejoint aisément. Classée parmi les meilleures compagnies aériennes au monde, Turkish Airlines s’avère la solution la plus simple pour s’évader en Turquie et assurer sa correspondance pour Mardin.
Arriver à Mardin et poser ses valises dans l’un des 2 plus beaux « boutique hôtel » de la ville
Mardin dispose d’une offre hôtelière assez pauvre mais de deux établissements au charme fou et typiques de la magnificence du Moyen Orient. Les deux boutique hôtels se distinguent de tous les autres par leur luxe raffiné couplé à une situation idéale en plein centre de la ville antique. Dans ces établissements occupant d’anciens konak, palais historiques au cachet intemporel construits il y a 6 siècles, vous aurez l’impression de pénétrer dans un conte des 1001 nuits. Chambres voûtées, murs de pierres blondes apparentes, tentures soyeuses colorées, larges baignoires ouvrant sur des baies vitrées et des terrasses, vues somptueuses sur la plaine de la Mésopotamie ou la vieille ville, cours intérieures et patio ombragé où déguster un café turc, pénétrer l’un de ces deux hôtels s’avère déjà un voyage en soi.
- Selcuklu Konagi Hotel : notre hôtel de luxe et de charme préféré à Mardin, bénéficiant d’un service attentionné et d’une décoration sans faille comportant quelques judicieuses touches de modernité. Un vrai boutique hôtel d’exception.
Visité par la rédaction Yonder | Teker, 49. Sk. No:1, 47060 Artuklu/Mardin.
- Mardius Tarihi Konak : notre second choix, service un peu plus formel qu’au Selcuklu Konagi, décoration plus traditionnelle mais très bel hôtel historique.
Visité par la rédaction Yonder | Teker Mahallesi 94. Sirin Sokak No 16, 47100 Mardin.
Pour plus de détails sur les hôtels de Mardin, consulter notre article dédié aux plus beaux hôtels de Mardin.
Quelques mots sur Mardin
À Mardin vivent environ 1 million d’habitants, dans le sud-est de la Turquie, à une trentaine de kilomètres d’une frontière syrienne totalement sécurisée. L’intérêt principal de la ville réside dans sa localisation au cœur de la plaine de Mésopotamie, délimitée par les fleuves Tigre et Euphrate, où un nombre incalculable de civilisations se sont succédées. Si l’invention de l’écriture date d’environ 3300 avant J.C., c’est à Sumer, en Irak, à quelques centaines de kilomètres à vol d’oiseau de Mardin, qu’on en trouve les premières traces. Hittites, Perses, Romains, Omeyyades, Abbassides, Ottomans occuperont tour à tour cette cité accrochée à la montagne d’où s’égrènent les minarets ciselés des mosquées, les nombreux palais antiques aux pierres chaudes, les clochers des neuf églises syriaques, chaldéennes ou encore protestantes.
Véritable Babel de Turquie, Mardin connaît également une importance religieuse de tout premier ordre dans le monde chrétien. Ici, les enfants apprennent encore l’araméen, la langue originelle de Jésus. À quelques kilomètres de la cité, deux monastères syriaques comptent parmi les plus anciens sanctuaires chrétiens encore en activité dans le monde. Marquant la limite sud-est de l’Empire Romain d’Orient, la garnison romaine de Dara nous a laissé admirer ses imposantes murailles, ses citernes de pierre intactes de 25 mètres de haut, un moulin encore bâti, un impressionnant système de canalisations… Enfin le charme intemporel de Mardin se lit au premier coup d’œil, de la colline d’en face ou depuis la plaine. Le spot s’avère simplement d’une beauté inouïe. À l’unanimité pour les voyageurs qui ont eu la chance d’y transiter un jour, Mardin compte parmi les plus belles villes du monde et bien sûr de Turquie.
Jour 2 | Visiter Mardin, ses monuments remarquables et flâner dans la vieille ville
Matin : le centre ville de Mardin, livre d'histoire à ciel ouvert
Le centre-ville de Mardin se lit comme un livre d’histoire, de cultures et de civilisations. D’abord, nous vous conseillons de grimper juste en-dessous de la citadelle par les grands escaliers qui mènent au Zinciriye Medresesi (prévoir 1 h), ancienne école coranique construite au XIVe siècle, où les arabes enseignaient notamment l’astronomie. Un dédale de couloirs vous conduira sur les toits plats du bâtiment d’où l’on embrasse la plaine de Mésopotamie, la ville de Mardin et le jardin arboré en contrebas. Il s’agit de l’une des vues les plus saisissantes de la région, idéale pour débuter la journée. Redescendez et dirigez-vous vers l’église chaldéenne Saint Hirmiz (prévoir 15 à 20 minutes de visite). À même la rue principale de la ville, cette église séduit par son histoire débutée… au Ve siècle. Tué par le gouverneur de Rome autour de l’an 350, Hirmiz donna son nom à l’édifice remarquable placé sous une large coupole de briques datant de l’an 430. De style byzantin, on y remarque que les premières églises, à l’image de la Saint Sophie d’Istanbul… étaient rondes.
Juste à côté de Saint Hirmiz, toujours sur l’avenue principale de Mardin bien nommée « Ana Cadde » (première rue), au numéro 180, se trouve l’échoppe de Mehmet Dédé, l’un des deux plus anciens fabricants de savons de la ville. Contrairement aux autres magasins bien agencés qui bordent la grande rue, chez Mehmet, la boutique est un joyeux fouilli coloré. Faits manuellement à la maison, les blocs de savons à l’huile d’olive agrémentés d’amandes, pistaches sauvages, fleurs de narcisse ou de jasmin auraient un jour été livrés au Prince Charles. Ils sentent divinement bon et contribuent à entretenir la notoriété d’un artisan installé ici depuis trois générations. Le kilo de savons coûtant environ 6,5€, vous avez le droit de vous faire plaisir.
Rendez-vous à la Grande Mosquée (prévoir 15 minutes de visite). Vérifiez bien sur internet les horaires des prières du jour — 5 quotidiennes tout de même — afin de pouvoir visiter l'édifice sans gêner les offices. L’intérêt de cette mosquée de plan arabe, avec son/sa qibla insérée dans un des côtés longs du rectangle, réside dans le minaret sculpté comportant à son pied un kufi rare — écriture géométrique arabe — datant du XIIe siècle.
Poursuivez les visites de monuments remarquables avec le musée de Mardin, donnant sur la place principale et la Première Rue. En 45 minutes environ, vous ferez le tour de quelques-unes des civilisations ayant occupé la ville et la région. Silex du paléolithique datant de 900 000 à 12 000 avant J.C., poteries du VIIe millénaire avant JC, coupelles et vases intacts provenant tout droit de l’Age de Bronze (3000 avant J.C.) dont les motifs inspireront plus tard les artisans grecs… parmi les pièces les plus marquantes du musée figurent trois étranges statues noires dédiées au culte des morts et datées de 1600 à 900 avant J.C.. Armes et pièces d’or complètent un ensemble agréable, situé dans un bâtiment historique de Mardin.
À noter pour les enfants, quelques ateliers ludiques comme celui qui consiste à frapper soi-même une pièce de monnaie à l’effigie romaine.
Déjeuner au Doboo restaurant
Tenu par une femme, ce restaurant où tout est servi frais et cuisiné maison, apporte un soin particulier à la confection de plats traditionnels araméens, nom des chrétiens locaux d’Orient. Sur le toit, une terrasse panoramique domine la ville et la Mésopotamie écrasée de soleil. On commence ici avec un assortiment de mezze composé de fines feuilles de vignes farcies, un caviar d’aubergines brûlées à tomber par terre, la salade de tomates assaisonnée de jus de cerises locales et des kefte (boulettes de boulgour farcies de viande hachée) fumantes et gouteuses. Ensuite s’impose la spécialité du lieu, le « Doboo », mélange de riz et viande d’agneau confite ou un « Kaburga » plat composé d’agneau mijoté des heures dans les marmites traditionnelles en cuivre. Compter environ 15€ par personne pour un repas complet avec vue.
Doboo Restaurant
Birinci Cadde Tarihi Emir Hamami Yani nr 173
(entrée par la rue principale), Mardin.
Compte Instagram du Doboo Restaurant.
Après-midi : promenade gourmande dans les rues de Mardin
Vous pouvez poursuivre votre journée par une balade dans les ruelles de Mardin et vous rendre sous l’artère principale, au niveau de la grande place, du côté des échoppes alimentaires. Passés les étals de fruits et légumes colorés, n’hésitez pas à tester les fabuleux gâteaux syriaques vendus sur des plateaux à même les rues. Fourrés aux multiples épices, ils préfigurent — en bien meilleur — l’existence du Figolu (!). Les dragées natures, confites au lait ou à la cannelle figurent aussi parmi les friandises du cru à tester.
Empruntez les abbara, pittoresques passages voûtés en pierres et perdez-vous jusqu’à l’église Kiklar Kilisesi en remontant en direction du sommet de la colline. Construite en 569, cette église syriaque comporte un ensemble de cours intérieures apaisantes ainsi qu’une architecture antique remarquable.
Pour terminer la journée en beauté et votre tour des cultures, attrapez un taxi jusqu’au Kasimiye Medresesi. Erigé au XVe siècle, cet édifice islamique est particulièrement prisé pour son architecture mais surtout ses bassins et sa fraîcheur, en contrebas de la ville de Mardin. Les femmes musulmanes prennent ici en photo leur silhouette et leur reflet dans l’eau.
Si le cœur vous en dit, terminez la journée par une dégustation dans l’un des nombreux magasins dédiés au vin. Nous recommandons dans la vieille ville la boutique Hayyam Şarapcılık (Şehidiye, Hükümet Cd. No:8, 47100 Artuklu/Mardin), petit capharnaum à la déco ultra stylée qui change des boutiques aseptisés de la rue principale. La région, fertile et riche de nombreuses vignes, fut l’un des berceaux historiques du vin, alors produit par les araméens. Encore aujourd’hui, le jus des raisins des cépages bogazkere et okuzgogu, agrémenté d’épices ou d’extraits de plantes aromatiques, produit des vins blancs, rosés, rouges ou des liqueurs. Les saveurs riches et exubérantes interpellent et se rapprochent probablement des breuvages consommés par les Romains ou avant eux, par les Syriaques.
Il sera ensuite temps de rentrer profiter de l’hôtel, d’une séance de hammam traditionnel ou d’un temps de repos sur un sun bed afin de se délasser avant le repas du soir.
Soir : s’attabler à la terrasse du restaurant le plus chic de Mardin
Aménagé dans un konak datant du Moyen-Age et superbement éclairé le soir venu, le restaurant Bağdadi conserve cette atmosphère historique typique de Mardin. Les intérieurs voûtés sont parés de pierre de taille, de couleurs vives et de tissus soyeux. On a l’impression de dîner au cœur de l’Histoire du Moyen-Orient, quelque part entre Perse et Arabie. Plusieurs salles, salons privés ainsi qu’une grande terrasse animée avec une vue royale sur la plaine de Mésopotamie s’offrent aux visiteurs. L’accueil est courtois, l’atmosphère décontractée et agréable malgré le service en uniforme. La nourriture traditionnelle est présentée avec soin. On déguste les yeux fermés les mezze maison, l’épaule d’agneau confite ou les côtelettes grillées qu’on accompagnera d’un raki ou de vin rouge syriaque de belle facture. Selon Yonder, le restaurant le meilleur et le plus chic de Mardin. Tout proche du musée de Mardin et de la place principale.
Restaurant Bağdadi
Şar, Vali Adil 228 Sk., 47100 Artuklu/Mardin
Site Web du Restaurant Bağdadi.
Jour 3 | Plongée aux sources du monde chrétien
On ne le réalise pas forcément vu d’Europe, mais l’Anatolie du Sud-Est jouxte l’Irak, la Syrie et l’Iran, berceaux du Christianisme. Mardin se situe en effet au cœur du Tur Abdin, le plateau sacré des serviteurs de Dieu, terre de monastères et de moines qui vivent hors du temps. À proximité immédiate de la ville, deux monastères comptent parmi les plus anciens du monde chrétien encore en activité. Deux monuments exceptionnels pour leur histoire à plus d’un titre. D’abord parce que leur architecture douce et dépouillée impressionne, érigée au milieu des champs d’oliviers, des pistachiers et des vignes. Ensuite parce que l’on y admire des témoignages uniques de l’origine de la Chrétienté. Découverte.
10h : visiter le monastère de Mor Hananyo (ou « Deyrulzafaran »)
À une dizaine de minutes de voiture de Mardin seulement, il faut emprunter une route en très bon état pour se rendre à Mor Hananyo (encore nommé Deyrulzafaran par les turcs). Un café a été aménagé afin d’attendre l’heure des visites groupées qui commencent par une plongée sensationnelle dans l’histoire de l’humanité. Au début de la visite, quelques marches mènent en effet à un temple souterrain païen datant de … 2000 avant J.C. et dédié au culte du soleil. Son plafond, constitué de pierres disposées en quinconce, s’avère parfaitement plat, exploit architectural technique d’une époque sûrement antérieure à l’apparition de la clé de voute. À l’aplomb, une construction romaine fut embellie par les architectes Théodose et Théodore entre 491 et 518 pour former la chapelle syriaque Sainte-Marie. Plus tard occupé par les turcs, le lieu fut récupéré par les chrétiens à partir de 1125 au point d’y abriter le siège de l’Eglise Syriaque Orthodoxe entre 1293 et 1924. Une vingtaine de personnes, dont 3 prêtres, animent et entretiennent encore ce monastère hors du temps à l’architecture unique. Demandez à accéder aux toits du monastère, la vue d’ensemble est saisissante.
Pensez à vérifier dates et horaires d’ouverture sur le site internet, visite conseillée tôt le matin.
11h30 : cap sur la ville de Midyat et le monastère de Mor Gabriel
Dirigez-vous vers la ville de Midyat que vous atteindrez au bout d’environ une heure de voiture. Nous conseillons une pause déjeuner à Midyat. Repérez un restaurant fréquenté le long d’une des larges avenues de la ville et goûtez aux spécialités qui font le quotidien des locaux : ragoût d’agneau, grillades et brochettes, « doner » (l’équivalent de nos kébap, en meilleur), variations de ratatouilles, riz et/ou boulgour.
La ville dispose dans son centre historique d’intéressants caravansérails dont les antiques cours intérieures ombragées appellent à une pause thé ou café turc. On y traverse un doux moment d’Orient en imaginant les marchands dont les caravanes faisaient halte ici autrefois.
Une autre solution pour déjeuner consiste à s’arrêter en chemin dans l’un des restaurants aménagés par les locaux le long des rivières. Avsin Café restaurant est constitué par un ensemble de balcons privés disposés à l’ombre de grands arbres au-dessus du lit d’un cours d’eau et aménagés en espaces traditionnels avec matelas et coussins colorés. Il est coutumier pour les turcs de passer leur Dimanche ici au frais, à boire le thé ou déjeuner en famille. L’expérience, délicieuse, s’avère des plus insolites et dépaysantes. On y déguste Kébap, Tavuk et autres spécialités.
Avsin Café et Restaurant
Kaplan Mah. Avsin Café Restaurant Nr 49,
Savur / Mardin
Compte Instagram du Avsin Café et Restaurant.
Visiter le monastère de Mor Gabriel
Fondé au IVe siècle et toujours habité par environ 70 moines, Mor Gabriel est un joyau d’architecture religieuse. Réservez à l’avance une visite privée afin d’avoir la chance de visiter deux endroits extraordinaires fermés aux groupes. Le plafond de la chapelle sacrée, tout d’abord, revêtu de mosaïques byzantines du 6è siècle, vous émerveillera de couleurs et d’or. La rare croix au Christ Pantocrator, les représentations de vignes et autres symboles ne peuvent laisser insensibles. Dans un renfoncement, après avoir rampé à deux reprises et s’être contorsionné pour traverser les murs, on peut atteindre la cellule d’isolement du fondateur du sanctuaire : Mor Gabriel. La cellule est constituée d’une pièce exigüe totalement dépouillée aux murs de pierres dans laquelle le moine se retirait des jours durant. On parcourt ensuite les cours intérieures du monastère et les différentes chapelles et salles byzantines pour terminer la visite par une nécropole abritant, placés dans ses murs, les ossements des 12 000 religieux qui se succédèrent au fil des générations, ici ainsi que la tombe de Mor Gabriel. Ce dernier voulut placer sa dépouille à même le sol, aux pieds des visiteurs.
Après la visite du monastère de Mor Gabriel, il est temps de rentrer à Mardin et prendre un peu de repos à votre hôtel.
Jour 4 | Dara la romaine et vol pour Istanbul
Nous vous conseillons de vous lever raisonnablement tôt et parcourir la demi-heure de voiture nécessaire pour rejoindre Dara afin d’y arriver autour de 9 h. Le site, populaire chez les tour-operators locaux, se visite de préférence à la fraîche et au calme, avant l’arrivée des touristes. Ancienne ville romaine ou siégeait une importante garnison marquant la frontière sud est de l’Empire, Dara impressionne par 4 éléments majeurs entre lesquels on circule en voiture.
- La nécropole, constituée de grottes et salles creusées dans la pierre constitue une agréable balade d’environ 30 minutes. À noter le sympathique café ombragé à la sortie du site, peuplé de colombes blanches de Mardin, aux pattes plumées.
- Les citernes, totalement intactes, forment d’immenses réservoirs sculptés et creusés à même la roche, de plus de 25 mètres de profondeur, auxquels de vertigineuses colonnes confèrent des airs de cathédrale ou de temple égyptien. On y descend à l’aide de marches irrégulières et d’escaliers impressionnants. Ne ratez pas les 2 citernes à visiter, situées dans 2 lieux différents. Compter 15 minutes par citerne.
- Les ruines de Dara, se parcourent à pied. Champs-Elysées, pans intacts d’une épaisse muraille, moulin couvert, ponts romains, ruines de maisons et échoppes, la scène rappelle les tableaux romantiques d’Hubert Robert exposés au Musée du Louvre. Champs d’oliviers et fermes rustiques complètent le paysage et la balade dure environ 45 minutes.
- Le remarquable système d’irrigation de Dara apparent comporte une succession de canaux et ponts romains qu’on photographie avant de rentrer à Mardin pour déjeuner et d’aller rejoindre un avion pour Istanbul.
Jours 5, 6 et 7 | Istanbul
Notre itinéraire sur « que faire en Turquie en une semaine » s’achève par notre programme clé en mains de 3 jours à Istanbul la cosmopolite ainsi que la liste de ses meilleures adresses. Consultez notre dossier spécial sur les meilleurs hôtels à Istanbul afin de parachever l’organisation de votre séjour en Turquie.
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