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Notre avis sur The Wilder, escapade à Dublin dans un boutique-hôtel cosy et créatif
Le pitch ?
Lors d’un itinéraire en Irlande, impossible de passer à côté de sa musique et ses traditions, elle qui se distingue aussi par son hospitalité légendaire. Un art de recevoir qui se résume à un mot : le fameux « craic », une convivialité contagieuse, intraduisible mais inoubliable. The Wilder en est la parfaite illustration.
Comment est l’hôtel ?
Dans un quartier résidentiel tranquille, à deux pas du canal, The Wilder est un boutique-hôtel de charme et de caractère. En moins de dix minutes, en longeant Earlsford Terrace et le National Concert Hall, vous arrivez sur Grafton Street, l’artère iconique de Dublin, célèbre pour ses boutiques et ses artistes de rue. Construit en 1878, le superbe bâtiment en briques rouges, à l’architecture géorgienne et victorienne, fut d’abord un refuge pour les préceptrices des grandes familles dublinoises, avant d’accueillir artistes et esprits libres.
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© The Wilder Townhouse
Aujourd’hui, il conserve cet esprit érudit et bohème, tout en étant résolument moderne et créatif. L’art y est omniprésent : sculptures et toiles décorent les espaces, du lobby aux couloirs, offrant au lieu une ambiance unique, entre tradition et avant-garde.
Comment sont les chambres ?
The Wilder propose 42 chambres de 14 à 17 m². Celles du rez-de-chaussée sont décorées de parquet brun, de rideaux et têtes de lit marasquin, avec de belles hauteurs sous plafond et des cheminées d’origine, où des LED cachées derrière une bûche créent l'illusion d’un feu de cheminée crépitant. Dans ce cadre classique, l’audace se manifeste par des coussins à motifs papillon, des canapés fleuris et des objets insolites comme cette statuette du lapin d’Alice, et des touches modernes, lampes design et œuvres d’art, qui apportent une note contemporaine.
Les salles de bain modernes s’habillent de teintes sauge et gris anthracite, avec mosaïque et robinetterie au charme vintage. Seul bémol : l’absence de dressing, remplacé par un mannequin qui fait office de porte-manteau, mais qui manque un peu de fonctionnalité.
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© Wilder Townhouse Deluxe
Comment est la table ?
Pas de restaurant gastronomique, mais une offre de snacking frais et locavore : salade de saumon et chou rouge, soupe carotte-orange, crackers maison, pain aux graines de courge et sésame. La salle à manger est une bulle de charme décorée de papier peint, bouquets de fleurs, vaisselle ancienne et toiles colorées qui créent une atmosphère botanique réconfortante. La table près de la vitre, favorite de Hugh Jackman, est le meilleur spot pour regarder la pluie ruisseler sur les carreaux.
Et quand le ciel s’éclaircit, on prend place sur la terrasse aux chaises en fer forgé ornées de coussins rose poudré. Une bonne idée d’adresse pour le dîner : The Eddison au Dylan Hotel qui sert une excellente cuisine irlandaise contemporaine dans un cadre élégant.
Ce qu’il faut retenir ?
Ce boutique-hôtel en plein centre séduira les amateurs d’adresses de caractère. On y apprécie le service attentionné, l’offre de restauration simple mais de qualité, et l’éclectisme audacieux de la décoration, qui flirte avec le kitsch sans jamais y tomber.
5 choses que l’on a aimées au The Wilder
- L’histoire de la bâtisse imprégnée de charme victorien,
- La gentillesse du personnel : un service attentionné, particulièrement au restaurant,
- La proximité avec le centre-ville : à deux pas de St Stephen’s Green Park, de Trinity College et de sa librairie iconique. Toutes les infos sur la ville sur ce site,
- Le bar feutré réservé aux clients de l’hôtel, avec une carte de gins locaux épatante,
- Le petit déjeuner : simple et savoureux, avec des produits frais, scones, muffins et fruits frais, ou en version locale avec œufs cuits, saucisses de Clonakilty, bacon, boudin noir et blanc, champignons et tomates.
C’est combien ?
Prix à partir de 172 euros