Le Scribe, grand hôtel du quartier de l'Opéra se refait une jeunesse

Après deux ans de travaux, l’hôtel Sofitel Le Scribe Paris Opéra présente un nouveau visage inspiré de son histoire et de son quartier ancré dans l’art et la mode. Le nouveau décor est signé Tristan Auer, décidément très en vue dans l'univers de l'hôtellerie de luxe.

Agencements sobres et chics, luxe discret, voici le nouveau visage de l’hôtel Le Scribe Paris Opéra © Yann Deret

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Sofitel Le Scribe Paris Opéra, ce qu’il faut retenir en 3 points

Sans jamais fermer ses portes, le grand hôtel Le Scribe — ouvert en 1863 à deux pas de l’Opéra Garnier et qui a accueilli la première projection mondiale de cinéma des frères Lumière en 1895 — vient de terminer une rénovation de fond en comble, sous l’égide de Wilson Associates et de son directeur artistique Tristan Auer (les hôtels Le Crillon, le Sinner, Les Bains ou le restaurant Ran figurent parmi ses projets parisiens emblématiques).
Le résultat ? 201 chambres dont 39 suites luxueuses et la création de duplex qui puisent dans les codes parisiens : cheminées, moulures et lambris ; les artistes et designers avec une moquette tweed que n’aurait pas reniée Coco Chanel ou un plafond multicolore dans les salles d’eau évoquant la fresque de Chagall au Palais Garnier. Les dressings ouverts font un clin d’œil aux grands magasins tout proches et à l’une des premières boutiques Louis Vuitton qui s’installa rue du Scribe. Des tables en raku japonais, des luminaires en verre de Murano colorés et des téléphones en bakélite viennent styliser les espaces.
Le lobby décloisonné est désormais pensé pour attirer aussi les Parisiens, dans un esprit de convivialité et d'exclusivité qui rappelle que l’hôtel était le siège du Jockey Club de Paris. Le bar central à l’ambiance feutrée relie un lounge au restaurant Rivage, où le chef Alexandre Willaume entend proposer une cuisine méditerranéenne saine et colorée. La salle, qui jouit de la luminosité d’une grande verrière, est habillée d’une grande volière où volètent poétiquement des papillons. Enfin, l’hôtel s’ouvre sur la rue avec le Café Scribe, où savourer thé, café et pâtisseries en journée ou cocktails et tapas en soirée.

Bon à savoir ? Actualité très chargée pour Tristan Auer, devenu la coqueluche des enseignes hôtelières de luxe. Il travaille actuellement sur une douzaine de projets aux quatre coins du monde, collaborant avec les groupes les plus prestigieux (Four Seasons, Cheval Blanc, Mandarin Oriental, Shangri-La...). À Paris, il signera prochainement le nouveau décor de la Brasserie d'Aumont revue et corrigée par Paul Pairet au sein de l'Hôtel de Crillon.