Les bonnes adresses de Phnom Penh d'Hélène, notre "insider" dans la capitale cambodgienne
« Depuis toute petite, je ne me voyais pas faire d’autre métier que cuisinière » nous révèle Hélène Grégoire par téléphone. Diplômée de l’Institut Paul Bocuse, la jeune femme enchaîne les stages en Europe dans des restaurants étoilés, auberges et boulangeries-pâtisseries. « J’étais à un moment dans ma vie où je n’étais pas très épanouie alors que c’était le métier que j’aimais. J’ai décidé de voyager. Je suis partie en Asie avec ma partenaire et nous sommes arrivées par hasard au Cambodge. La facilité de s’installer, le sourire des gens, tout était simple et nous sommes tombées amoureuses de ce pays ».
Après avoir ouvert une boulangerie française pendant deux ans puis géré un restaurant français, Hélène est désormais boulangère à Tatie’s. « Nous avons créé ce concept, avec mes deux associées, qui regroupe pâtisserie, pain et fromage, à côté du Musée National. On attend avec impatience que les touristes reviennent, même si nous avons déjà une petite clientèle locale et d’expatriés. »
Bars à cocktail, restaurants, hôtels cachés et bons plans, Hélène nous dévoile ses bonnes adresses à Phnom Penh.
Le carnet d’adresses d'Hélène à Phnom Penh
Le restaurant où tu aimes aller ?
Il y a deux restaurants où j’aime aller à Phnom Penh : Soga Cafe, à la fois restaurant, café et école. Un lieu de rencontre ouvert de 6 h à 22 h, ouvert par un franco-khmer qui mixe les deux cultures. C’est une adresse de quartier que j’adore autant pour le café, la nourriture et les rencontres. Sinon, Oh San Ramen pour sa cuisine japonaise très simple et authentique.
Un bar à cocktails à nous conseiller ?
Le Juniper, un bar et rooftop spécialisé dans le gin. Le vue sur le quartier de Riverside et le Mékong est très jolie. À l’hôtel Raffles, l’Elephant Bar a une sélection de cocktails qui est extraordinaire, avec des alcools que je n'ai vus nul par ailleurs.
L’endroit où rencontrer des locaux ?
Aller se balader sur Riverside ou dans les marchés, les Cambodgiens sont toujours heureux de nous voir. Mon conseil, c’est de ne pas hésiter à aller dans les bars, restaurants ou boîtes gays. Il y a un vrai mélange entre la communauté khmère et les étrangers, et toute la diversité de la communauté est bien représentée.
Un rooftop à ne pas manquer ?
En plus du Juniper, j’aime bien le VEHAA, un bar-restaurant près de Sihanouk Boulevard. La clientèle et la nourriture est très khmère. Les grands hôtels internationaux comme le Rosewood ont aussi de beaux rooftops, mais le Juniper et le VEHAA sont plus authentiques.
Un hôtel où tu as l’habitude d’aller pour décompresser ?
La Plantation avec sa grande piscine entourée de végétation. On se croirait en pleine jungle alors que la ville est tout autour de nous. Sinon le Baitong qui est aussi très végétal et qui a une super piscine à débordement.
Un lieu que les guides ne conseillent pas ?
Durant le Covid, on est restés au Cambodge, il nous fallait un peu de verdure en dehors de la ville ! Pour décompresser, il y a des ferries qui permettent d’aller de l’autre côté du Tonlé Sap ou du Mékong, dans le village d’Areyksat. On arrive en pleine campagne, sur des chemisn où l’on peut faire du vélo ou de la moto, se ressourcer dans la nature.
Un dernier bon plan que tu aimerais partager avec nous ?
Mardi 30 novembre dernier tout a rouvert au Cambodge, dont les boîtes de nuit. Dans la communauté gay, il y a le bar Blue Chilli, ouvert depuis vingt ans, le premier bar gay de Phnom Penh, tenu par Sokha qui a le cœur sur la main. C’est un lieu de rencontre où tout le monde se connaît. On peut enfin se retrouver tous ensemble et s’amuser !