Paris : les 25 nouveaux restaurants qu'il ne fallait pas rater en 2018

Ces tables ont également ouvert leurs portes en 2018. Nous les avons testées pour partie, ou a minima sélectionnées. La liste complète par arrondissement (une quarantaine d'adresses additionnelles tout de même), c'est juste ici !

Note de l'éditeur : cette page est susceptible d'être mise à jour entre le 19 et le 31 décembre 2018 (dernière mise à jour le 21 décembre 2018).

Retour au sommaire : les 25 meilleures nouvelles à Paris en 2018 à découvrir ici.

PARIS 1^er

Café lai’Tcha

Sélectionné par YONDER

Près de dix ans après l’ouverture de l’excellent yam’Tcha (1-étoile et vu dans la série documentaire Chef’s Table), Adeline Grattard et son mari Chi Wah Chan ont inauguré au printemps dans le quartier des Halles le Café lai’Tcha. À l’honneur, le thé éponyme (thé noir au lait concentré, une boisson traditionnelle hongkongaise) que l'on accompagne de recettes asiatiques (nouilles froides, sauce cacahuète ; nems de légumes ; tofu farci ; currys ; joue de bœuf à la sichuanaise, etc.) à déguster dans d’astucieux formats tapas (menu 5 tapas à 40€). On notera enfin que le lieu fait également office de traiteur avec une large offre à emporter.

7 rue du Jour, Paris 1^er
 

Damigiana

Testé et approuvé par YONDER

Nouvelle adresse italienne alléchante du côté des Halles. Dans ce qui fut le Fish Club de l’Experimental Group, on retrouve désormais un spot 100% dédié à la cuisine transalpine imaginé par la fratrie Corinti (Laure et Bastien). Au rez-de-chaussée, enoteca avec cuisine ouverte ; table semi-gastronomique à l’étage avec au cœur du concept un sourcing de qualité auprès des meilleurs producteurs de la Botte. Décor élégant et service des plus sympathiques.

58 Rue Jean-Jacques Rousseau, Paris 1^er
 

La Poule au Pot

Testé par YONDER (mais pas tout à fait approuvé....)

Actualité chargée pour Jean-François Piège ! Alors qu’il a repensé le concept de son bistrot Clover à Saint-Germain-des-Prés pour le transformer en table veggie-friendly (Clover Green), il a également dévoilé sa vision du bistrot français traditionnel. À La Poule au Pot, institution du Quartier des Halles fondée en 1935, le chef doublement étoilé réalise son rêve d’enfance en « rebootant » le répertoire de la cuisine bourgeoise d’antan (blanquette de veau, escargots, cuisses de grenouille, joue de bœuf, rognons de veau, etc.). La salle est quant à elle restée pour l’essentiel dans son jus avec son ambiance intemporelle de brasserie des années 1930.

Verdict ? Pour notre chroniqueur, le compte n'y est pas. Certes, c'est bon et bien fait. Mais l'addition salée et le service hautain viennent gâcher l'expérience. Quant à l'ouverture nocturne, elle fait désormais partie de l'histoire. Dommage.

Retrouvez ici notre page consacrée à La Poule au Pot.

9 Rue Vauvilliers, Paris 1^er

 

PARIS 2^ème

Frenchie Bar à Vins

Sélectionné par YONDER

Ce n’est pas une ouverture mais le bar à vins du toujours très en vue Frenchie de Grégory Marchand a fait peau neuve cette année Nouveau décor par Émilie Bonaventure (déjà aux côtés du chef sur certains de ses autres projets) et carte de grignotages malins revue et corrigée pour ce hot spot de la rue du Nil. À redécouvrir d’urgence.

6 rue du Nil, Paris 2^ème
 

IBRIK Kitchen

Testé et approuvé par YONDER

La cuisine des Balkans est au centre de l'attention chez IBRIK Kitchen. Le premier restaurant signé Ecaterina Paraschiv, née à Bucarest et arrivée en France à l’âge de six ans vient d'ouvrir ses portes dans une rue tranquille du Sentier. La jeune femme est déjà à l’origine de l'IBRIK Café, coffee-shop tourné vers la Méditerranée. Bortsch, feuilles de vignes farcies, poivrons farcis, goulasch, schnitzel mais aussi viandes grillées à la flamme ou longuement rôties ou saucisses roumaines y sont à l’honneur.

9 rue de Mulhouse, Paris 2^ème
 

Papadoom Kitchen

Testé et approuvé par YONDER

C’est un concept inédit à Paris. La cuisine indienne, jusqu’alors cantonnée aux bouis-bouis du quartier de La Chapelle ou aux restos de quartiers déprimants, s’offre avec Papadoom Kitchen un écrin branché grâce un décor – sur deux étages, avec bars, terrasse, etc. - de Michael Malapert.

Si l’assiette en elle-même n’a rien d’exceptionnel (et ne séduira pas les puristes qui regretteront l’adaptation des goûts au palais français), on ne boude pas notre plaisir à redécouvrir les saveurs indiennes dans un resto qui bouge ! Mention spéciale à la carte des cocktails (des classiques rehaussés d’épices comme l’Indian Mule ou le Daï Curry) et au service sympathique. Le spot rencontre un succès certain auprès de la jeune clientèle des Grands Boulevard.

Retrouvez ici notre page consacrée à Papadoom Kitchen.

157 Rue Montmartre, Paris 2^ème

 

Pascade

Testé et approuvé par YONDER

Bruno Doucet (chef de la Régalade Saint-Honoré) et Sébastien Pradal (sommelier et associé historique) revisitent la Pascade, fameuse crêpe soufflée typique de la cuisine aveyronnaise. Elle se mange salée (garnie de poisson, légumes ou viande, selon les saisons et les humeurs) ou sucrée. Nouvelle déco zen et chaleureuse, jolie offre sucrée pour le tea time et service ininterrompu de midi à 23h. Un effort tout particulier a été apporté à la carte des vins : belles références, vins bio/biodynamie, suggestions d'accords avec les pascades et tarifs raisonnables. On valide.

14 rue Daunou, Paris 2ème
 

Racines

Sélectionné par YONDER

Racines a rouvert début janvier sous la houlette du talentueux Simone Tondo (ex Rino, Roseval, Tondo). Le chef d'origine sarde travaille en association avec le restaurateur David Lanher pour proposer « une cuisine de terroir, aux inspirations à la fois françaises et italiennes ». François-Régis Gaudry (L’Express) est séduit par cette « popote d'ardoise impulsive et décontractée, brute de produits ».

8 Passage des Panoramas, Paris 2^ème
 

Uma Nota

Testé et approuvé par YONDER - Mention spéciale pour le concept

Après être tombé sous le charme de Liberdade, le quartier japonais de Sāo Paulo, Laura et Alexis Offe, deux Frenchies expatriés à Hong Kong ont imaginé, Uma Nota en hommage à la double culture brésilienne et nippone.

Après une ouverture discrète pendant l’été, Uma Nota a été l’un des cartons de la rentrée ! À 500 mètres de Popolare, ce nouveau hot spot de la rue Réaumur coche toutes les cases du resto à la réussite fulgurante : un espace coloré et vivant étonnament vaste pour Paris (escalier majestueux), une cuisine de partage joyeuse, une ambiance cool et des tarifs très raisonnables . Voilà qui compense la qualité encore inégale de l'assiette.

Retrouvez ici notre page consacrée à Uma Nota.

86 Rue Réaumur, Paris 2^ème
 

Yaai Thaï

Testé et approuvé par YONDER

Nouveau concept de street food thaï par Matthieu Soliveres dont le groupe SOLI s'est fait connaître du grand public grâce au succès de l'enseigne Mamie Burger. Le pitch ? « Proposer les grands classiques de la cuisine thaï au meilleur rapport qualité prix ». Évidemment ce n'est pas Bangkok. Et évidemment le tout est marketé et calibré pour Instagram. Mais force est de reconnaître que l'on y mange très correctement. Même nettement mieux que dans la plupart des adresses thaï de la capitale. Le tout sans se ruiner. Mission accomplie.

35 Boulevard de Bonne Nouvelle, Paris 2^ème

 

PARIS 5^ème

CUCINA Mutualité

Testé et approuvé par YONDER - Mention spéciale de la rédaction

Sous le contrôle d’Alain Ducasse, le chef italien Matteo Lorenzini (ex Louis XV à Monaco) signe la carte panitalienne de ce bistrot chic et contemporain au sein de la Maison de la Mutualité .

Dans un décor truffé de références transalpines imaginé par Jean-Michel Wilmotte, le menu fait la part belle aux classiques de la cuisine italienne, des Linguine alle vongole au Parmigiana di melanzana en passant par l'escalope milanaise, aussi généreuse que gourmande. La valeur ajoutée d’Alain Ducasse dans tout ça ? Un sourcing de qualité, une éxécution irréprochable de A à Z, un service aux accents italiens ultra efficace et des tarifs raisonnables. Que demander de plus ?

Retrouvez ici notre page consacrée à CUCINA Mutualité.

Maison De La Mutualité, 20 Rue Saint-Victor, Paris 5^ème
 

OKA

Testé et approuvé par YONDER - Coup de cœur de la rédaction

Retour gagnant pour Raphaël Régo avec la réouverture au printemps de son restaurant OKA, quelques mois après l'avoir temporairement fermé. Plus énergique et ambitieux que jamais,le chef brésilien n'a rien perdu de sa verve culinaire. À travers un ambitieux menu carte blanche, le maître des lieux conjugue le meilleur de ses deux mondes. D’un côté, la gastronomie française, ses techniques et rituels. De l’autres, des dizaines de saveurs brésiliennes que le chef, marchant sur les traces de son génial compatriote Alex Atala (World’s 50 Best, Chef’s Table de Netflix), a sourcé directement en Amazonie. Une étoile en vue dans le Michelin 2019.

Retrouvez ici notre article complet consacré à OKA.

1 Rue Berthollet, Paris 5^ème

 

PARIS 7^ème

Daily Pic Beaupassage

Testé et approuvé par YONDER

Juste en face de la locomotive Allénothèque à Beaupassage, Anne-Sophie Pic, l'une des seules cheffes au monde à être triplement étoilée (Maison Pic à Valence ; 7-étoiles pour l'ensemble de ses tables) a imaginé ce concept novateur de fast good. Autour de trois univers (Signatures, Réconfortantes ou Végétales), les recettes présentées dans des verrines sont toutes élaborées à partir de produits frais, de saison et cuisinés avec précision dans le labo valentinois maison. Comme quoi, il est possible de manger vite, bien et sans dépenser une fortune. Y compris en plein cœur du 7me arrondissement.

Daily Pic, qui cartonne depuis son inauguration à la rentrée, devrait s'étendre à d'autres adresses en 2019  en France (La Défense, Orly...) puis à l'étranger.

Beaupassage ; accès par le 53-57 Rue de Grenelle, Paris 7^ème
 

Gaya Rive Gauche

Sélectionné par YONDER

Déménagement effectué pour le second restaurant parisien de l’immense Pierre Gagnaire. Le chef, iconoclaste et multi-étoilé, libère l’espace précédemment occupé rue du Bac pour y ouvrir prochainement une table italienne (dont on va vite reparler). Voici donc son Gaya installé dans ce qui était il y a encore quelques semaines la Ferme Saint-Simon. La carte lorgne toujours vers l’iode et les saveurs marines mais est ésormais agrémentée d’un « chic terrien et [de] quelques sensibilités légumineuses » pour reprendre les termes d’Emmanuel Rubin. Ce dernier évoque dans Le Figaro un « Gagnaire apaisé dans ses recettes d'évidence ».

6 Rue de Saint-Simon, Paris 7^ème

 

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PARIS 8^ème

L’Abysse au Pavillon Ledoyen

Sélectionné par YONDER

Ce fut la belle surprise de l’été au Pavillon Ledoyen où officie Yannick Alléno. Dans un décor « ultra-contemporain », L’Abysse se veut être l’un des comptoirs à sushis (12 places) les plus exigeants de France. Pour mener à bien cette mission, le chef triplement étoilé a fait spécialement venir du Japon le maître sushi Yasunari Okazaki, lui-même ancien 3-étoiles dans son pays natal. Au programme, nigiris en menus - ou en omakasé - et carte de sakés de haute volée.

8, avenue Dutuit, Paris 8^ème
 

Apicius

Testé par YONDER 

Repris conjointement par le chef étoilé Mathieu Pacaud et le grouoe Noctis (devenu Paris Society depuis), la réouverture d'Apicius était parmi les plus événements les plus attendus de l'année à Paris.

Notre dîner au mois de mai, qui a donné lieu à l'un des articles les plus lus de l'année, a laissé un goût amer : cuisine sans grand relief, tarifs exorbitants, invraisemblables cafouillages dans le service. Seuls le décor, sublime, et les desserts signés Jérôme Chaucesse, Chef Pâtissier MOF, sauvaient les meubles. Mais plusieurs mois après notre passage, il est fort possible que les choses aient évolué pour le meilleur. Apicius est l'un des plus beaux restaurants de Paris. Mathieu Pacaud est un chef qui a du talent, sa carte signé pour le Restaurant Anne au Pavillon de la Reine le prouve. Et le savoir-faire de de son nouvel associé Laurent de Gourcuff est indiscutable. Avec un tel attelage, on ne doute pas qu'Apicius ne redresse la barre et retrouve le prestige de l'ère Vigato. 

20 Rue d'Artois, Paris 8^ème
 

EDERN

Testé et approuvé par YONDER - Mention spéciale de la rédaction

Après la parenthèse Peninsula, l'ancien Top Chef Jean-Edern Hurstel est enfin chez lui. « EDERN est le restaurant de ma vie » explique-t-il au sujet de cette ouverture gastronomique à deux pas de l’Étoile. Dans ce qui fut le Citrus Etoile, le nouveau patron a imaginé un lieu collant pile-poil, tant à la géographie (l’Ouest parisien) qu’à l’époque.

Elégant décor à dominante grise ponctué de quelques touches colorées (œuvres pop ou street art) et cuisine contemporaine, certes sans grande surprise, mais parfaitement maîtrisée (dressages épurés, cuissons parfaites, saveurs ciselées) sont la marque de fabrique d’EDERN, une adresse qui devrait rapidement s'affirmer comme un incontournable du quartier.

Retrouvez ici notre page consacrée à EDERN.

6 Rue Arsène Houssaye, Paris 8^ème
 

Jacopo

Testé et approuvé par YONDER

Pour un déj' ou dîner à l’addition raisonnable dans le quartier des Champs-Elysées, direction Jacopo et sa déco trendy et stylisée façon loft new-yorkais. À la carte, un retour aux sources bistrotières imaginé par Thibault Sombadier (Antoine, Mensae, Sellae, VERDE by YEEELS...) : artichaut vinaigrette, escargots, tartare de saumon pommes de terre, œuf mayonnaise vaporeuse... Et comme il n'y a pas que la cuisine d’antan d'antan dans la vie, un speakeasy, a également été imaginé au sous-sol par les propriétaires Benjamin Artis et Alex Bril (YEEELS, Medellin Paris à l'emplacement de feu Le Baron).

Retrouvez ici notre page consacrée à Jacopo.

5 bis Rue Vernet, Paris 8^ème
 

Lasserre

Sélectionné par YONDER

Nouveau chef chez Lasserre en la personne de Nicolas Le Tirrand. Le Breton de 37 ans succède à Michel Roth à la tête de l’une des tables les plus mythiques de la capitale. Atabula, à la pointe des actualités a déjà goûté sa cuisine, évoquant « un grand déjeuner » autour d’une cuisine « fine, nette, sans fioritures, aux goûts profonds » et se pose déjà une question essentielle. « À quand la deuxième étoile Michelin ? ».

Pour rappel, le restaurant, longtemps considéré comme l’un des meilleurs du monde, a été récompensé de trois étoiles par le Michelin entre 1962 et 1983.

17 Avenue Franklin Delano Roosevelt, Paris 8^ème

L'Orangerie au Four Seasons George V Paris

Sélectionné (et partiellement testé) par YONDER

Nouveau chef également à L'Orangerie, le plus confidentiel des restaurants étoilés du Four Seasons George V (le trio étant complété par Le Cinq de Christian Le Squer et Le George, la table italo-méditerranéenne de Simone Zanoni). Après le départ de David Bizet pour Taillevent, c'est à Alan Taudon, ancien responsable de la recherche & développement culinaire du palace (sous la direction de Chrisian Le Squer) de reprendre les rênes de cette table intimiste (une vingtaine de couverts).

Il faudra bien entendu revenir pour se faire une idée plus précise. Mais les petites assiettes goûtées (tout en légèreté, acidité et mâtinées d'influences orientales) lors d'une présentation du nouveau chef, ainsi que les premiers retours critiques, sont de bon augure pour la suite. Pour le Gault&Millau, qui a récemment présenté son palmarès de l'année, Alan Taudon est un « Grand de Demain ». Logique, donc, que « les trois toques [soient] confortées ».

31 avenue George V, Paris 8^ème
 

VERDE by YEEELS

Testé et approuvé par YONDER - Mention spéciale de la rédaction

Au 24 avenue George V, c’est une nouvelle page qui s’écrit pour le YEEELS, resto festif par excellence du Triangle d’Or. Nouveau bar à cocktails à l’étage, décor à haute teneur tropicale flambant neuf pour le restaurant et surtout, carte repensée par le Top Chef Thibault Sombardier (Antoine, Mensae, Sellae, Jacopo).

Futée et affutée, elle puise dans tous les registres et multiplie les influences. Des tapas aux pizzas (végétarienne, truffe), des belles pièces à partager (bar au fenouil, turbotin, côte de bœuf, coquelet...) aux assiettes calibrées pour la clientèle cosmopolite des lieux (poulpe, ceviche, langoustines, noix de Saint-Jacques...), la justesse est toujours de rigueur. Chaque fin de semaine, le DJ monte le son en seconde partie de soirée. 

Retrouvez ici notre page consacrée à VERDE by YEEELS.

24 avenue George V, Paris 8^ème

 

PARIS 9^ème

B.B. Blanche

Testé et approuvé par YONDER - Mention spéciale pour le décor

Le plus people des chefs parisiens, Jean Imbert, signe la table du Blanche, nouveau club de sport huppé imaginé par les prolifiques frères Benzaquen (Ken Club, Klay). Prônant une « cuisine qui donne envie de se faire du bien […] sans privation ni contrainte, mais dans le plaisir et l’esprit de gourmandise », la carte imaginé par le nouveau BFF de Phrarell décline une série de plats bien sentis à tendance healthy : salades monochromes, œuf mollet bio/avocat ; tartare de bar de ligne et laitue pour les entrées ; poulette, lieu jaune ou Saint-Pierre pour la suite.

Si l'assiette n'était pas encore franchement enthousiasmante lors de notre passage, le décor majestueux des salons du 1^er étage (avec sa rotonde s’ouvrant sur plusieurs pièces) n’aura aucun mal à convaincre les amateurs de beaux endroits. Jolie terrasse en prime pour les beaux jours.

Retrouvez ici notre page consacrée à B.B. Blanche.

21 Rue Blanche, Paris 9^ème
 

Bistrot Rougemont

Sélectionné par YONDER

Ça bouge toujours autant du côté des Grands Boulevards ! Après avoir vu débouler toute une nouvelle génération d’hôtels dans le coup (Hôtel Panache, The Hoxton Paris, Hôtel des Grands Boulevards), c’est au tour de la brasserie parigot, celle fréquenté par les habitants du coin, de s’y réinventer. L’Express apprécie autant la décoration « coquette » signée Virginie Friedmann que « l'esprit bistrotier » de la cuisine, également salué par Emmanuel Rubin qui voit dans le cas du Bistrot Rougemont la manière dont « une brasserie de quartier maîtrise sa reconquête ».

10 Rue Rougemont, Paris 9^ème
 

Chez Oim

Sélectionné par YONDER

Le concept est décrit comme « festif, rock et décalé ». Depuis le 9 octobre, le chef Julien Sebbag (ex Miznon), investit le restaurant du Bus Palladium. Chaque mardi soir, il propose une « cuisine de partage » aux influences orientales et aux inspirations israéliennes.

Pourquoi le mardi ? « Parce qu’on va faire « férierisier » le mercredi. Parce que c’était pas dispo les autres jours. [...] Parce que la gueule de bois du mercredi c’est un concept » explique le jeune chef qui mitonne ses plats sur une estrade, au milieu des convives. La carte est présentée à l’ardoise le jour J et change toutes les semaines, pour un ticket moyen de 45€ par personne sans les boissons.

À l’étage du Bus Palladium - 6 rue Pierre Fontaine, Paris 9^ème
 

Magnà

Sélectionné par YONDER

La franco-napolitain Julien Serri, engagé au sein de l’association Slow Food et éminent spécialiste de la pizza, régale depuis quelques semaines SoPi de sa street food napolitaine. On en reparle très vite.

48 rue Notre-Dame-de-Lorette, Paris 9^ème
 

Restaurant Panache

Testé et approuvé par YONDER - Mention spéciale de la rédacton

Nouveau souffle pour le charmant restaurant de l’Hôtel Panache. Repensée par les sœurs Tatiana et Katia Levha (Le Servan, Double Dragon), la carte mélange les styles, piochant allégrement dans le registre traditionnel du bistrot/brasserie tradi (huîtres fine de claire, terrine de foire gras, œuf mollet, salade de lentilles, tartare de bœuf, poulet jaune des Landes à la crème, etc.) "pimpant" le tout de nombreuses touches asiatiques (gingembre, sauce Prik-Pako, cacahuètes, curry, sauce adobo) et de recettes comfort food (Noodle Soup, cookie géant).

Un métissage réjouissant incarné par un club sandwich au poulet croustillant (façon tonkatsu) qui ne cesse de faire le buzz et déjà désigné par certains de nos confrères comme le meilleur club sandwich de la capitale.

Retrouvez ici notre page consacrée au Restaurant Panache.

1 Rue Geoffroy-Marie, Paris 9^ème

 

PARIS 10^ème

Bilili, Cave Et Restaurant

Sélectionné par YONDER

Repéré par Le Fooding, le successeur des Arlots dans le 10^ème joue la carte de la cave à manger. Briques apparentes, pierre, parquet et ardoises au mur, le lieu ne dépareille pas dans le quartier. Côté cave, des « bouteilles dingos » selon L'Express pour qui le proprio des lieux, Thomas Brachet « continue d'appliquer sa formule gagnante : les bonnes quilles font les bons amis ». Assiette bistrotière de bon aloi pour accompagner les vins soigneusement sélectionnés : boudin noir, purée ; presskopf de joue et pied de porc ; poêlée de poulpe au Beaujolais et autres terrines.

136 Rue du Faubourg Poissonnière, Paris 10^ème

 

Bouillon Julien

Sélectionné par YONDER

Après l’immense succès de Bouillon Pigale en 2017, c’est au tour de l’ex Restaurant Julien de surfer sur la vague des « bouillons ». Salle Art Déco (moulures, miroirs, fresques) classée au monument historique et retour aux sources (le fameux « beau, bon, pas cher » du fondateur Edouard Fournier au début du XX^ème) sont au programme de cette institution de la rue du Faubourg Saint-Denis.

Poireaux vinaigrette (3,50€) ; tête de veau, sauce gribiche (11,10€), bœuf bourguignon, coquillettes (12,10€) sont au menu. La critique (du Figaro à Vogue) a dans son ensemble accueilli favorablement cette renaissance, même si quelques voix dissonantes se sont faites entendre (Télérama : « Ni vraiment bon, pas mauvais pour autant »).

16 Rue du Faubourg Saint-Denis, Paris 10^ème

Miznon Canal

Testé et approuvé par YONDER - Mention spéciale de la rédaction

Après Tel Aviv et le Marais, le celebrity chef israélien Eyal Shani (à qui l’on doit aussi Port Sa’id et Romano à Tel Aviv) décline son flagship Miznon sur les rives branchée du Canal Saint-Martin. Pitas à tomber par terre (sortez des sentiers battus et optez pour les versions au poisson épicé ou à la ratatouille, régalade assurée !) et spécialités végétales sont à déguster sans se prendre la tête dans cette cantine cool, au décor faussement négligée et à l’atmosphère joyeusement bordélique.

Retrouvez ici notre page consacrée à Miznon Canal.

37 quai de Valmy, Paris 10^ème
 

Shouk

Testé et approuvé par YONDER - Mention spéciale de la rédaction

Alors que depuis plusieurs années la capitale connaît un déferlement sans précédent de la cuisine israélienne (Miznon, Balagan, Tavline, Mulko, Salatim…), Shouk ne révolutionne pas le genre mais son exécution impeccable en fait l’une des nouvelles cantines incontournables du 10^ème, côté Canal Saint-Martin.

Non seulement car chaque assiette est, dans son genre, parfaitement réussie (kebab cuit sur un mangal, grill oriental traditionnel ; pita hallom hyper gourmand avec son haloumi grillé au BBQ ; légumes cuits dans tous leurs états). Mais aussi car le lieu, lumineux et tout en volume, plaît au premier coup d’œil. Puis au second. Quant au service, d’apparence nonchalante, il se révèlera finalement sympathique et efficace.

Retrouvez ici notre page consacrée à Shouk.

59 Rue de Lancry, Paris 10^ème
 

Vida par Juan Arbelaez

Testé et approuvé par YONDER - Mention spéciale de la rédactionNouvelle adresse pour le bouillonnant Juan Arbelaez (Froufrou, Plantxa à Boulogne, Yaya à Saint-Ouen). Le jeune chef colombien, star des réseaux sociaux et chouchou des médias, s’installe au cœur du 10^ème avec sa compagne Laury Thilleman, Miss France 2011 et plus de 500,000 followers sur Instagram.

Fraîche, vivante, colorée, la cuisine mise en musique par la jeune cheffe Whitney fonctionne à merveille sur le créneau du fast good soigné grâce à des assiettes légères : « salades » de luxe pensées comme de véritables plats froids ou Vida’Dwitch mélangeant influences orientales et latines. Le midi, cette idée de la restauration, incarnée par une carte ultra simplifiée, met dans le mille. Il faudra revenir le soir pour savoir si la philosophie de Vida se montre aussi pertinente au moment, plus festif et moins healthy par nature, du dîner.

Retrouvez ici notre article complet consacré à Vida.

49 rue de l'Echiquier, Paris 10^ème

 

PARIS 11^ème

Bien Ficelé

Testé et approuvé par YONDER - Mention spéciale de la rédaction

Produits bien sourcés savamment travaillés par Thibault Eurin (ex Caillebotte) dans cette nouvelle table imaginée par Arthur Lecomte et Dimitri Abouker, le duo derrière le resto de « viandes de qualité » Bien Élevé (Paris 9^ème).

Au menu, tataki de boeuf Angus fumé, laqué au jus réduit, en concubinage avec des noisettes torrefiées. Filandreuses croquettes comté et cochon fermier, sauce barbecue maison à boulotter sans faim. Coquelet de Licques tout douillet, une histoire à en venir aux mains. En guise d’escorte, purée dense bien beurrée et jus de viande à tomber dans le fond du puits. Sans oublier les belles pièces à partager.

Retrouvez ici notre page consacrée à Bien Ficelé.

51 Boulevard Voltaire, Paris 11^ème
 

Goguette

Sélectionné par YONDER

Autre adresse repérée par Le Fooding sous la houlette du chef Gianmarco Gorni (ex David Toutain). Si d’après le guide, le décor ne fait pas dans l’originalité pour un restaurant du 11^ème (« murs de briques burinés, ampoules suspendues, mobilier minimal »), les assiettes semblent sortir des sentiers battus : coques et merguez, menthe et bouillon terre-mer ; poireau, vinaigrette, cubes de haddock ou « coquette canette rôtie sur coffre, onctueuse comme du foie, flanquée d’une poêlée de girolles astiquées au jus ».

108 Rue Amelot, Paris 11^ème
 

Restaurant Massale

Testé et approuvé par YONDER - Mention spéciale de la rédaction

Un néobistrot de plus dans un 11^ème arrondissement ? Effectivement, sur le papier, Massale est semblable à bien d’autres restos du quartier avec sa cuisine du marché, ses briques apparentes et sa carte des vins mettant à l’honneur des cuvées naturelles, en bio ou biodynamie.

Dans les faits, un déjeuner improvisé sur place, vient confirmer tout le bien entendu ici et là au sujet de l’adresse. Cuisine parfaitement réalisée dans le genre (betteraves et hareng fumé en entrée, échine de cochon basque et déclinaison de choux pour la suite), jolie sélection de vins, service aussi attentif que sympathique ou bande-son jazz font de Massale un bistrot où l’on se sent immédiatement à son aise. Bien vu de la part d'Arthur Chiapello et Thomas Chapelle, anciens de chez Zébulon et Pirouette.

Retrouvez ici notre page consacrée au Restaurant Massale.

5 Rue Guillaume Bertrand, Paris 11^ème

 

PARIS 12^ème

Le Train Bleu

Testé et approuvé par YONDER - Mention spéciale de la rédaction

À l'emblématique Train Bleu la Maison Rostang (2 étoiles Michelin depuis 40 ans dans le 17ème !) a eu pour mission de repenser la cuisine signature de « buffet de gare ». Sous les ors de la salle à manger historique (1901) de la Gare de Lyon, l’une des plus somptueuses de toute la capitale, on redécouvre le plaisir de déguster les grands classiques de la cuisine bourgeoise française avec un tropisme lyonnais et méditerranéen.

Ainsi pâté en croûte de gibier et foie gras de canard, quenelles de brochet à la lyonnnaise ; filets de sole « Bonne femme » ; côte de veau Foyot, tartare de bœuf de Salers coupé au couteau en salle ; volaille de Bresse à la crème d’estragon sont toujours parfaitement exécutés, dans le respect des recettes originales. Si le décor et l’atmosphère jouent volontiers la carte du voyage dans le temps, la cuisine, elle, se révèle implacable d’intemporalité.

Retrouvez ici notre page consacrée au Train Bleu.

Gare de Lyon, Place Louis-Armand, Paris 12^ème

 

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PARIS 13^ème

Sellae

Testé et approuvé par YONDER - Mention spéciale de la rédaction

Après Mensae dans le 19^ème, le Top Chef Thibault Sombardier (étoilé chez Antoine sur les quais) remet le couvert et ouvre Sellae accompagné de ses fidèles lieutenants, le chef italien Matteo Vianello et le duo en salle Axel/Emeric.

Avec une base de plats traditionnels bistrots qu’il réinvente au fil des saisons, le chef propose des assiettes d’une fraîcheur irrésistible comme la Rémoulade de tourteau et sucrine, feuilles de riz croustillantes, des accords détonants tels que le Tartare de veau à l’anguille fumée, soupe de laitue froide, ou encore des compositions franco-italiennes avec ses Côtes d’agneau rôties à la sarriette, romaine grillée au parmesan ou son Tiramisu léger. Coté déco, on est raccord avec la cuisine ! Ambiance bistrot chic, terrasse d’angle, grands miroirs, couteaux Opinel en évidence, banquettes-confort, et tables conviviales. Une jolie réussite.

Retrouvez ici notre page consacrée à Sellae.

18 Rue des Wallons, Paris 13^ème

 

PARIS 15^ème

Seoul Mama

Sélectionné par YONDER

Une nouvelle cantine coréenne qui dépote ouverte en octobre 2018 par Manoj Sharma (ex Shirvan Café Métisse où il a travaillé avec Akrame Benallal) et son épouse Sangmi Lee. L’Express parle d’un « épatant bistrot coréen ». Une bonne nouvelle pour les – nombreux – habitants du 15^ème arrondissement, encore peu gâtés en bonnes tables.

33 Rue Violet, Paris 15^ème

 

PARIS 16^ème

Ducasse sur Seine

Bateau visité par YONDER

Alain Ducasse n’en finit plus de faire l’actualité. Après avoir perdu la concession de la Tour Eiffel (dont dépend le prestigieux Jules Verne), c’est sur les quais de Seine, justement au pied de la Dame de fer, que le chef multi-étoilé a récemment dévoilé son tout nouveau projet, Ducasse sur Seine. Jusqu’alors dans les airs, voici donc Alain Ducasse sur l’eau !

L’idée ? Conjuguer l’expérience touristique de la sempiternelle croisière sur Seine à celle de la haute cuisine française. Pour la toute première fois, un navire – électrique pour limiter au maximum l’impact environnemental – va embarquer une véritable cuisine digne d’un restaurant étoilé, où se relaiera un équipage de 36 cuisiniers et pâtissiers. Un défi de taille relevé avec succès selon nos confrères d’Atabula, parmi les premiers à avoir testé le déjeuner sur Seine version Ducasse. Ils saluent le « rendu impeccable » de l’assiette et évoquent une « expérience réussie » bâtie autour d’une « cuisine ‘contemporaine française’ […] propre, net, sans bavures [...] et meilleure qu’au Jules Verne ».

Retrouvez ici notre page consacrée à Ducasse sur Seine.

Bateau amarré au Port Debilly, face à la Tour Eiffel (Paris 16^ème)

 

Masha

Sélectionné par YONDER

Le duo Hexagone/Histoires de Mathieu Pacaud (parti ouvrir Apicius) laisse place à Masha. Emmené par le chef japonais Taka, formé auprès de Pierre Gagnaire, Masha ambitione d'offrir le meilleur des deux mondes : cuisine hexagonale gastronomique et grands classiques de la gastronomie japonaise. Le tout dans une « atmosphère festive et décontractée ». L'espace laissé vacances par Histoires a ainsi été transformé en bar à cocktails ambiance 1930. On en reparle début 2019 sans faute.

85 Avenue Kléber, Paris 16^ème

 

PARIS 18^ème

B.O.U.L.O.M

Sélectionné par YONDER

On admet être totalement passés à côté de l'ouverture de B.O.U.L.OM, le nouveau concept imaginé par Julien Duboué. Le chef landais qui s'est fait remarquer par le succès de ses différentes adresses (dont A Noste, bar à tapas façon Sud-Ouest à Quatre-Septembre) innove avec une « boulangerie où l’on mange » (d'où l'acronyme B.O.U.L.O.M). Mais au-delà des pains fait maison, le lieu cache un buffet à volonté gargantuesque (et même un bar à cocktail) !

La vision de Julien Duboué et ses lieutenants Mathieu Robillard et Hervé Dober ? Redonner ses lettres de noblesse à une formule dévoyée. Et par la même occasion permettre aux Parisiens de manger bien - et beaucoup pour ceux qui le souhaitent, - sans casser leur tire-lire. Moyennant 29€ le midi (39€ le soir), les convives de B.O.U.L.O.M peuvent se régaler de multiples entrées (terrines, plateaux de fruits de mer, classiques de brasserie comme les œufs mimoa), de plats chauds (jarret de veau, saucisse de canard, poulet rôti, etc.) et de pâtisseries et autres cakes pour finir sur une note sucrée. On avale le tout sur de grandes tables d'hôtes dans une ambiance conviviale.

181 Rue Ordener, Paris 18^ème

 

HORS DE PARIS

L’Ours – Jacky Ribault

On franchit le périphérique pour nous intéresser à l’une des rares adresses d'envergure ayant ouvert hors de Paris cette année. Ça se passe du côté de Vincennes et c’est signé du chef étoilé Jacky Ribault, étoilé intra-muros par le passé pour son Qui plume la lune (rue Amelot, Paris 11^ème).

À Vincennes, le chef s’offre un splendide espace, vaste, joyeux et coloré, mis en scène par Caroline Tissier (remarquée notamment pour son travail chez OKA) et décline une cuisine relevant du « registre de l’émotion et de la finesse » selon Atabula. Le média spécialiste de la gastronomie salue en outre le « service jeune et professionnel, [les] jolis accords mets et vins, et [les] digestifs à la hauteur de l’expérience », pronostiquant déjà une future étoile.

10-12 Rue de l’Église 94300 Vincennes

 

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