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Four Seasons Gresham Palace : le plus bel hôtel de Budapest
Budapest, 1906
La Première Guerre Mondiale est encore loin, l’Autriche-Hongrie connaît son âge d’or, Budapest est alors avec Vienne la plus grande ville de l’Empire et l’une des plus prospères d’Europe Centrale. C’est dans ce contexte que la puissante compagnie d’assurances londonienne Gresham cherche à se doter d’un luxueux siège à l’étranger qui puisse également servir de lieu de résidence à l’aristocratie britannique de passage en ville. La Gresham, qui doit son nom au fondateur de la Bourse de Londres Sir Thomas Gresham, fait appel à Zsigmond Quittner, alors considéré comme l’un des tout meilleurs architectes hongrois, lui laissant carte blanche pour bâtir un palais monumental, vitrine de la richesse de la compagnie.
Influencé par l’avant-garde viennoise et le mouvement sécessionniste qui secoue l’Europe, Quittner s’entoure des meilleurs artisans et artistes de l’Empire (la célèbre manufacture de céramique Zsolnay, le maître sculpteur Ede Telcs, l’architecte, sculpteur et peintre Géza Maróti, le peintre verrier et mosaïste Miksa Róth) pour imaginer sur les rives du Danube un palais Art Nouveau qui va changer la face de la ville.
Le Gresham Palace est né.
Et le Gresham devint une légende
Dès l’achèvement du Palais Gresham, le bâtiment fait la fierté des habitants de la ville, charmés par l’audace et l’élégance de ce joyau architectural aussi avant-gardiste que fastueux. Le tout-Budapest se presse dans la luxueuse galerie marchande du rez-de-chaussée où s’installent les plus belles boutiques de Hongrie. Le café Gresham-Venezia, également installé au rez-de chaussé devient le lieu de rencontres d’influents intellectuels et artistes hongrois tandis que le cabaret Pódium, ouvre ses portes en 1921. Il attire l’élite locale qui vient se divertir devant des spectacles mélangeant allégrement musique, danses et satire politique. Dans les étages supérieurs, ce sont les riches excentriques qui s’installent peu à peu dans les vastes appartements du Palais.
Au cours des années 1930, la star de l’époque Ida Turay choisit également le Gresham pour résider de longues années. Quand on lui demande si elle n’est pas dérangée par l’absence de cuisine, elle répond innocemment « Une cuisine ? Pour quoi faire ? ». L’actrice confesse qu’elle se fait en effet livrer tous ses repas par ses voisins qui lui apportent sur des plateaux d’argent ! Alors que la Seconde Guerre Mondiale se profile, le Gresham Palace est plus que jamais le cœur battant de Budapest.
La renaissance d’un mythe
Gravement endommagé lors de la fuite des Allemands à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le Gresham Palace est alors réquisitionné par le nouveau pouvoir communiste qui y installe de tristes bureaux et laisse l’édifice se délabrer peu à peu.
Il faudra attendre le tournant du siècle et le rachat du bâtiment laissé à l’abandon par Gresco Investments en 1998 pour que le Gresham Palace puisse envisager le futur plus sereinement. Il est décidé de rénover de fond en comble le palais pour lui redonner son lustre d’antan et le transformer en hôtel de luxe. Associé à Four Seasons qui va superviser les travaux et gérer le futur établissement, ce sont plus de 80 millions d’euros qui seront investis dans la rénovation du Gresham Palace et sa conversion en un somptueux palace.
2004, près d’un siècle après la naissance du Palais, le Gresham Palace rouvre ses portes au monde entier, plus beau que jamais. Le Gresham Palace est né, une seconde fois.
Aujourd’hui, et malgré les nombreuses ouvertures d’hôtels de luxe dans la capitale hongroise, il ne fait pas de doutes que le Four Seasons Gresham Palace reste le plus beau et le plus prestigieux des hôtels du pays. Au-delà de son histoire légendaire, Yonder a listé pour vous les 10 raisons de le choisir pour votre prochain séjour à Budapest :
- Pour ses vues. Sur les rives du Danube et parfaitement aligné avec le célèbre Pont des Chaînes qui relie Buda et Pest depuis 1849, les chambre Danube River View offrent les plus belles vues qu’on puisse imaginer en ville.
- Pour le service impeccable façon Four Seasons. Pas besoin d’en dire plus, tout le monde connaît le niveau d’excellence dont fait preuve le groupe canadien.
- Pour son monumental lobby Art Nouveau. Installé dans l’ancienne galerie marchande du Gresham Palace, il est tout simplement somptueux.
- Pour son spa. Perché sur le toit de l’hôtel, on y retrouve un fitness à la pointe, une piscine à débordement, un jacuzzi, un hammam et un sauna… duquel on aperçoit le Pont des Chaînes ! Les soins sont assurés avec des produits de la prestigieuse marque hongroise Omorovicza ; les connaisseurs apprécieront.
- Pour son brunch dominical digne d’Alice au Pays des Merveilles.
- Pour sa situation centrale. Face au Pont des Chaînes, à quelques minutes à pied de la Basilique Saint-Etienne, du Parlement et de l’avenue Andrassy, on peut difficilement rêver mieux comme pied-à-terre pour découvrir la ville.
- Pour dîner à l’Opéra. Four Seasons organise en exclusivité pour ses clients de fastueux dîners sur la scène de l’Opéra de la ville, considéré comme l’un des plus beaux d’Europe. Insolite et romantique.
- Pour ses paons : ils vous accueilleront à l’entrée de l’hôtel. Ils seraient près de 5 000 (!) à servir de décoration dans tout l’hôtel (dans les vitraux, sur les escaliers, sur les peintures murales, etc.)
- Pour ses tarifs accessibles. Des promotions organisées de manière récurrente par Four Seasons permettent de séjourner au Gresham Palace pour à peine plus de 200 euros la nuit.
- Et parce qu’on est aussi à l’hôtel pour dormir, pour ses chambres. Très classiques et ultra confortables, Four Seasons dans toute sa splendeur. Mention spéciale aux salles de bain en marbre foncé qui vous feront regretter de ne pas vivre à l’hôtel.
- Bonus : pour ceux qui peuvent se le permettre, la Budapest Royal Suite est aussi spectaculaire qu’élégante. Jonathan Rhys-Meyers y séjourna cinq mois en 2013 lors du tournage de la série Dracula.
- 179 : le nombre de chambres et suites
- 209 : le prix en euros d'une chambre Superior
- 1906 : l'inauguration du Gresham Palace
- 2004 : la réouverture du Palais par Four Seasons
- 5 000 : le prix, toujours en euros, de la somptueuse Budapest Royal Suite
- Budapest est desservie 3à 4 fois par jour par Air France et Easyjet depuis Paris CDG (2h10 de vol, à partir de 90 euros)
- Ryanair assure une liaison depuis Beauvais 4 fois par semaine (2h10 de vol, à partir de 60 euros)
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