« C’était mieux avant ». Une phrase qui revient beaucoup dans la bouche ce qui ont connu le Shoreditch de la fin des années 90 et du début des années 2000. A l’époque ce coin de l’East End, en limite de la City et de Old Street devient le repaire des artistes et des créateurs qui prennent possession d’anciens lieux industriels pour y installer leurs ateliers. Rapidement le quartier devient le symbole du dynamisme artistique de l’Est londonien : il attire alors nombre de spots indépendants (bars, restaurants, boutiques) représentant l’avant-garde londonienne. Un incontournable désormais quand on cherche que faire à Londres.
Près de vingt ans plus tard, Shoreditch, qui a achevé sa mue – gentrification diront certains et ils n’auront pas tort - est désormais considéré comme l’establishment bobo depuis que le quartier est l’enclave favorite des agences de pub et de l’économie numérique. C’est probablement vrai.
Mais cela n’empêche pas Shoreditch de rester l’un des quartiers les plus excitants de Londres pour la vitalité de sa vie nocturne comme pour la qualité de ses bars, restaurants et boutiques. Citons dans le désordre l’excellent bar à cocktails Callooh Callay, le mini club le plus fameux de la ville Plastic People, les restaurants Tramshed, Boundary et Les Trois Garçons, le mall éphémère révolutionnaire BOXPARK, les concept stores The Goodhood Store et Present ou le speakeasy glamour Loungelover.
Sans oublier deux boutique hotels à la pointe des tendances et véritables centres névralgiques de la vie du quartier, le récent Ace et l’institution Hoxton. Hoxton qui est d’ailleurs le nom du quartier qui jouxte Shoreditch au nord. De nombreuses galeries, restaurants, bars y ont également élu domicile. Happiness Forgets y est l’une de nos adresses favorites.
Shoreditch, Londres, Royaume-Uni