Paris: les 15 restaurants incontournables de l'automne

Tables sélectionnés par YONDER

Ces tables viennent d'ouvrir ou s'apprêtent à le faire. Nous ne les avons pas (encore) testées mais nous pouvons déjà vous les signaler parmi les adresses à retenir.

Sélection et revue de presse, arrondissement par arrondissement.

PARIS 1^er

Damigiana

Nouvelle adresse italienne alléchante du côté des Halles. Dans ce qui fut le Fish Club de l’Experimental Group, on retrouve désormais un lieu 100% dédié à la cuisine transalpine imaginé par la fratrie Corinti (Laure et Bastien). Au rez-de-chaussée, enoteca avec cuisine ouverte ; table semi-gastronomique à l’étage avec au cœur du concept un sourcing de qualité auprès des meilleurs producteurs de la Botte.

58 Rue Jean-Jacques Rousseau, Paris 1^er. Déjà ouvert.

 

PARIS 2^ème

IBRIK Kitchen

La cuisine des Balkans sera au centre de l'attention chez IBRIK Kitchen, le premier restaurant signé Ecaterina Paraschiv, née à Bucarest, arrivée en France à l’âge de 6 ans. La jeune femme est déjà à l’origine de l’Ibrik Café, coffee-shop tourné vers la Méditerranée. Bortsch, feuilles de vignes farcies, poivrons farcis, schnitzel mais aussi viandes grillées à la flamme ou longuement rôties ou saucisses roumaines y seront à l’honneur.

9 rue de Mulhouse, Paris 2^ème. Ouverture début décembre 2018.

 

PARIS 6^ème

Brasserie Le Lutetia

Si le mythique Hôtel Lutetia a rouvert ses portes cet été, sa nouvelle brasserie se fait désirer. On parle désormais d’une ouverture en janvier 2019 pour cette brasserie qui s’annonce luxueuse et maritime. Aux commandes de la carte, le chef triplement étoilé Gérald Passédat (Le Petit Nice à Marseille), l’un des meilleurs spécialistes français de la gastronomie marine (poissons et crustacés).

Hôtel Le Lutetia, Paris 6^ème. Ouverture en janvier 2019.

 

PARIS 7^ème

Gaya Rive Gauche

Déménagement effectué pour le second restaurant de l’immense Pierre Gagnaire. Le chef, iconoclaste et multi-étoilé, libère l’espace précédemment occupé rue du Bac pour y ouvrir une trattoria (lire en dessous à ce sujet). Voici donc son Gaya installé dans ce qui était il y a encore quelques semaines la Ferme Saint-Simon.

La carte lorgne toujours vers l’iode et les saveurs marines mais est ésormais agrémentée d’un « chic terrien et [de] quelques sensibilités légumineuses » pour reprendre les termes d’Emmanuel Rubin. Ce dernier évoque dans Le Figaro un « Gagnaire apaisé dans ses recettes d'évidence ».

6 Rue de Saint-Simon, 75007 Paris 7^ème. Déjà ouvert.
 

Piero par Pierre Gagnaire

Les infos se font encore rares mais une chose est certaine, l’espace rue du Bac laissé vacant par le déménagement de Gaya Rive Gauche sera bientôt occupé par Piero, une trattoria imaginée par Pierre Gagnaire et « tenue par deux chefs toscans », selon les informations du Figaro.

48 rue du Bac, Paris 7^ème. Ouverture d’ici la fin d’année.

 

PARIS 8^ème

Ground Control Champs-Elysées

Ça bouge sur les Champs ! Après l’ouverture de Marxito à deux pas du Rond-Point et en attendant l’ouverture des Galeries Lafayette Champs-Elysées en lieu et place de l’ancien Virgin Megastore, c’est Ground Control qui va poser ses valises au bas de « la plus belle avenue du monde ».

Selon Le Figaro, le spot éphémère posera ses valises en lieu et place de la Galerie 26. Stéphane Jégo, chef et propriétaire de l'Ami Jean (Paris 7^ème) y orchestrera l’offre gastronomique. « Nous allons construire avec des dizaines d'artisans et de producteurs une autre façon de consommer, en mode street food de qualité. Derrière chaque produit, il y aura une identité humaine ». Parmi ses compères, le chef Julien Duboué (A Noste, B.O.U.L.O.M.) et des artisans talentueux, à l’instar de Stéphan Perrotte, Champion du Monde de la Confiture 2015.

26 avenue des Champs-Élysées, Paris 8^ème. Ouverture d’ici la fin d’année.
 

Lasserre

Nouveau chef chez Lasserre en la personne de Nicolas Le Tirrand. Le Breton de 37 ans succède à Michel Roth à la tête de l’une des tables les plus mythiques de la capitale. Atabula, toujours à la pointe des actualités a déjà goûté sa cuisine, évoquant « un grand déjeuner » autour d’une cuisine « fine, nette, sans fioritures, aux goûts profonds » et se pose déjà une question essentielle. « À quand la deuxième étoile Michelin ? ».

Pour rappel, le restaurany, longtemps considéré comme l’un des meilleurs du monde, a été récompensé de trois étoiles par le Michelin entre 1962 et 1983.

17 Avenue Franklin Delano Roosevelt, Paris 8^ème. Déjà ouvert.

 

L'Orangerie au Four Seasons George V Paris

Nouveau chef également à L'Orangerie, le plus confidentiel des restaurants étoilés du Four Seasons George V (le trio étant complété par Le Cinq de Christian Le Squer et Le George, la table italo-méditerranéenne  de Simone Zanoni). Après le départ de l'excellent David Bizet pour Taillevent, c'est à Alan Taudon, ancien responsable de la recherche & développement culinaire du palace (sous la direction de Chrisian Le Squer) de reprendre les rênes de cette table aussi intimiste (une vingtaine de couverts) qu'élégante.

Il faudra bien entendu revenir pour se faire une idée plus précise. Mais les petites assiettes dégustées (tout en légèreté, acidité et mâtinées d'influences orientales) lors d'une présentation du nouveau chef, ainsi que les premiers retours critiques, sont de très bon augure pour la suite. Pour le Gault&Millau, qui a récemment présenté son palmarès de l'année, Alan Taudon est un « Grand de Demain ». Logique, donc, que  « les trois toques [soient] confortées ».

31 avenue George V, Paris 8^ème. Déjà ouvert.

 

Le Schiap – Hôtel de Berri

Le tout nouvel Hôtel de Berri, 5-étoiles membre de la Luxury Collection de Marriott, s’est doté d’un restaurant italien dont le nom rend hommage à la créatrice de mode italienne Elsa Schiaparelli qui y avait jadis sont hôtel particulier. SI les « authentiques spécialités italiennes » mitonée par le chef toscan Michele Dalla Valle (Caffè Emporio Armani, Plaza Athénée, Yannick Alleno, Sasso Tondo) ont séduit quelques-uns de nos confrères (Gilles Pudlowski, Do It in Paris). D’autres, comme Emmanuel Rubin, se montrent en revanche plus circonspects.

22 Rue de Berri, Paris 8^ème. Déjà ouvert.

 

PARIS 9^ème

Bistrot Rougemont

Ça bouge aussi du côté des Grands Boulevards ! Après avoir vu débouler toute une nouvelle génération d’hôtels dans le coup (Hôtel Panache, The Hoxton Paris, Hôtel des Grands Boulevards), c’est au tour de la brasserie parigot, celle fréquenté par les habitants du coin, de s’y réinventer. L’Express apprécie autant la décoration « coquette » signée Virginie Friedmann que « l'esprit bistrotier » de la cuisine, également salué par Emmanuel Rubin qui voit dans le cas du Bistrot Rougemont « comment une brasserie de quartier maîtrise sa reconquête ».

10 Rue Rougemont, Paris 9^ème. Déjà ouvert.
 

Magnà

La franco-napolitain Julien Serri, engagé au sein de l’association Slow Food et éminent spécialiste de la pizza napolitaine, s’apprête à régaler SoPi de ses pizzas d’exception. On en reparle très vite.

48 rue Notre-Dame-de-Lorette, Paris 9^ème. Ouverture imminente.
 

Chez Oim

Le concept est décrit comme « festif, rock et décalé ». Depuis le 9 octobre, le chef Julien Sebbag (ex Miznon), investit le restaurant du Bus Palladium à l’étage où il cuisinera uniquement les mardis soirs  une « cuisine de partage » aux influences orientales et aux inspirations israéliennes.

Pourquoi le mardi ?  « Parce qu’on va faire « férierisier » le mercredi. Parce que c’était pas dispo les autres jours. Parce qu’on n’aime pas bosser le week-end. Parce que le mercredi, y’a pas école. Parce qu’on n’aime pas le foot. Parce que la gueule de bois du mercredi c’est un concept. » explique le jeune chef qui cuisinera sur une estrade, au milieu des convives, n’hésitant pas à se mettre en scène. La carte sera présentée à l’ardoise le jour J et changera toutes les semaines, pour un ticket moyen de 45€ par personne sans les boissons.

À l’étage du Bus Palladium - 6 rue Pierre Fontaine Paris 9^ème. Déjà ouvert.

 

PARIS 10^ème

Bouillon Julien

Après l’immense succès de Bouillon Pigale, c’est au tour de l’ex Restaurant Julien de surfe sur la vague des « bouillons » et redevient donc le Bouillon Julien. Salle Art Déco (moulures, miroirs, fresques) classée au monument historique et retour aux sources (le fameux « beau, bon, pas cher » du fondateur Edouard Fournier au début du XX^ème) sont au programme de cette institution de la rue du Faubourg Saint-Denis.

Poireaux vinaigrette (3,50€) ; tête de veau, sauce gribiche (11,10€), bœuf bourguignon, coquillettes (12,10€) sont, notamment au menu. La critique (du Figaro à Vogue) a dans son ensemble accueilli favorablement cette renaissance, même si quelques voix dissonantes se sont faites entendre (Télérama : « Ni vraiment bon, pas mauvais pour autant »).

16 Rue du Faubourg Saint-Denis, Paris 10^ème. Déjà ouvert.

 

PARIS 11^ème

Goguette

Nouvelle adresse repérée par Le Fooding sous la houlette du chef Gianmarco Gorni (ex David Toutain). Si d’après le guide, le décor ne fait pas dans l’originalité pour un restaurant du 11^ème (« murs de briques burinés, ampoules suspendues, mobilier minimal »), les assiettes semblent sortir des sentiers battus : coques et merguez, menthe et bouillon terre-mer ; poireau, vinaigrette, cubes de haddock ou « coquette canette rôtie sur coffre, onctueuse comme du foie, flanquée d’une poêlée de girolles astiquées au jus ».

108 Rue Amelot, Paris 11^ème. Déjà ouvert.
 

Maison by Sota Atsumi

Sota Atsumi, ancien chef japonais du Clown Bar (la seconde adresse de Sven Chartier, auteur de Saturne), chouchou du public comme de la critique, s’apprête à se lancer pour la première fois en solo, du côté de la discrète rue Saint-Hubert dans le 11^ème.

« J'ai longtemps travaillé dans l'univers de la haute cuisine mais mon cœur est dans la cuisine maison » expliquait au printemps à nos confrères d'Eater, au sujet de la future adresse de 40 couverts qu’il ouvrira dans le courant de l’hiver. Son objectif ? Que le restaurant soit assez confortable pour que ses convives se « sentent à la maison ».

Rue Saint-Hubert, Paris 11^ème. Ouverture début 2019.

 

PARIS 15^ème

Seoul Mama

Une nouvelle cantine coréenne qui dépote, ouverte en octobre 2018 par Manoj Sharma (ex Shirvan Café Métisse où il a travaillé avec Akrame Benallal) et son épouse Sangmi Lee. L’Express n’hésite pas à parler d’un « épatant bistrot coréen ». Une bonne nouvelle pour les – nombreux – habitants du 15^ème arrondissement, encore peu gâtés en bonnes tables.

33 Rue Violet, Paris 15^ème. Déjà ouvert.

 

PARIS 16^ème

Brach Le Restaurant

L’ouverture du Brach Paris, hôtel 5-étoiles et ambitieux lieu à vivre (club de sport, potager, pâtisserie, épicerie) imaginé par le toujours aussi prolifique Philippe Starck. Au restaurant de l’hôtel, le décor cosy – sofas en cuir, fauteuils - n’est pas sans rappeler celui de l’ex Cuisine au Royal Monceau, également signé Starck à l’époque de la réouverture du palace.

Quant à la cuisine, elle met à l’honneur une « cuisine fusion du bassin méditerranéen » (inspirations grecques, marocaines, libanaises, etc.) sous l’égide du chef Adam Bentalha, habitué aux plus prestigieux hôtels parisiens (Ritz, Shangri-La Paris, Royal Monceau, Prince de Galles.).

1-7 Rue Jean Richepin, Paris 16^ème. Déjà ouvert.

 

PARIS 17^ème

Rooster par Frédéric Duca

Retour à Paris du chef Frédéric Duca. D’ici peu, le chef marseillais remarqué il y a quelques années pour son restaurant étoilé Instant d’Or, expatrié un temps à New York où il était aux commandes de Racines à Tribeca, sera très bientôt de retour dans la capitale.

Aux Batignolles, il s’apprête en effet à ouvrir Rooster. « J’ai envie d’écrire mon histoire dans ce lieu. Rooster symbolisera mes origines sudistes, mes expériences parisiennes et ce twist new yorkais que j’ai adoré » explique Frédéric Duca qui proposera à ses convives une carte courte (3 entrées / 3 plats / 3 desserts).

137 rue Cardinet, Paris 17^ème. Ouverture imminente.

 

PARIS 19^ème

Le Cheval d’Or

Seconde adresse parisienne en vue pour Taku Sekine, chef et co-fondateur de Dersou, table précurseuse en matière d’accords mets-cocktails. D’ici quelques semaines, il sera aux commandes d’un nouveau restaurant dans le 19^ème arrondissement en collaboration avec le restaurateur Florent Ciccoli (Jones, les Pères Populaires, Café du Coin).

Selon le chef, longuement interviewé par Atabula, Le Cheval d’Or (qui conserve le nom de l’ancien établissement que le duo a racheté) proposera une « cuisine simple et détendue ». « J’espère vraiment faire du Cheval d’Or une adresse populaire où tout le monde pourra venir » ajoutant que « les prix tourneront […] le soir autour de 35€ boisson comprises ».

21 rue de la Villette, Paris 19^ème. Ouverture fin novembre 2018.
 

Yaya Halle Secrétan

Qu’est-ce qui arrêtera Juan Arbelaez ? La question se pose légitiment. Le trentenaire colombien qui a multiplié ces derniers mois les nouveaux projets (Vida, Froufrou) ouvrira sous peu un second Yaya. Accompagné des frères Chantzios, cette cantine gréco-méditerranéenne réputée pour son ambiance festive, cartonne déjà du côté de Saint-Ouen. La seconde adresse devrait ouvrir au sein de la Halle Secrétan (Paris 19^ème)n en lieu et place de La Table D'Hugo Desnoyer fermée depuis plusieurs mois.

26 avenue Secrétan, Paris 19^ème. Ouverture début 2019.

 

PARIS 20^ème

MINO Paris

Gentrification oblige, le quartier de Ménilmontant, bastion populaire de la capitale, s’apprête à accueillir un lieu dans l’air du temps. Jennifer Le Nechet, ancienne mixologiste du Café Moderne - et meilleure bartender du monde à l’issue du concours World Class 2016 - est derrière MINO, un lieu hybride, à la fois bar à cocktails et restaurant aux saveurs méditerranéennes.

42 rue de Ménilmontant, Paris 20^ème. Ouverture imminente.