Paris : les 10 nouvelles tables incontournables de l'été
Adresses classées par ordre alphabétique.
Ça bouge aussi sur le front gastronomique ! La preuve avec cinq (ré)ouvertures de tables, qui ont toutes en commun de pouvoir décrocher une étoile.
1. Fleur de Pavé
Sélectionné par YONDER
En décembre 2017, Sylvain et Sarah Sendra mettaient fin à l’aventure étoilé d'Itinéraires (rue de Pontoise dans le 5ème, le lieu est désormais occupé par Baieta de Julia Sedefdjian). Dix-huit mois et quelques voyages (Pérou, Japon, Thaïlande, Liban) plus tard, le couple remet le couvert en plein cœur de la capitale. À deux pas de la Bourse et du Sentier, la nouvelle adresse compte 45 places – dont une « table secrète » à l’abri des regards - et propose une cuisine gastronomique aux influences multiples. Le végétal y occupe une place prépondérante, notamment grâce aux légumes du maraîcher japonais Asafumi Yamashita.
5 Rue Paul Lelong, Paris 2ème
2. Le Jules Verne
Sélectionné par YONDER
Nouveau décor et nouvelle cuisine au 2ème étage de la Tour Eiffel. Le Jules Verne, mythique restaurant perché à 125 mètres au-dessus du plancher des vaches, tourne définitivement la page Ducasse et accueille désormais les équipes de Frédéric Anton. Le chef triplement étoilé au Pré Catelan imagine « une cuisine raffinée, au graphisme animé par le Paris du XXème siècle » où les produits nobles sont rois. Les intérieurs aux allures d'écrin d’argent (2,500 feuilles d'or blanc ont notamment été apposées à la main sur les miroirs) ont été repensés par l’architecte libanaise Aline Asmar d’Amman, fondatrice du studio Culture in Architecture. Elle a notamment travaillé sur la nouvelle direction artistique de l’Hôtel de Crillon.
Découvrir le nouveau décor du Jules Verne sur AD Magazine.
2ème étage de la Tour Eiffel - Avenue Gustave Eiffel, Paris 7ème
3. Lapérouse
Sélectionné par YONDER
C’est une autre table légendaire de la Rive Gauche qui a récemment rouvert ses portes sous la houlette de Benjamin Patou, le patron de Moma Group (MANKO, Froufrou, Créatures, La Gare, NOTO…), « tombé amoureux [du restaurant] dès l’instant où il a franchi sa porte pour la première fois » il y a vingt ans. Il « s’était alors juré de l’acquérir ». Pour autant, pas question de tout révolutionner. Restauration à l’identique ou dans l’esprit de l’époque (les origines de Lapérouse remontent à 1766) alors que les clés des cuisines de l’ancien 3-étoiles Michelin (de 1933 à 1968) ont été confiées à Jean-Pierre Vigato, ex patron d’Apicius et fin connaisseur de la grande cuisine française. L’offre sucrée est signée d’autre grand nom en la personne de Christophe Michalak, l’une des stars de la pâtisserie hexagonale.
En savoir plus sur Lapérouse : la renaissance d'un restaurant mythique (Paris Match)
51 Quai des Grands Augustins, Paris 6ème
4. Marsan par Hélène Darroze
Sélectionné par YONDER
Nouveau décor et nouveau concept pour le restaurant gastronomique d’Hélène Darroze. À peine un an après avoir dévoilé Jòia, et après des mois de fermeture pour travaux, la jurée multi-étoilée de Top Chef donne à sa table emblématique de la rue d’Assas un second souffle. Le 28 mai dernier, la cheffe dévoilait ainsi Marsan, en hommage à sa ville natale Mont-de-Marsan dans les Landes.
Le restaurant, plus lumineux, dévoile d’élégants intérieurs plus en phase avec l’époque (« Les murs sombres […] ont laissé place à des nuances de beige »), des équipements rutilants et un nouveau concept, centré sur des menus uniques (75 ou 95€ le midi, 175 ou 225€ au dîner), bâtis autour de ses plats signatures et proposés à seulement trente convives. Pour Le Monde, sa cuisine est « frappante de justesse, généreuse mais pas copieuse, portée par des goûts aussi francs que charmants ».
En savoir plus dans l’article du Monde, Hélène Darroze remet le couvert au Marsan.
4 Rue d'Assas, Paris 6ème
5. Solstice
Sélectionné par YONDER
Après OKA, Chinaski ou le Bel Ordinaire Rive Gauche, nouvelle actualité notable dans le sud du 5ème arrondissement (côté Val-de-Grâce / Saint-Médard) avec l’ouverture de Solstice. Aux commandes de cette table gastronomique intimiste, le chef Eric Trochon. Qualifié de « cuisinier inspiré et technicien hors pair » par notre confrère François-Régis Gaudry, ce Meilleur ouvrier de France (MOF) 2011 n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il était déjà cofondateur et chef associé de deux adresses reconnues de Saint-Germain-des-Prés, Semilla et Freddy's.
Fidèle à sa réputation d’artisan dont le talent s’exerce dans l’ombre, c’est dans une relative discrétion qu’il a ouvert ce restaurant cossu (nappes blanches, argenterie, parquet en chêne) qui, selon les premiers retours de clients enthousiastes, a le potentiel pour décrocher une étoile dans la prochaine édition du Guide Rouge. Un chef qui « mérite bien sa part de lumière » selon L’Express.
En savoir plus dans l’article de L’Express, Solstice, une table parisienne qui mérite sa part de lumière.
45 Rue Claude Bernard, Paris 5ème