Bien qu’extrêmement confortable et idéalement situé au cœur de la capitale thaïlandaise, le Four Seasons Bangkok était jugé un peu vieillissant par certains de ses clients. Il semblerait que le groupe canadien les ait écoutés puisque depuis le 1er mars dernier, l’adresse bangkokienne de Four Seasons de luxe canadien bat pavillon thaïlandais, l’hôtel ayant été repris par le groupe Anantara.
Mais Four Seasons ne pouvait s’en aller sans « plan B ». Dans cette mégalopole incontournable qu’est Bangkok, où sont installées absolument toutes les marques emblématiques de l’hôtellerie de grand luxe (Peninsula, Mandarin Oriental, Banyan Tree… ), il semblait impensable que le groupe installé à Toronto quitte purement et simplement la ville.
Ce n’est donc pas vraiment une surprise de voir dans les cartons de Four Seasons un projet de complexe hôtelier et résidentiel de très grande ampleur dont on vous dévoile les grandes lignes ici :
- Le futur Four Seasons Bangkok comptera plus de 300 chambres et suites.
- L’hôtel sera doublé de Private Residences, au nombre de 350, toutes installées dans les angles d’une tour de 73 étages pour bénéficier de vues panoramiques sur la ville. Les projets résidentiels semblent être plus que jamais au cœur de la stratégie de développement de Four Seasons.
- Le site occupera plus de 350 mètres de rives le long du Chao Phraya, pour une superficie totale proche de 6 hectares !
- L’architecture intérieure du nouvel ensemble sera résolument contemporaine comme en attestent les premiers rendus prometteurs diffusés par Four Seasons, ce qui marque une rupture avec le style souvent traditionnel du groupe canadien.
- L'investissement évoqué par Four Seasons frôle le milliard d'euros, au change actuel du Bath Thaïlandais (32 milliards).
- L’hôtel, comme les résidences, doivent ouvrir à la fin 2018. Si tout va bien.
Le futur Four Seasons Bangkok en images
L’hôtel – et les résidences – seront installés le long du fleuve Chao Phraya.
Les premiers visuels des intérieurs dévoilent un style contemporain prometteur.
