Le Grand Mazarin, le nouvel hôtel parisien signé Martin Brudnizki 

Le pitch | Le Grand Mazarin, une nuit de rêve dans un décor de cinéma

À deux pas de l’Hôtel de Ville, dans le quartier du Marais, rue de la Verrerie, vient d’être inauguré en cette rentrée l’hôtel de luxe parisien le plus attendu de l’année. Après Crillon le Brave en Provence, Le Coucou Méribel et Lou Pinet à Saint-Tropez, Maisons Pariente a choisi Paris pour son tout premier pied-à-terre urbain ouvert à l’année. Au décor chic et décalé imaginé par l’architecte d’intérieur et designer suédois Martin Brudnizki, Le Grand Mazarin porte en lui l’âme du vrai Paris, avant-gardiste et artistique. Le designer a revisité le classicisme à la française et le salon littéraire d’antan en leur associant des touches inattendues de motifs coquillage, homard et autres extravagances.

Niché dans un hôtel particulier, au cœur d’un bâtiment historique du XIV^e siècle, Le Grand Mazarin siège comme s’il avait toujours été là, tout en s’ancrant dans la modernité. Clin d’œil au lobby boy du film The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson, le vestiaire du personnel, de couleur violet profond et orné d’une cape fermée par deux homards, est signé Frédérique Trou-Roy, créatrice de la Maison Manoush. À la hauteur de ses promesses, Le Grand Mazarin est dans la juste mesure entre l’hôtel de famille, le service d’excellence d’un 5 étoiles parisien et la beauté d’un décor original presque sorti d’un film de cinéma.

Comment est l'hôtel ? 

Mix and match de matières et de styles, Le Grand Mazarin révèle un microcosme de la création française et de ses savoir-faire. De prestigieuses maisons, labellisées « Entreprises du patrimoine vivant » par l’État, ont donné vie au concept décoratif de Martin Brudnizki : Maison Pierre Frey pour les tissus, Lucien Gau bronziers d’art, Manufacture Henryot pour le mobilier, Manufacture Pinton 1867 pour les tapis, Ateliers Gohart pour les peintures et enfin Art de Lys pour les somptueux ciels de lit en tapisserie mis en exergue dans les chambres. En digne cabinet de curiosités géant, l’hôtel de Paris 4 accueille également des toiles, des objets et des meubles d’époques différentes chinés par la curatrice Amélie du Chalard de la galerie Amélie, Maison d’art.

Fidèle à ses engagements, le groupe Maisons Pariente a fait appel à la jeune scène artistique française pour la conception de ses décors. Passé le lobby Art déco, un espace de réception façon boudoir donne sur un jardin d’hiver embelli par les fresques en trompe-l’œil de l’artiste contemporaine Sophia Pega qui représentent 12 fenêtres célestes inspirées du tarot. Au sous-sol, l’espace bien-être, qui accueille salle de fitness, cabine de soin Anne Cali et hammam, dévoile également un divin bassin avec jacuzzi orné de mosaïques turquoise et d’une marqueterie de marbre. Vaste chantier décoratif, la piscine arbore, au plafond et sur les colonnes, une fresque poétique réalisée par l’artiste Jacques Merle, représenté par la galerie Maestria, sur le thème du mythe de Narcisse, entre évocation à Cocteau et insouciance à la Saint-Exupéry. 

Dans le prolongement de la scénographie, le bar-restaurant Boubalé est un lieu caché et confidentiel accessible depuis une porte dérobée, bien que celui-ci bénéficie d’une deuxième entrée plus classique par la rue. Sous la houlette du chef israélien étoilé Assaf Granit, le restaurant, ouvert en continu, dont le nom en yiddish signifie « ma petite poupée, ma petite chérie », revisite les saveurs méconnues de la cuisine ashkénaze. Pensé par Martin Brudnizki pour s’y sentir comme à la maison, le décor évoque une datcha élégante d’Europe de l’Est, avec ses fresques fleuries au plafond, ses tentures, son mobilier en bois et sa vaisselle à motifs. Séparé du restaurant par de lourds rideaux, le bar sert ses cocktails signature. On note l’étonnant Basta, à la vodka, arak, abricot, poire et sésame, à déguster sur le sofa ou, d’ici décembre prochain, dans le mystérieux cabaret souterrain qui doit ouvrir ses portes les mercredis et jeudis soir afin d’accueillir les performances du transformiste israélien Uriel. Au crépuscule, la lumière du restaurant se tamise et le dîner se vit aux chandelles. Au menu, on débute avec le pain traditionnel juif challah, crème sumac et tomates. En entrée, lakerda, un poisson saumuré et détaillé en sashimi, arrosé d’huile d’olive israélienne, soupçon de crème fraîche et dattes jaunes croquantes. En plat, des matza balls au pain azyme, revisitées au homard, soupe hamud servie à l’assiette, pickle de moules et crevettes. Pour terminer en beauté, place au dessert signature, la Babka Benimousse, une généreuse quenelle de mousse au chocolat, servie sur une babka, sel, poivre et huile d’olive.

Et les chambres ?

Outre ses 61 chambres et suites, dont plusieurs sont communicantes et disposent d’un balcon privé, Le Grand Mazarin possède également un appartement en duplex très prisé de 3 chambres avec balcon filant. Parquet en point de Hongrie, tapis moelleux, majestueux ciel de lit en tapisserie, luminaires d’antan en applique, fantasques lampes de chevet colorées, belles étoffes, livres et objets chinés… Chaque chambre est somptueuse, quelle que soit sa catégorie, et révèle à chaque détail l’âme d’un grand hôtel pensé pour le voyage de ses hôtes. Avec douche, ou baignoire dans certaines chambres Deluxe et dans les suites, le voyage des sens se poursuit avec les cosmétiques de la marque parisienne diptyque. Quant au minibar, il est truffé de friandises françaises et de produits souvenirs, idéal pour les petites attentions de dernière minute.

Ce qui fait la différence ? 

L'engagement envers le patrimoine vivant et les savoir-faire français ainsi que le bar-restaurant Boubalé avec son mystérieux cabaret, véritable voyage en Europe de l’Est. 

La chambre à booker ?

La chambre Deluxe représente la catégorie supérieure avant la suite. Avec ses 26 m², elle offre un beau volume pour accueillir l’indétrônable lit king-size ainsi qu’un espace salon avec guéridon et, comme dans la chambre n°111, deux adorables fauteuils crapaud tapissés de tissu léopard. L’idéal pour déguster le petit-déjeuner commandé au room service.

C'est où ?

À deux pas de l’Hôtel de Ville, on aurait presque vue sur la Seine. 

Ce qu’il faut retenir

Le Grand Mazarin fait partie de ces hôtels suspendus dans le temps. Avec son service 5 étoiles, l’hôtel parisien de Maisons Pariente déploie, grâce à Martin Brudnizki, un splendide décor total look, jonglant délicieusement entre les époques, les styles et les matières. Pour le plus grand plaisir des férus de décoration et de design.

Les 5 choses que l'on a aimées à l’hôtel Le Grand Mazarin

• Le fastueux décor de l’architecte d’intérieur et designer Martin Brudnizki.
• L’âme d’un lieu historique du XIV^e siècle entièrement revisité.
• Les fresques poétiques de l’espace piscine réalisées par Jacques Merle, l’un des artistes parisiens les plus tendances du moment.
• L’uniforme du personnel tout droit sorti d’un film de Wes Anderson.
• Le bar-restaurant Boubalé et son cabaret fantasque pour des soirées inoubliables.
   

C'est combien ? 

À partir de 700 € la nuit.