Cucùcina, la nouvelle table italienne avec vue de la Folie Douce Val d'Isère

Le contexte : Déjeuner le lundi 13 décembre 2021, deux convives.

Le pitch | L’Italie à l’honneur à La Folie Douce Val d'Isère

La Folie Douce anime les pistes de Val d’Isère avec ses DJs et ses performeurs, proposant également une cuisine bien loin des tristes self-services des stations de ski. Cet hiver, l’établissement perché à 2,400 m d'altitude inaugure Cucùcina, un restaurant à la carte 100% italienne signée du chef Denny Imbroisi (IDA, Epoca et Malro à Paris), et mise en œuvre par le chef exécutif de La Folie Douce Franck Mischler. Décoration inspirée de la Renaissance italienne, vue sur la face italienne du Mont Blanc, découverte au déjeuner. 

Dans l'assiette ? Un voyage gustatif autour de la Botte 

On commence par une généreuse pizza à la truffe, mascarpone et ricotta préparée dans le four ouvert sur la salle. La lévitation et la cuisson de la pâte ont d’ailleurs représenté un vrai défi à 2,400 m d’altitude. Truffe encore, cette fois en pétales qui décorent la burrata crémeuse des Pouilles. Parmi les autres entrées testées, le vitello tonnato et ses câpres feuilles et fruits, et le carpaccio de gamberoni relevé́ d'un jus de corail et d'ail noir, une vraie mosaïque de saveurs colorée, tout en équilibre, agrémentée de jeunes pousses. Compliment également au risotto alla veneziana au gorgonzola, Bardolino et trévise, ainsi qu’au poulpe alla pescatora, grillé avec un ragoût de tomates et de câpres.

Avant le dessert, on partage deux quenelles de gorgonzola, allégées par une crème de mascarpone et fruits secs, pour finir par une ribambelle de desserts plus alléchants les uns que les autres : tiramisu XXL, profiterole avec glace vanille et coulis de chocolat, panna cotta au basilic avec figues et olive taggiasche qui plaira à ceux qui aiment les desserts originaux et pauvres en sucre. Enfin, une génoise à la châtaigne, crème fouettée parfumée à la grappa et orangettes pour laquelle on remonterait à la Folie Douce sans hésiter.

Le décor ? 

La lumineuse salle ouverte sur les sommets des Alpes puise dans la Renaissance italienne. On entre dans un atelier de sculpteur avec des bustes en pierre, médaillons, chapiteaux de colonne exposés sur des étagères, et une immense sculpture de cheval de haute de quatre mètres. D’une quarantaine de couvert, avec une grande table d’hôte de 18 places en bois massif au centre, l'impressionnante hauteur sous plafond est rythmée par une mezzanine avec des tables, et un troisième niveau où peuvent évoluer des artistes. 

Le service ? 

Prévenant et décontracté. 

Les plats à goûter ?

Sans hésitation le tomahawk de veau façon escalope milanaise, accompagné d’une salade verte assaisonnée de citron et caviar, et d’un caviar d’aubergine fumé maison. Pour deux personnes, la côte de veau est découpée face au client et allie le fondant de la viande, le croustillant de la panure et la légèreté conférée par la vinaigrette citron-caviar. Une belle réussite visuelle et gustative.

Les prix ?

Entrées entre 19 et 24€. Pâtes, risotto et pizze entre 35 et 50€ (140€ pour celle à la truffe). Plats à partager autour de 40€ et desserts autour de 14€.

Notre avis en un clin d’œil ?

Réussite pour la Cucùcina (cucù veut dire fou en italien) qui promet un très bon déjeuner d’altitude dans un espace théâtral où les Alpes trônent en majesté derrière les baies vitrées.