Tahiti Et Ses Îles, un paradis aux antipodes
De Tahiti aux Marquises, en passant par Bora-Bora, partons à la découverte de ces merveilleux confettis où les eaux turquoise, les cocotiers, le sable blanc et la roche volcanique ont façonné des paysages à couper le souffle.
Les îles de la Société, un concentré de Polynésie
Il faut en faire, des heures de vol, pour arriver à Tahiti. L'avion à peine posé sur la plus grande île de Polynésie, on ressent déjà l'air chaud des tropiques qui fait vite oublier la fatigue. Tahiti est une île majestueuse, montagneuse, pleine de ravines et de vallées dans lesquelles on vient randonner. Face à elle, Moorea est son île sœur. Les 17 kilomètres maritimes qui les séparent, s’avalent en 30 petites minutes de ferry. Il est agréable de venir voir Moorea, cette île attachante, plus calme, ceinturée par un beau lagon et percée de deux magnifiques baies fines qui dévoilent des paysages dignes des meilleurs romans d'aventure.
Au-delà de Moorea, il faut s'envoler plus loin vers l'est pour atteindre Huahine. Sur cette île toute « féminine », pas de grands hôtels 5-étoiles, ni de grandes routes. Seulement des petits villages disséminés sur les côtes qui trempent dans un lagon fabuleux. On vient à Huahine pour se reposer, palper l'authenticité de l'archipel de la Société, se balader à vélo ou en kayak dans les petites baies de son pourtour. À 15 minutes de vol de là, se trouve les îles de Raiatea avec son marae Taputapuatea classé à l’UNESCO, ou Tahaa et ses vanilles très prisées par les grands chefs du monde entier.
À Bora-Bora, vous y prendrez une claque tant elle irradie de beauté. Cette île au nom qui ricoche est un rêve ; un mythe polynésien, idéal pour des vacances à l'ombre des cocotiers qui plient à 45 degrés sous le vent doux des alizés. N’oublions pas Maupiti, Tetiaroa et Tupai qui sont plus exclusives et promettent des évasions hors du temps.
Les Tuamotu, paradis des plongeurs
C'est un monde à part. Cet archipel étonnant compte 78 atolls, filaments de terre posés à la surface de l'eau. Sur ces îles coralliennes, 100% plates, le seul relief est la coiffe des cocotiers qui tentent de toujours se hisser encore plus haut. Rangiroa est le plus grand atoll de Polynésie et le deuxième plus grand au monde. Un véritable océan intérieur de 1,639 kilomètres carrés, fermé par une ceinture corallienne d'où émergent 240 motu (îlot). Sur l’un d’entre eux, l’unique vignoble du Pacifique qui a vu le jour il y a plus de 25 ans, fournit aujourd’hui les meilleures tables de Tahiti Et Ses Îles et en exporte. Rangiroa, c’est aussi ses passes, ses chenaux naturels qui relient l’intérieur de l’atoll à l’océan, et offre d’incroyables sessions de plongée où la faune et la flore explosent de vie et de couleurs.
La vie aquatique est riche à Rangiroa. Les requins gris se comptent par dizaines, des raies mantas et des tortues se promènent aussi dans les parages. Sans parler des autres poissons multicolores qui peuplent ces eaux chaudes toute l'année. D’ailleurs, les Tuamotu sont l'une des plus belles destinations de plongée au monde. Partout les eaux sont poissonneuses. Certains atolls comme Tikehau, Manihi et Fakarava, qui compte une Réserve de Biosphère classée par l’UNESCO, jouissent de spots de snorkeling accessibles à tous, ainsi que des centres de plongée avec bouteille pour les plus audacieux. Vous y rencontrerez dauphins, raies manta, requins gris, barracudas….
D’autres îles moins visitées mais tout aussi merveilleuses complètent le camaïeu d’eaux turquoise et de sable blanc de cet archipel : Takapoto, Anaa, Mataiva, Makemo, Ahe, Reao, Kauehi, Aratika, Arutua... Autant de noms qui évoquent l’exotisme et l’authenticité.
Les Australes, plus vertes que nature
Dispersé autour du Tropique du Capricorne, à 1h30-1h50 de vol au sud de Tahiti, et selon l’île de destination, l'archipel des Australes est plutôt méconnu. Sept îles principales dont cinq sont habitées et réparties sur une distance de 1,320 kilomètres. Ici, le climat est un peu moins chaud, ce qui permet davantage de cultures vivrières, d'élevage et de maraîchage. À tel point que les Australes sont considérées comme le « grenier » de la Polynésie. Mais les paysages ne sont pas qu'alignements de salades et prairies où paisse du bétail. Les îles ont chacune leur particularité, et dans l'ensemble, une grande variété de paysages allant des falaises calcaires criblées de grottes comme sur Rurutu, à de magnifiques lagons tels celui de Raivavae ou des petites montagnes et des plages comme à Tubuai.
Aucun hôtel ne s'est encore installé dans l'archipel. Le choix ne se porte que sur la « Petite Hôtellerie Familiale ». Ces petites adresses authentiques sont bien loin du grand luxe mais offrent un confort largement suffisant lorsque l'on vient découvrir les Australes. La meilleure période va de décembre au mois de mai. En revanche, pour observer les baleines, mieux vaut venir entre juillet et octobre, alors qu’elles sont nombreuses à évoluer dans les environs pour mettre bas. Une expérience unique qui ne se vit que dans quelques endroits dans le monde.
Et si Rurutu est un haut lieu pour observer à distance ces titans des mers, Rimatara est l’île où l’on peut admirer le Lori de Kuhl, un petit oiseau chamarré aux plumes rouge vif, vert émeraude, bleu et jaunes qui participe au rayonnement de l’île. Raivavae n’est pas en reste puisque c’est sur cette autre île de l’archipel que se perpétue encore aujourd’hui l’art des pirogues cousues à la main. Un savoir-faire unique en Polynésie qui étonne par sa conception et réalisation.
Les Gambier, un archipel du bout du monde
Bien chanceux sont les voyageurs qui arrivent jusqu'aux Gambier. À 1,650 kilomètres de Tahiti, voici l'archipel le plus reculé de Polynésie. Il s'agit en fait d'un atoll un peu perdu dans le Pacifique sud, composé d'une dizaine d'îles hautes dont la plus connue est Mangareva et d'une poignée d'autres îlots coralliens. Inutile de chercher un hôtel par ici, il n'y en a pas, juste de charmantes pensions de familles.
Les Européens imposèrent ici une sorte de théocratie chrétienne après leur installation en 1834, d’où la centaine d’édifices religieux construits en corail et parmi eux, la cathédrale Saint-Michel, célèbre pour sa décoration intérieure en perles et nacres incrustées. Aujourd'hui, les Gambier vivent de la perliculture. De nombreuses familles ont leur ferme perlière et il est possible de les visiter assez facilement. On découvre alors comment fonctionnent les greffes, les récoltes, et toutes les étapes de cette activité d'où l'on a obtenu jusqu'ici les plus belles perles de Polynésie.
Aux Marquises, un autre décor polynésien
Loin de Tahiti et des plages de sable blanc, les Marquises jaillissent du Pacifique 1,500 kilomètres plus au nord, telles des montagnes robustes, presque mystiques. Ici, peu de plages, pas de lagons et encore moins de bungalows sur pilotis. Tout est plus rude. Ces douze îles perdues à 9° au sud de l’Équateur sont un territoire sauvage, propice à tous les rêves d’aventure. Il y a Nuku Hiva d'abord, porte d'entrée de l'archipel marquée par des falaises et des pics volcaniques. Les itinéraires d’exploration y sont nombreux, et que l'on soit à pied, en 4x4 ou à cheval, la présence d’un guide professionnel et assermenté est fortement conseillée sur ces itinéraires pas vraiment balisés.
Et parce qu’ils ont été touchés par cet attachement profond des Marquisiens à leur histoire, leur culture et leurs racines, c’est à Hiva Oa que Jacques Brel et Paul Gauguin ont décidé de se reposer pour l’éternité. C’est une île qui vous retient, qui vous agrippe grâce à ses forêts denses, ses vallées escarpées et ses quelques pistes qui se perdent dans ce décor exubérant, que l'on admire aussi depuis la mer sur le pont de l'Aranui, un bateau-cargo qui dessert les îles et accueille aussi quelques privilégiés.
Parmi les autres pépites de l’archipel, il y a Ua Pou hérissée de colonnes basaltiques monumentales qui paraissent s'élancer vers le ciel jusqu'à 1,000 mètres de hauteur, Ua Huka et son arboretum comptant plus d’une centaine d’espèce d’agrumes, Tahuata et son artisanat hors pair où sculptures sur bois de rose côtoient potions d’amour à l’huile de coco, et enfin, Fatu Hiva, l’île du tapa, étoffe végétale obtenue par la technique de l’écorce battue, fabriquée par les habitants experts de cet art ancestral.
Cet article sponsorisé a été co-réalisé par les équipes éditoriales de YONDER, en partenariat avec Atout France et Tahiti Et Ses Îles.