Pourquoi aller à Prague pour dîner français persifleront les mauvais esprits. Un dîner au Céleste devrait les faire taire. La cuisine française proposée par le tchèque Rudolf Doležal, ancien “sous” du français Gwendal Le Ruyet, n’a pas à rougir face à bien des tables françaises. On mange bien, même très bien au Céleste : filet de turbot poché à la piperade, perdrix au foie gras rôti et figues, raisons et chou rouge font partie de ces plats que nous avons particulièrement appréciés. Les produits sont nobles, les mariages de saveurs réussis à défaut d'être toujours originaux, l’exécution impeccable.

Quant au cadre, il est exceptionnel. Au septième et dernier étage de l’un des landmarks architecturaux de la ville, les fameuses Maisons Dansantes de Frank Gehry, on s’installe dans l’élégante salle à manger avec à la clé de splendides vues sur la Vltava, les toits de la Vieille Ville et le Château dans le lointain. Un classique pragois.