Paris : les 15 nouveaux restaurants incontournables de l’été

Table testée et approuvée par YONDER

Qui ? Le patron franco-japonais Kaï Nakamura, déjà propriétaire du Muselet (Paris, 9^ème), un bar à champagne gastronomique. Il est ici accompagné du chef Daisuke Endo, originaire de Kyoto.

Pourquoi on réserve ? Ouvert très discrètement en début d’année dans la tranquille rue Montpensier, EnYaa - une expression festive, comparable à « Santé ! » - joue la carte de l’authenticité japonaise et plus particulièrement celle des saveurs kyotoïtes. Ici, point de décor japonais de pacotille mais un superbe comptoir en ginkgo, véritable scène autour de laquelle s’installent les convives, impressionnées par la dextérité du maître des lieux.
Ne laisse plus alors qu’à se régaler de la multitude de petits plats venant marquer cette immersion gustative : un flan à la texture déroutante (entre la crème fraîche et les œufs brouillés), les sashimi et sushis joliment installés dans un luxueux coffret en bois de sawara avant d’enchaîner sur d’aériennes tempuras de légumes. On termine la partition salée sur un très gourmand riz aux boulettes de poulet et champignons, dont on apprend qu’il est l’une des grandes spécialités de la région de Kyoto. On arrosera le tout de sakés ou de champagnes, l’adresse s’étant fait une spécialité de proposer des flacons rares de chacun des deux breuvages.

Le(s) plat(s) à goûter ? Le Bentō, à midi, pour avoir un aperçu complet de la cuisine typiquement kyotoïte de Daisuke Endo.

Combien ? Au déjeuner, entrées de 12 à 20€ ; plats de 23 à 33€ ; desserts à 7€. Formule entrée, plat, dessert à 38€. Menu Syôkadô Bentō à 48€. Au dîner, menus découverte et dégustation respectivement en 6 et 9 services à 58 et 88€.

Le conseil en plus ? Installez-vous au comptoir pour une expérience authentiquement japonaise.